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France et Europe à vélo

10 juillet 2012

Une pierre blanche

Il semblerait bien que certains d'entre vous aient fait d'abondantes prières hier soir ! Pas moi hélas, nous sommes plutôt en froid, Lui et moi !

Toujours est il que dès ce matin, le vent brille par son absence, au contraire du soleil qui s'installe pour la journée.

C'est donc pendant cette journée agréable que Régine et Jean-Marie progressent de 93 km et, après un détour pour éviter de traverser Saint-Dizier, ils décident de planter la tente à Wassy, sur les bords de la Blaise, affluent de la Marne.

C'est bien d'une pierre blanche qu'il faut marquer cette journée. Espérons que ce soit la première d'une longue série.

ThéO.

 

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9 juillet 2012

De la Meuse à L'Aisne

La nuit se passe bien, et la tente est repliée sèche vers 08 h. Aujourd'hui, la journée commence par un bel effort pour franchir une côte à 7% de 3 km.

A Vouziers, Humains et machines refont le plein d'énergie avant de se lancer dans la vallée de l'Aisne.

Une journée sans pluie relèverait du miracle !!! quelques gouttes vers Monthois, me dit on, et toujours beaucoup de vent.

Enfin, le campement est installé à Sainte-Menehould, sous le soleil après une étape de tout juste 100 km.

ThéO.

 

8 juillet 2012

Second départ !

Bonsoir à tous,

C'est vers 11h que Jean-Marie et Régine profitent d'une éclaircie pour prendre la route. Aujourd'hui, ce sera exclusivement de la voie verte le long de Meuse.

A peine 20 km plus tard, une très forte averse les arrose copieusement. Un vent contraire important n'aide pas à la progression !

Enfin, après le changement de batterie et le casse croûte aux alentours de Revin, le soleil va se montrer timidement et le reste du parcours reste sec.

Le premier campement est installé à Charleville-Mézières. 86 km au compteur, tout va bien.

A demain,

ThéO.

4 juillet 2012

Nouveau projet

Après un (trop court) séjour bénéfique chez nos amis bretons, nous sommes prêts pour remonter en selle.

Gisèle et Thierry, grands cyclistes aussi, ont compris qu’il nous fallait du dépaysement après l’avortement de notre projet. Ils ont donc eu la lumineuse idée de nous inviter pour quelques jours afin de nous changer les idées.
Certes, nous avons beaucoup parlé vélo, mais, nous nous sommes grisés du grand air vivifiant de l’océan, du paysage si différent du nôtre, nous avons marché aussi.
Nous les remercions beaucoup pour leur accueil chaleureux. Il n’est pas facile de s’occuper de deux rescapés ! Cela nous a fait beaucoup de bien.

Nous ne pouvons plus envisager un grand circuit. Nous pensons donc descendre jusqu’à Dijon à vélo. Là, nous passerons quelques jours chez la maman de Jean-Marie. Ensuite, nous remonterons tranquillement dans les Ardennes.

Nous comptons partir ce dimanche 8 juillet. Nous avons compté cinq jours pour « descendre » et autant pour remonter.
Durant ces dix jours, Théo sera là pour vous tenir au courant de nos étapes. Merci à lui.

15 juin 2012

L'attente et le retour

Ce mercredi matin, grasse matinée forcée : pas de départ possible, et pour cause ... de plus, il pleut jusqu'à l'heure du repas.
A midi, nous avalons tout ce qui nous reste, sans beaucoup d'entrain .... Le moral est à zéro!

Hier, nous avons constaté que ni Jean-Marie ni moi n'avions notre permis de conduire .... Difficile de louer une voiture sans ce document. Nous appelons ThéO pour qu'il nous envoie ce précieux papier par chronopost. Ce qu'il a fait ce matin. Merci ThéO.
Normalement, nous devons le recevoir demain avant 13 heures.

Vers 14h30, Jean-Marie part chercher des provisions de bouche pour ce soir et demain.
A son retour, il va trouver le jeune homme du camping qui lui réserve une voiture à l'agence de location. C'est OK pour demain 14 heures.

L'attente continue ...

