26ème étape Navarrete - Santo Domingo de la Calzada. Total Km 2230
Jean-Marie passe une bonne nuit malgré le vent. Nouvelle chance ce matin, tout est sec au moment du pliage. Après avoir pris son petit déjeuner composé comme chaque matin, de flocons d'avoine à l'eau, sans sucre, il monte en selle et démarre à 8h30. Le ciel est bleu, il fait un peu frais et un vent de travers souffle modérément.
Après quelques kilomètres, c'est soit l'autoroute soit un grand détour par le sud. Jean-Marie emprunte le chemin des pèlerins qui ne tarde pas à être caillassé. Plusieurs vélos chargés font comme lui. Mais voilà, si JM a une très bonne randonneuse, avec de solides pneus, ce n'est pas un vtt, donc, il est obligé de mettre pied à terre à de nombreuses reprises.
Il arrive enfin à Ventosa avec son église perchée. Sur la place, beaucoup de pèlerins se reposent. Un couple de jeunes à vélo propose une barre de céréales à JM; ce n'est pas de refus compte tenu du crapahut qu'il vient de faire.
Ensuite, il file par la N120 jusqu'à Najera où il se met à la recherche d'un magasin d'alimentation. Il ne trouve rien! Partout des fabriques de meubles! Jean-Marie découvre, par hasard, la capitale du meuble espagnol.
Sorti de ce patelin, une excellente route l'amène, peu avant midi, à Santo Domingo de la Calzada. Prévoyant, il fait ses courses pour la journée. Il trouve une table au bord du Rio Oja qui est presque à sec, et profite de ce confort pour manger.
Le voilà de nouveau sur l'autoroute (oui, en Espagne c'est autorisé) qui se transforme en route. Vers 14 heures, il arrive à Belorado et se met à la recherche d'un camping. Après s'être renseigné auprès de plusieurs personnes, il s'avère qu'il n'y a pas de camping dans ce village.
Là, c'est la tuile! Que faire? Trois solutions s'offrent à JM :
- Continuer jusqu'à Burgos : 45 km sur des routes inconnues ...
- Faire du camping sauvage ... mais, d'après ce qu'il a lu sur internet, les espagnols n'apprécient pas ça.
- Retourner sur ses pas jusqu'à Santo Domingo où il sait trouver un camping. 23 km sur une route connue.
Après avoir pesé le pour et le contre, et vu l'heure, Jean-Marie opte pour la troisième solution. Il connaît la route qui n'est pas très méchante. Il y arrive à 15h45 avec 96 km.
Eh oui, c'est cela l'aventure .... rouler et revenir sur ses pas, tourner en rond parfois ... C'est le lot du baroudeur ....
Toute la journée, le soleil un peu voilé est présent, c'est agréable. Malgré un vent de travers, JM a roulé d'enfer.
Le camping est un vrai village bâti en cahutes préfabriquées, Il est loti en résidences secondaires. On a octroyé à JM, un coin de pelouse où il a pu planter sa tente. Il est le seul vélo et aussi la seule tente! Il peut donc se reposer en toute tranquillité.
Demain, il reprendra la route vers Belorado. Après ... à découvrir demain soir ... Bonne nuit à vous tous et à demain. Régine.