Ce n'est pas sans un petit pincement au coeur que Jean-Marie quitte le camping de Sireuil à 7h30 ce matin. La rosée est telle qu'il replie son matériel trempé. Comme les jours précédents, il fait frais, mais le ciel est dégagé.
Quelques bosses l'amènent à Hiersac où il fait ses courses pour ce midi. Puis, c'est une succession de petits villages situés à l'ouest de l'autoroute N10 : Asnières-sur-Nouère, Marsac, Montignac-Charente, Saint-Amant-de-Boixe, Mansle, Fontenille, Lonnes et Tuzie où il casse la croûte à l'ombre, sur une table, devant le monument municipal. Il fait très bon et Jean-Marie prend son temps.

La suite est un peu moins facile car la route grimpe et tourne beaucoup. JM passe à Courcôme et arrive enfin à Ruffec après avoir franchi l'autoroute ... par un pont, bien entendu!!! Tout de suite, il traverse une petite partie de la ville et file directement au camping où il arrive à 14h. Celui-ci, en aménagement l'an passé est très bien cette année. JM retrouve le même emplacement que nous occupions. Souvenirs ...

L'après-midi est consacré aux courses pour ce soir et en reconnaissance de l'itinéraire de demain, surtout pour la traversée de Ruffec.
Après les longues étapes de ces derniers jours, aujourd'hui, c'est un peu plus cool : 73 km en tenant une moyenne de 14,9.

Bonsoir à tous. Vraiment désolé pour la photo postée hier, je ne sais absolument pas d'où arrive cette censure. Je vais essayer de remédier à cela le plus vite possible.
En attendant, des photos qui me sont parvenues de Pierre hier. Espérons que cette fois ci, personne n'y verra à redire !
ThéO.

                     De la cave ..............                                                                             ................. au soleil

Hier, JM a quitté le Lot et Garonne pour la Gironde. Chez Pierre, la soirée s'est prolongée jusque vers 23 heures. Jean-Marie a très bien dormi jusque 04h30; à 7 heures, il a trouvé un copieux petit déjeuner servi. Voilà un hôte qui sait recevoir! Merci Pierre, de chouchouter ainsi notre vaillant voyageur.
L'émotion est dans l'air vers huit heures, au moment du départ. Une belle journée a l'air de s'annoncer. Tout de suite quelques petites bosses pour réveiller la bête comme dit JM.

Juste avant Puisseguin, il fait ses courses du matin. Puis, il traverse divers patelins : Lussac, Abzac, Coutras,Montguyon, Chevanceaux. Il quitte la Gironde pour,successivement, la Charente-Maritime et la Charente. Les départements défilent. Il s'arrête à environ dix kilomètres au nord de Chevanceaux pour manger. Il quitte la grande route par Le Tâtre où il découvre une piste cyclable type Voie Verte. Il s'agit d'une ancienne voie ferrée ... JM n'en croit pas ses yeux! Cette piste l'amène à Babezieux-saint-Hilaire où il fait ses courses pour ce soir.

Jean-Marie décide de poursuivre jusqu'à Sireuil par Châteauneuf sur Charente. Il coupe au plus court, ce qui l'oblige à grimper une terrible côte de 800m à 10%. Au sommet se trouve une table d'orientation qui indique : "Ici c'est la Champagne du Cognac" Cela doit être vrai pense JM.
Encore quelques bosses et c'est la grande descente vers Châteauneuf. Il reconnaît bien le secteur et ne perd donc pas de temps pour prendre la route de Sireuil où il arrive à 16h30.

Les tenanciers du camping le reconnaissent. Ils boivent un verre ensemble et discutent un moment. Super accueil. après 116 km à une moyenne de 17 km/h, il faut bien ça!
Il retrouve "notre" emplacement de l'an passé ... nostalgie ...

Je tiens à remercier particulièrement Pierre pour les photos qu'il m'a envoyées. Je les ai transmises à ThéO qui s'occupe de les publier. Bonne soirée à tous et à demain. Régine.

