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France et Europe à vélo
27 juin 2013

26ème étape Navarrete - Santo Domingo de la Calzada. Total Km 2230

Jean-Marie passe une bonne nuit malgré le vent. Nouvelle chance ce matin, tout est sec au moment du pliage. Après avoir pris son petit déjeuner composé comme chaque matin, de flocons d'avoine à l'eau, sans sucre, il monte en selle et démarre à 8h30. Le ciel est bleu, il fait un peu frais et un vent de travers souffle modérément.
Après quelques kilomètres, c'est soit l'autoroute soit un grand détour par le sud. Jean-Marie emprunte le chemin des pèlerins qui ne tarde pas à être caillassé. Plusieurs vélos chargés font comme lui. Mais voilà, si JM a une très bonne randonneuse, avec de solides pneus, ce n'est pas un vtt, donc, il est obligé de mettre pied à terre à de nombreuses reprises.

Il arrive enfin à Ventosa avec son église perchée. Sur la place, beaucoup de pèlerins se reposent. Un couple de jeunes à vélo propose une barre de céréales à JM; ce n'est pas de refus compte tenu du crapahut qu'il vient de faire.
Ensuite, il file par la N120 jusqu'à Najera où il se met à la recherche d'un magasin d'alimentation. Il ne trouve rien! Partout des fabriques de meubles! Jean-Marie découvre, par hasard, la capitale du meuble espagnol.
Sorti de ce patelin, une excellente route l'amène, peu avant midi, à Santo Domingo de la Calzada. Prévoyant, il fait ses courses pour la journée. Il trouve une table au bord du Rio Oja qui est presque à sec, et profite de ce confort pour manger.  

Le voilà de nouveau sur l'autoroute (oui, en Espagne c'est autorisé) qui se transforme en route. Vers 14 heures, il arrive à Belorado et se met à la recherche d'un camping. Après s'être renseigné auprès de plusieurs personnes, il s'avère qu'il n'y a pas de camping dans ce village. 
Là, c'est la tuile! Que faire? Trois solutions s'offrent à JM : 
- Continuer jusqu'à Burgos : 45 km sur des routes inconnues ...
- Faire du camping sauvage ... mais, d'après ce qu'il a lu sur internet, les espagnols n'apprécient pas ça.
- Retourner sur ses pas jusqu'à Santo Domingo où il sait trouver un camping. 23 km sur une route connue.

Après avoir pesé le pour et le contre, et vu l'heure, Jean-Marie opte pour la troisième solution. Il connaît la route qui n'est pas très méchante. Il y arrive à 15h45 avec 96 km.
Eh oui, c'est cela l'aventure .... rouler et revenir sur ses pas, tourner en rond parfois ... C'est le lot du baroudeur ....
Toute la journée, le soleil un peu voilé est présent, c'est agréable. Malgré un vent de travers, JM a roulé d'enfer. 
Le camping est un vrai village bâti en cahutes préfabriquées, Il est loti en résidences secondaires.  On a octroyé à JM, un coin de pelouse où il a pu planter sa tente. Il est le seul vélo et aussi la seule tente! Il peut donc se reposer en toute tranquillité.

Demain, il reprendra la route vers Belorado. Après ... à découvrir demain soir ... Bonne nuit à vous tous et à demain. Régine.

 

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26 juin 2013

25ème étape : Puenta la Reina - Navarrete. Total Km 2134

La nuit est très venteuse, ce qui n'empêche pas Jean-Marie de dormir un peu. Ce matin, il est frais et dispos lorsqu'il replie, oh bonheur!, une tente sèche.  Il monte en selle à 7h35.
Pour changer ... ça grimpe tout de suite; comme échauffement, ce n'est pas mal! Plein de choses rendent ce début de journée agréable : il fait bon, il n'y a pas de circulation car une autoroute non payante passe juste à côté, le pancartage est très bien et une bande blanche au sol délimite la partie réservée aux cyclistes. (cela sur toutes les routes espagnoles).

Il arrive à Estella, petite ville très jolie où, prévoyant, il fait ses courses pour toute la journée. Ensuite, c'est une succession de montées et de descentes, toujours sans circulation. Quand ça monte beaucoup et longtemps, il utilise son vieux truc déjà mis en pratique dans l'Aubisque et Peyresourdes : il rythme sa respiration avec son coup de pédales et laisse errer sa pensée ailleurs. Cela marche vraiment! 
Il passe à Los Arcos; il traverse de très beaux villages qui se laissent photographier. Vers 12h30, il s'arrête à Sansol pour manger. Que de pèlerins! il en compte environ une trentaine en une demi-heure! Il a même vu un couple de chinois!