 

Jeudi matin, dès 9h30, nous sommes devant l'entrée du camping, à attendre notre pli.
La factrice arrive vers 10h30 : rien; elle nous dit que le chronopost est un service spécial.
L'attente continue; vers 12 heures, une camionette banalisée arrive : c'est pour nous! OUF!!!

Vers 11h30, Jean-Marie part avec le jeune homme du camping pour Angoulème où il "reçoit" une peugeot 3008 ... Espérons que tout va rentrer dedans!

Retour au camping vers 15h. Le chargement commence : une bâche, mon vélo, des cartons, le vélo de JM et la remorque. Les divers sacs .... C'est juste, mais tout tient!

Nous quittons le camping vers 16h, non sans avoir vivement remercié le jeune homme pour sa serviabilité. Il nous a été d'un grand secours.
Après 800km, nous arrivons à Givet vers 2 heures du matin. Nous avons hâte de nous reposer.

 

Ce vendredi matin, nous vidons la voiture, hormis mon vélo. Nous filons jusqu'à Beauraing chez le vélociste.
Nous sommes acceuillis par le fils qui diagnostique tout de suite un problème de moteur.
Il compte changer carrément la roue. Nous en saurons plus ce soir.

Retour à Givet sans avoir oublié de faire le plein de la voiture. Dans notre malheur, nous avons la chance de pouvoir "rendre" la voiture dans une filiale à Givet. C'est la meilleure chose qui nous soit arrivée ces derniers jours ....

Déballage des bagages, rangement des accessoires, tri du linge ... nous sommes bien occupés.

Il nous reste le très bon souvenir de ces 900km parcourus à vélo; ce périple tronqué, mais bon, il faut se faire une raison, mais c'est difficile.

 

Jean-Marie et moi tenons à vous remercier tous, tout d'abord pour vos encouragements, ensuite pour votre soutien lors de nos déboires.
Nous n'avons aucun projet prochainement, nous n'en n'avons pas le coeur, mais nous vous tiendrons au courant dès que nous envisagerons quelque chose de nouveau.

 


                 Actuellement, j'ai cette image de Régine qui me double dans la côte. Je suis largué. Je grimpe au courage, comme souvent. En levant la tête, j'aperçois Régine qui a mis pied à terre, et pousse son attelage! C'est terminé! Vous connaissez malheureusement la triste suite.

                 Je pense surtout aux Pyrénées dont Régine rêvait, et toute cette préparation matérielle, physique et mentale. çà roulait trop bien, même malgré la flotte qui faisait partie de notre vie! Pour reprendre une expression bien connue de mon ancien métier : La baise a frappé!!!

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15 juin 2012

Dixième étape : Ruffec – Sireuil Total km 894

Après un pliage sec, nous quittons le camping vers 7h30. Nous prenons la direction de Aigre ; à l’entrée de cette ville, à La Chaussée, nous faisons les courses pour le déjeuner au Casino local.
Nous continuons vers Rouillac puis Châteauneuf sur Charente. Pour ne pas changer, une averse nous tombe dessus. Vers 11h, JM appelle sa maman pour lui donner des nouvelles : tout va bien.
Nous arrivons à Châteauneuf où nous prenons le déjeuner en face de la gare.
 
C’est sous le soleil que nous reprenons notre route vers Barbezieux saint Hilaire où nous avons repéré un camping. Une longue côte devant nous ; je double Jean-Marie. C’est alors que mon vélo émet un drôle de bruit. Je m’arrête et commence à pousser au grand étonnement de JM qui me suit.
Au sommet, j’explique à JM ce qui se passe. Il entend le bruit qu’émet mon vélo.

Que faire : continuer jusqu’à Barbezieux ou retourner à Châteauneuf?
Nous décidons de retourner sur nos pas, l’agglomération est nettement plus grosse et nous avons plus de chance d’y trouver un vélociste.
Il faut pousser dans les côtes ; nous le faisons chacun à notre tour ; il faut dire que le vélo plus la remorque font leur poids … 
Une longue galère commence …

A Châteauneuf, JM se renseigne : pas de camping et pas de vélociste ! On lui indique une réparateur de mobilettes que nous allons voir. Bien que cela ne soit pas de sa compétence, il accepte de démonter pour voir ce qui se passe. Il diagnostique un problème mécanique dans le moteur, sans pour autant pouvoir nous aider plus. Après quelques coups de téléphone, il nous indique un constructeur de vélos électriques à Sireuil, là où nous avons un camping.
Il nous faut encore pousser … Il fait chaud.