Bonsoir à tous. Comme vous vous en doutez, je continue à compiler les nombreuses photos que Jean-Marie m'a confiées à Céret (12 Gb, soit plus de 1300 photos et quelques vidéos). Un deuxième album pour ce w-e, mais voici, en exclusivité, une photo prise le 06 juillet à St. Jacques de Compostelle. Souvenez-vous, J.M. se photographie "casque et chaussures" sur le vélo. Vous pouvez relire ce billet ici:

06 Juillet àSt. Jacques de Compostelle

ThéO.
Voici la photo:

Ouf, ce matin il fait sec pour plier. A 7h30, il fait frais, normal au matin, mais, le pire, c'est l'épais brouillard dans lequel Jean-Marie se lance, bien éclairé, mais bon, un vélo reste un vélo!
Il arrive à Tonneis pour constater que c'est le jour du marché. Il profite de cette aubaine pour faire le sien. Il continue vers Marmande où le soleil daigne se montrer timidement. Puis, c'est la côte de La Réole où, malheureusement, le temps se couvre de nouveau.

A Sauveterre-de-Guyenne, il s'arrête près d'une ancienne porte fortifiée rénovée, pour manger. C'est bien rassasié qu'il remonte sur son vélo. Il passe à Blasimon où, stupeur, il se trouve nez à nez avec PPS venu à sa rencontre!!!  C'est donc sous bonne escorte qu'il arrive à Castillon-la-Bataille vers 13h30.

L'après-midi est consacré à la visite du village de Saint-Emilion, et, certainement pas seulement du village ... Soyons indulgents, après 87 km avec une moyenne de 16,4 et, au seuil des 7000 km, un petit verre, surtout s'il est bon, est un plaisir qu'il ne faut pas négliger.
La soirée chez Pierre sera certainement consacrée à l'évocation de vieux souvenirs.
Pour votre soirée, chers lecteurs, vous avez la possibilité de visionner quelques photos sélectionnées et mises en ligne par ThéO. Pour les voir, il vous suffit de cliquer sur le lien à droite du texte (2013. La France, de Givet aux sources de la Loire).

Bonne soirée à tous et à demain. Régine.

La nuit est claire, mais l'importante rosée du matin oblige Jean-Marie à plier  du matériel mouillé. Lorsqu'il se met en route à 7h55, il fait frais et le temps se couvre. Il prend la route de Castelsarrasin où il achète son pain et ses bananes. Puis, la traversée de la ville l'amène sur la route de Moissac qu'il traverse vers dix heures. Il poursuit vers Valence où il prend la voie verte de l'entre-deux mers; cela l'aide énormément pour éviter la traversée d'Agen. 

Il s'arrête peu après Valence, à Roquefort, sur un site aménagé le long du canal pour manger. Le soleil daigne enfin se montrer et chaleur arrive avec lui. Jean-Marie se sent bien, il fait bon; il décide donc de continuer jusqu'à Aiguillon, toujours par la voie verte dans un premier temps. Auparavant, il apprécie énormément l'immense pont-canal d'Agen. Celui-ci enjambe une route, puis la Garonne, une voie de chemin de fer et une seconde route : 800 mètres de long!

A hauteur de Saint-Laurent, il quitte la voie verte pour prendre la nationale. C'est alors qu'un cycliste de son âge lui demande sa destination. Lorsqu'il la lui donne, le cycliste invite JM à le suivre; tout en discutant, il l'emmène d'abord à l'inter-marché local puis au camping d'Aiguillon par de petites routes sympas et peu fréquentées qui leur évitent de prendre la nationale. Ils se séparent à l'entrée du camping. Merci monsieur.

Ce camping, où il reçoit un très bon accueil, il fallait le trouver! Avec son guide, JM a évité ainsi nombre de recherches! C'est allégé de quatre euros qu'il s'installe au bord du Lot. Il y a peu de monde.
Un petit kilomètre avant le camping, JM repère un petit magasin-bistrot de produits portugais. Et, c'est devant une Super Bock qu'il rédige son journal de marche! Il y note entre autre, 124 km et 17,5 de moyenne.
Aujourd'hui, il roulait de nouveau sur un chemin de Compostelle ... souvenirs ...

Demain, Jean-Marie va couper la route empruntée pour "descendre" le Lot. Il espère aussi arriver chez Pierre demain soir. Je sais qu'il l'a déjà contacté aujourd'hui et qu'il restera en contact avec lui demain. Alors, Pierre, reste de garde devant le téléphone!!! Rigole!