Il reprend la route et entre dans la ville de Logroño. C'est grand; il roule au pif dans les rues piétonnes et découvre une très belle cathédrale qu'il ne manque pas de photographier. Il se met ensuite à la recherche d'une sortie. C'est assez compliqué. Il ne trouve qu'une seule issue : l'autoroute! Rassurez-vous, il n'est pas seul, un autre cycliste le précède. Apparemment, c'est la seule façon de quitter cette ville. Une bande est réservée aux cyclistes. Il l'emprunte sur environ trois kilomètres. 
Il quitte l'autoroute et la route qu'il suit se rétrécit rapidement puis devient empierrée et se transforme carrément en une piste dans les vignes; c'est très escarpé et raviné. Jean-Marie ne peut plus continuer ainsi, il descend de vélo et pousse. Si l'on sait que sa machine avec son chargement pèse une trentaine de kilos, on imagine la difficulté. Il croise un vététiste qui dégringole dans les cailloux. Un peu plus tard, il abouti à un chemin empierré puis recouvert d'un bitume grossier ... Son calvaire dure un kilomètre.

Il arrive enfin à Navarrete sur une très belle route. Le camping est bien signalé, il se trouve trois kilomètres plus loin. Il y arrive à 16 heures et 90 km au compteur.  Trop content d'être là, la première chose qu'il fait est de se payer un bock d'un demi litre de bière très fraîche! Comme il fait chaud et que l'étape a été dure, ça fait du bien.

Aujourd'hui, le vent s'est calmé et le soleil, assez fort est présent, même encore ce soir. Jean-Marie est en super-forme, pas trop fatigué malgré la difficulté de la route.. Pas de problème mécanique non plus. Que demander de plus?
Ce soir, souper puis étude de la carte pour définir l'itinéraire de demain. Les campings sont rares dans la région. Pour connaître sa prochaine destination, je vous donne rendez-vous demain soir. Bonne nuit à tous et à demain. Régine.

25 juin 2013

24ème étape : Espinal - Puenta la Reina. Total Km 2044

La nuit est très froide, à la limite de la gelée! Ce matin, Jean-Marie plie quasi sec et enfile sa tenue longue tant le vent est glacial. Il démarre à 8 heures.
Le soleil est présent mais ne peut lutter contre le froid du vent du nord, heureusement favorable à notre voyageur.
Il descend dans une vallée très encaissée en flirtant avec une rivière qui prend sa source dans un lac, en empruntant la NA172 puis une autre, pour arriver à Ekay de Longuida. Il lui faut passer un petit col et un tunnel, heureusement pas trop long.

Il passe ensuite à Urroz par la NA150 et bifurque ensuite par la NA234 qui l'amène bien plus tard au pied de Tiébas. Il lui faut chercher un magasin d'alimentation; pour cela, il grimpe vers ce village perché, y passe et ne voit aucun commerce! Que faire d'autre que continuer?  Campanas est sur sa route. Il est midi quand il l'atteint, et encore rien à se mettre sous la dent! Il entre dans une station service et y trouve tout ce qu'il cherche. Il achète tout ce dont il a besoin pour toute la journée, car c'est désert dans la région.

En reprenant la route, il aperçoit Pampelune loin derrière lui; Il l'a évitée, comme il évite autant que possible toutes les grandes villes.
Un peu plus tard, il s'arrête à Enériz pour manger. Il prend son temps car ce matin, il a roulé d'enfer!
Il remonte en selle et arrive à Puente la Reina, petite ville médiévale avec de petites rues typiques. Il visite et n'oublie pas de prendre de nombreuses photos.

Çà et là, des pèlerins, reconnaissables à leur équipement, progressent sur le camino. Un panneau indique un camping. Une piste empierrée absolument infâme l'y conduit. Tout d'abord, il arrive sur un site principalement réservé aux pèlerins; il y en a déjà quelques-uns. On lui désigne le camping un peu à l'écart.

Ils sont deux au camping : un hollandais et notre compère. Bien installé, avec une table! Il est super-tranquille et pourra ainsi bien se reposer. Il regarde son compteur : 83 km et 17,2 de moyenne!
Le ciel est resté bleu  la journée, mais le vent froid du nord n'a pas arrêté de souffler. Afin de ne pas gaspiller cette énergie, de nombreuses éoliennes tournent inlassablement sur les hauteurs.

Demain, il continuera vers Saint-Jacques de Compostelle sur les routes espagnoles. Nous serons nombreux à le suivre! Bonne soirée à tous et à demain. Régine.

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