Dans un premier temps, nous nous installons au camping. Ensuite, JM part en reconnaissance pour trouver le vélociste en question. Celui-ci est absent ; juste au moment où JM décide de partir, il arrive. Il accepte de voir le vélo.
JM revient au camping me chercher. Nous décrochons la remorque et nous partons péniblement vers le village.
Alors que le vélociste examine mon vélo, JM va faire les courses pour ce soir. Lorsqu’il revient, c’est pour s’entendre dire que ce n’est pas un problème mécanique, mais électrique. Hélas, il n’y a pas de pièces de rechange sur place ; de plus, le vélociste ne connait pas trop bien ce modèle et n’ose pas s’engager à le démonter.
Nous voilà donc obligés de regagner le camping dans le même état et de chercher une autre solution.

Quelle que soit cette solution, notre aventure se termine hélas, dans ce bled de la Charente …

Que faire ?          - Retourner par le train ? la galère, surtout avec les vélos …
                          - Je prends le train et je reviens en voiture pour tout embarquer. Pas vraiment l’idéal.
                           -Nous pensons alors à louer un véhicule. Voilà, oui, nous optons pour cette solution.

JM va trouver le jeune du camping ; il est super et très désolé de nous voir dans ce désarroi. Il fera tout pour nous aider : recherches sur internet, coups de téléphone et même emmener JM à Angoulème chercher ce véhicule.

Il est possible de louer un véhicule à Angoulème et de le laisser dans une filiale à Givet : quelle aubaine ! Mais voilà, pas de véhicule disponible dans l’immédiat. Nous sommes dans l’attente …

Inutile de vous dire que, ce soir, le moral est au plus bas …

Mon rêve de découvrir les Pyrénées à vélo avec l’homme que j’aime se termine. Pendant un an, j’ai pensé à cette escapade. Grâce à mes enfants, à mes voisins si serviables, j’ai pu mettre ce projet à exécution. Et voilà qu’un bête problème de machine brise tous mes espoirs.

Jean-Marie aussi est très déçu ; lui qui étudie la carte, les itinéraires possibles, qui recherche les possibilités de camper, qui prépare le matériel, qui espérait tant partager avec moi le bonheur d’admirer la beauté majestueuse des Pyrénées qu’il affectionne particulièrement… sans compter l’ivresse qu’il éprouve à chaque fois dans ces aventures …

Et vous : vous voilà privés de votre feuilleton de l’été que vous suiviez avec assiduité … 

15 juin 2012

Neuvième étape : Montmorillon - Ruffec Total km 792

Alors que nous dormons à l’abri de notre tente, la nuit reste sèche ! Ce matin, nous plions donc du matériel sec ; c’est déjà ça.
Nous quittons le camping à 7h30 et nous prenons la direction de Lussac les châteaux puis Usson du Poitou.
Il fait frais et le ciel est couvert. Peu avant Joussé, une petite averse nous arrose mais ce n‘est rien à côté de celle qui suit : nous sommes littéralement trempés. Comme si ce n’était pas suffisant, le vent se met de la partie, toujours de face. A hauteur de La Chapelle-Bâton, une troisième averse, légère, nous tombe encore dessus.

Nous changeons la batterie peu après, au sec heureusement, puis nous traversons Civray. A la sortie de cette petite ville, nous trouvons un espace bien aménagé qui nous invite au repas de midi.
Nous continuons notre route : destination Condac où la carte nous a renseigné un camping.  Nous sillonnons le bled dans tous les sens : rien ! Nous nous renseignons auprès d’un indigène qui nous confirme qu’il n’y a pas de camping dans ce village ; il nous en indique un autre quelques kilomètres plus loin, au sud de Ruffec,  sans pour autant être certain qu’il soit ouvert ….