Et nous, nous saurons demain s'il y sera. Bonne soirée à tous. Régine.

Il a plu cette nuit. Jean-Marie replie du matériel légèrement mouillé. Il fait frais mais il n'y a pas de vent quand il prend la route à 7h05. Il se dirige d'abord sur Castelnaudary où il trouve une boulangerie et achète son pain bien frais. La ville est détrempée, ça a dû "barder" dans le secteur! Il sort de la cité sans problème et file plein nord vers Saint-Félix-Lauragais. Ce village est perché.

Jean-Marie n'arrête pas de se déshabiller et de se rhabiller suivant les changements de temps. A midi, il arrive à Caraman, ville perchée également. Lorsqu'il entre dans le magasin pour acheter ses bananes, une nouvelle averse tombe...
Il reprend sa route, toujours plein nord et s'arrête à Vendine pour manger. Il prend ensuite la direction de Lavaur où il arrive avec la pluie qui se calme le temps de la traversée. Il poursuit jusqu'à Saint-Sulpice où un camping est signalé sur le bouquin des campings de ... 2011 ... Hélas, après s'être renseigné, il s'avère que ce camping n'existe plus!!! La ville est sur le Tarn, dans le département de la Haute-Garonne.

Désillusion ... Mais bon, il faut continuer pour trouver un endroit où se loger. Il s'arrête à Buzet-sur-Tarn pour y faire le reste de ses emplettes. Une autre averse suivie d'un beau soleil.
Il roule ensuite vers Orgueil, un peu à l'aventure ... Là, une déviation l'amène à Campsas où un camping lui est signalé. Il lui faut aller au-delà de l'autoroute pour le dénicher tant il est bien caché. Il y arrive enfin ... Il est 18h20!!!

L'accueil est excellent, c'est très réconfortant pour JM qui, un moment, a pensé dormir à la belle étoile cette nuit! Il est bien installé ... sur l'herbe .... Deux voitures en plus de JM ... Le calme assuré pour se reposer des 155 km de cette longue journée. Pensez : plus de neuf heures sur la selle!  Son genou l'a laissé tranquille et il a pu ainsi rouler à bonne allure, ce que confirme le compteur : 16,9 de moyenne, malgré les "bosses".  

Bonne soirée à tous, à demain. Régine.

Cette nuit, le genou s'est un peu calmé, mais le sommeil n'a pas été meilleur pour autant. Ce matin, il fait carrément froid. Les vêtements longs sont les bienvenus! Quel changement en deux jours!
Au levé, le traitement de choc d'hier semble faire effet : le genou est bien dégonflé, mais, reste encore douloureux durant toute la matinée. Jean-Marie prend sur lui et décide donc de rester sur place par prudence. Il se rend au village pour acheter du pain. Midi arrive, c'est l'heure du repas, sous un soleil timide et encore dans le vent! 

L'après-midi est consacré à quelques reconnaissances, notamment du canal du Midi. Celui-ci s'avère impraticable pour le vélo de JM. Juste bon pour les vtt. C'est une piste de terre d'environ 50 cm de large aux bords herbus. Par temps humide, il doit être très glissant!. JM se résignera donc à rouler sur la route.
Après une visite approfondie du village, c'est le retour au camping avec 20 km au compteur. Le genou va nettement mieux. Le vent est toujours présent, mais il fait plus chaud quand même.

Cette journée de repos forcé a paru très longue à Jean-Marie. Demain, ce sera le contournement de Toulouse. On annonce toujours du vent ... Nous verrons s'il sera favorable ou pas; JM pense qu'il devra encore lutter contre.
Je vous souhaite une bonne soirée et vous donne rendez-vous demain soir pour savoir ce qu'il en aura été. Régine.

Après une nouvelle nuit torride, Jean-Marie quitte le camping à 7h10. Le temps est couvert et un vent tourbillonnant se lève. A Thézan-des-Corbières, la route s'encaisse entre les roches. JM poursuit vers Ferrals-les-Corbières où il achète ses bananes. Il navigue ensuite dans le vignoble, passe à Fontcouverte, Douzens, Capendu et Trèbes qu'il traverse pour rejoindre Carcassonne.
Il est midi, le soleil se montre timidement.

Jean-Marie connaît bien Carcassonne, mais il ne peut s'empêcher d'y passer, le temps de quelques photos. Il traverse la ville sans problème et s'arrête à la sortie pour manger.
Son genou droit lui rappelle sa présence ... Il faut dire que, depuis Fontcouverte, la tramontane souffle violemment de face; JM doit donc forcer pas mal pour avancer.

A partir de Carcassonne, JM quitte la route de 2008.
Après-midi, le vent souffle de plus en plus fort et le ciel se fait menaçant. Le genou le tiraille. Compte tenu de ces éléments, il décide de s'arrêter. Il est 14h30. Un camping "à la ferme", qui est plutôt une ferme vinicole, lui ouvre ses portes à Alzonne. Il est bien entretenu et très propre et quasi vide. JM s'installe puis va en ville s'approvisionner pour deux jours. Dès son retour, il avale du doliprane et des anti-inflammatoires et applique une compresse d'eau salée sur son genou enflé.

L'effort fourni pour lutter contre la tramontane est certainement responsable de ce mal, mais le changement de temps joue aussi son rôle dans l'histoire : au moins dix degrés de moins qu'hier! Et de l'humidité en surplus. A 17 heures, une grosse averse détrempe tout.
Avec une moyenne de 13,7, Jean-Marie a parcouru 85 km aujourd'hui.

Ce soir, le vent souffle toujours, un soleil timide tente une percée. Le genou fait un tout petit peu moins mal. A part cela, tout va bien!!!
Jean-Marie ne sait pas encore de quoi demain sera fait. Cela dépendra de l'état de son genou. Prendra-t-il la route? ou une journée de repos? Pour le savoir, rendez-vous demain soir.
Bonne soirée à tous. Régine.

Le temps du farniente est passé. ThéO a beaucoup roulé; Jean-Marie et moi avons fait quelques visites et surtout, nous nous sommes beaucoup reposés. Hier soir, après notre départ, le camping semble bien vide pour Jean-Marie. La tristesse s'empare de lui un moment ... Une nuit très chaude ne lui permet pas de dormir beaucoup ... Ses pensées vagabondent sur la route que ThéO et moi faisons dans la nuit.

Mais bon, il faut se ressaisir; ce matin, il plie sec malgré la nuit tropicale; il se met en route à la fraîche vers 7h15. Le temps est couvert, il faut les lumières. Jean-Marie essaie de ne penser à rien et fonce jusqu'à Thuir. Il hésite un moment entre grimper le col de la Bataille ou celui de la Dona. Il opte pour le second. Plus loin, il franchit le Têt par un passage à gué, il trouve cela amusant. La région très sauvage lui plaît énormément.

A 10h30, il est déjà à Estagel; peu après, il passe dans le département de l'Aude et accède à Paziols par une route en corniche qui domine la vallée très encaissée de la Verdouble. Il casse la croûte puis poursuit jusqu'à Tuchan qui n'est qu'à quelques kilomètres. Il reconnaît le camping où il a fait halte en 2008 mais trouve qu'il est trop tôt pour s'arrêter.

Le soleil tape dur, les gourdes se vident, mais cela n'empêche pas Jean-Marie de poursuivre jusqu'à Villeneuve-les-Corbières. Les vignes ornent le paysage et beaucoup de "caves" ne demandent qu'à être visitées.  Il aime particulièrement ces villages typiques où les vieux pressoirs et les tonneaux s'exposent sur les ronds-points.

La route s'encaisse ensuite dans un défilé d'entre-roches où il se rappelle avoir crevé en 2008. La côte est dure et c'est enfin l'arrivée en légère descente à Durban-Corbières où un camping municipal est signalé. Cette fois, avec 110 km au compteur, le temps de la halte est arrivé. D'autant plus que le soleil se fait de plus en plus brûlant. Ce n'est pas l'Espagne, mais on n'en est pas loin!
Après son installation, il fait ses courses au village et regagne le camping où il se permet une deuxième douche pour essayer de se rafraîchir.