Nous poussons donc jusqu’à Ruffec. Aucune indication. Vu le peu de batterie qu’il me reste, nous décidons de nous séparer : je reste sur place et Jean-Marie va en reconnaissance. C’est alors que l’orage éclate ; décidément, nous ne sommes pas épargnés. C’est un Jean-Marie trempé jusqu’aux os qui me rejoint environ une demi-heure plus tard. Il me trouve dans le même état que lui !
Il a trouvé le camping : on nous attend. Comme il est situé loin de tout, nous faisons les courses au Lidl local puis nous rejoignons le camping vers 15h. Il pleut toujours …. Et cela ne s’arrêtera que vers 16h30. Un rayon de soleil nous incite à sortir tout notre linge mouillé … Nous espérons vivement qu’il pourra sécher. Pas de chance, une petite heure plus tard, ça recommence !!!!


De nouveau, je suis très étonnée lorsque Jean-Marie m’apprend que nous avons parcouru 95 km aujourd’hui ….

12 juin 2012

Rien ne va plus !

Bonsoir,

Des nouvelles un peu moins réjouissantes aujourd'hui. Le vélo de Régine est hors service, probablement une panne électrique !
Réparable ??? De toute façon pas avec les moyens du bord !

C'est donc un repos forcé à Sireuil, en attendant de voir si le vélo peut être remis en état dans les jours à venir.

A très bientôt, peut être avec de meilleures nouvelles.

ThéO.

11 juin 2012

Encore de la flotte !

Bonsoir,

aujourd'hui, le message est arrivé tardivement, certainement parceque la route à été longue.
94 km pour arriver à Ruffec, étape entrecoupée de 3 averses et un orage !

Décidément, la quête du soleil n'a pas encore rencontré de succès. Ce n'est pourtant pas faute de filer plein sud.

ThéO.

 

10 juin 2012

Huitième étape : Buzançais – Montmorillon Total km 697

Quelques petites averses viennent contrarier le séchage du linge mais la nuit reste sèche.
Ce matin, nous décidons de nous lever assez tôt compte tenu de la météo annoncée. Nous plions humide tout de même et nous quittons le camping à 6h45 sous un ciel menaçant et un petit crachin.

Nous prenons la direction de sud-ouest ; ça roule très bien jusqu’à Mézières en Brenne. Puis, vers 8h30, la pluie attaque en force et ne nous quittera plus. En sus, il fait froid.

A la petite ville de Le Blanc, nous nous arrêtons devant l’intermarché où JM fait de petites courses.
Nous sommes accostés par un homme qui nous demande si nous sommes belges. Il nous pose quelques questions sur notre voyage et nous souhaite beaucoup de courage et de bonnes vacances. Lui aussi est belge et est certainement en vacances dans le coin. Cela fait chaud au cœur.

C’est toujours sous une pluie battante que nous faisons route vers Montmorillon où nous arrivons complètement trempés et transis de froid vers 12h30.
Personne à la réception ; nous trouvons abri sous l’auvent des sanitaires où nous déjeunons.
Ensuite, après quelques hésitations, nous décidons de monter la tente dans les sanit avant d’aller la placer à un rare endroit non inondé …. Il faut faire vite ! Enfin, nous arrivons à entrer tout notre matériel sans le mouiller. Ce n’est vraiment pas évident de monter une tente sous la pluie !!! J’espère ne pas devoir faire cela trop souvent.

C’est une surprise pour moi lorsque Jean-Marie me dit que nous avons parcouru 83 km en cette matinée … Je ne m’en suis pas rendu compte. Il faut dire que dans les conditions que nous avons eues, nous roulons tête baissée et nous ne nous laissons distraire par rien. Quasi pas de photos non plus, nous n’avions pas le cœur à ça ….

Mais voilà, malgré tous ces aléas, le moral reste positif. Nous éclatons parfois de rire rien que de nous voir dégoulinants ….
Nous espérons que demain sera meilleur. Si ce n’est pas le cas, nous ne savons pas encore si nous quitterons ce camping ….
Si vous voulez le savoir rendez-vous demain soir !

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