Belle étape de "reprise" ce vendredi, avec une moyenne de 17,2! Bravo JM.
J'espère que vous serez toujours aussi assidus pour suivre notre cyclo préféré. Merci à vous et bonne soirée. Régine.

Dimanche 11, repos total pour Jean-Marie et moi. ThéO fait quelques reconnaissances à vélo. 

Lundi 12, arrivée de Vanessa et Christophe au camping vers onze heures. Repas sur place puis, tout les cinq, nous entreprenons la visite des Gorges de la Fou. C'est spectaculaire. Ils repartent enchantés dans la soirée pour Roses. Leur visite a été pour nous un grand plaisir. Merci à eux.

Mardi 13. Grand moment pour ThéO : il s'attaque au col d'Ares! (2ème catégorie, 1513m)
Jean-Marie prend rendez-vous chez le vélociste pour changer des pièces d'usure à sa monture;
Nous allons au cybercafé pour, enfin, vous donner de nos nouvelles!
Défi réussi pour ThéO : bravo!!!

Mercredi 14. Grande lessive, surtout les vêtements de Jean-Marie qui ont plus de deux mois de voyage.
                  ThéO fait 65km de moyenne montagne. Repos pour JM et moi, courses en soirée.

Jeudi 15. ThéO roule ce matin aux environs du Perthus. Arrivée de nos amis bretons dans l'après-midi. Apéro et dîner pris en commun. Distribution de petits cadeaux. Merci à eux. 
Je constate que la batterie de ma voiture est morte ... On essaie les câbles avec Thierry : rien!

Vendredi 16. Avec l'aide de Thierry qui va jusqu'au garage chercher une nouvelle batterie, ma voiture redémarre! Gisèle et moi allons faire les courses. ThéO fait encore quelques petits cols. JM, les bretons et moi, visitons les Gorges de la Fou après-midi. Le soir, apéro et repas en commun, très joyeusement animé.

Samedi 17. Bonne pluie ce matin, d'où petit déjeuner pris assez tard. ThéO roule encore l'après-midi. Les bretons vont sur le marché de Céret. JM et moi faisons des courses. Petite marche en commun après-midi. Apéro et repas pris ensemble, qui se prolonge assez tard dans la nuit.

Dimanche 18. Après un ultime petit déjeuner ensemble, la Bretagne déserte Céret pour les environs de Montpellier. Nous leur souhaitons bon séjour là bas.JM et moi visitons la ville à pied; le cybercafé est fermé. Nous assistons à des sauts à l'élastique sur un des trois ponts. Repos pour ThéO.

Lundi 19. Tandis que le courageux ThéO roule toujours. JM et moi allons à l'assaut du château de Quéribus. Situé à plus de soixante kilomètres, nous en profitons pour sillonner en voiture, les routes que ThéO fait à vélo. Je suis trop fatiguée par la terrible montée à pied, sous un soleil de plomb, vers l'édifice. Nous renonçons donc à aller au château de Peyreperthuse que Jean-Marie a déjà visité en 2008. Nous l'apercevons au loin, du sommet de celui de Quéribus.  

Mardi 20. Nous conduisons le vélo au "garage" pour le remplacement de pièces d'usure. ThéO part à l'aurore ... pour où... mystère...
Jean-Marie et moi partons à la recherche du col de Regine aperçu hier sur la carte. Alors que nous roulons sur la route de Prats de Mollo, nous croisons ThéO. Aurait-il lui aussi eu l'idée de ce col? Nous poursuivons notre route et arrivons enfin à l'embranchement qui doit nous mener à ce col. La route se dégrade très rapidement et se transforme en petit chemin forestier ... Impossible d'aller plus loin. Nous faisons demi-tour, dépités.
ThéO, lui non plus n'a pa pu aller plus loin. Il faut un vtt, ou, en partant très tôt, y aller à pied ...Voyant cela, il a poursuivi jusqu'à La Pestre et, 7km plus loin, atteint le chalet des Conques, perché à 1600 m. Encore une belle journée pour lui.
Nous passons reprendre le vélo en rentrant : le vélociste n'a pas changé la chaîne, il prétend qu'il faut changer tout le système ... JM refuse. Il repartira avec la même chaîne en espérant qu'elle ne cassera pas ...

Mercredi 21, ThéO est encore en route.; il est allé voir la mer, à une trentaine de kilomètres. Après-midi, il sillonne encore quelques routes de montagne autour de Céret.  Jean-Marie et moi sommes au repos complet.

Jeudi 22, Branle-bas au camping : les valises se ferment, les bagages se rassemblent autour des tentes qui vont bientôt tomber. Seule reste celle de Jean-Marie. ThéO se promène en ville tandis que JM et moi faisons les dernières courses et le plein de la voiture.
Un petit souper léger pris assez tôt. Nous chargeons la voiture. A 19 heures, le moment de se quitter est arrivé. l'émotion se fait sentir, ThéO et moi démarrons en laissant JM seul à l'entrée du camping. Les larmes sont prêtes à couler de chaque côté, mais, c'est ainsi, ces quelques jours "suspendus" dans l'espace-temps prennent fin, la vie normale reprend.
Nous roulons toute la nuit.

Vendredi 23, A 6h30, un texto apprend à JM  que nous sommes arrivés à hauteur de Mailly-le-Camp. Il pense que nous avons bien roulé alors qu'un coup d'oeil autour de lui rend ce réveil nostalgique.
Peu de circulation pour nous, un temps clair. La pluie est arrivée sur nous alors que nous franchissions la frontière belge ... Mais cela n'a pas duré ... Nous avons rapporté un peu de soleil dans nos bagages! Nous sommes chez moi à 9h30. Un petit déjeuner très léger et je reconduis ThéO chez lui.
De retour chez moi, je trouve une carte de Catemo. Merci pour cette gentille pensée.
Pendant ce temps, Jean-Marie, lui n'a pas chômé ... Il est en route aussi ... retrouvez-le sur sa 68ème étape. Et surtout, ne manquez-pas de commenter son parcours.  Merci pour lui.

Après quelques recherches, Vanessa a pu rejoindre Jean-Marie au camping. Les retrouvailles sont pleines d'émotion. Quelle soirée s'en suit! C'est formidable! JM, Vanessa et Christophe se rendent dans un bistrot de plage pour manger un morceau. La soirée est plus qu'arrosée. Celle-ci se termine vers deux heures du matin. 

Départ difficile (ah bon?) ce matin à 7h40. Il fait beau. La montée au Perthus est longue. Lorsqu'il y arrive, JM y casse la croûte dans une sandwicherie. Puis c'est la longue descente sur Céret dans une circulation infernale.
Il arrive au camping vers 12h30. Personne encore ... Il m'appelle ...
ThéO et moi sommes à Céret depuis une grosse demi-heure, à tourner afin de trouver le camping. C'est jour de marché, impossible de se garer, des bouchons partout. Enfin, ThéO trouve une place. Je reste près de la voiture tandis qu'il va en reconnaissance à pied. Je reçois l'appel de JM juste au moment où ThéO revient en me disant qu'il a trouvé.

Encore de grands moments d'émotion lorsque nous nous retrouvons! Normal, cela fait 71 jours que JM a quitté Givet! J'ai trouvé JM un peu amaigri et particulièrement bronzé ... Nous nous installons et évoquons certains moments forts du voyage de son voyage.
Nous sommes très bien accueillis par le tenancier, Patrick, qui, malgré les cinq ans passés, se souvient particulièrement de JM.

Jean-Marie n'arrive pas à réaliser qu'il est de nouveau en France, ni le fait qu'il a fait un si long parcours. Les mauvais jours sont quasi oubliés, seules restent les anecdotes amusantes ou originales. JM éprouve beaucoup de plaisir à nous en raconter quelques-unes.
Si ThéO et moi avons fait plus de 1200km en voiture, JM, lui en a fait 57 ... mais toujours à vélo ... Bravo... Maintenant, un peu de repos lui sera profitable pour repartir d'un bon pied.

Nous pensons rester sur place jusqu'au jeudi 22 ou vendredi 23 août. ThéO veut s'attaquer à quelques cols. Le vélo de JM a aussi besoin de repos ... et d'un gros entretien ... Et JM et moi irons visiter quelques curiosités de la région ... Mais surtout, beaucoup de repos.

Merci encore à vous tous de votre persévérance à suivre ce blog. Régine.