Ce que Jean-Marie veut .....

Il a plu toute la nuit; Jean-Marie a très peu dormi. Toutefois, il plie sec ce matin et prend la route à 7h20 sous un ciel dégagé.
Direction Horb am Neckar, Rottweill ( Comme Jean-Marie a peur des chiens, je l'avais mis en garde hier s'il passait par là!!),
et la source du Neckar, Villingen-Schwenningen.
Tout ce chemin a été agréable, pas très chaud, mais sec. Ce n'est déjà pas mal!

Là, il se renseigne auprès d'un homme assez âgé, pour trouver un camping. Cet homme parle un peu français (ouf!). (Il se présente comme ancien sous-préfet). Pas de camping avant Donaueschingen! Très aimable, il ne trouve pas mieux que de "montrer" le chemin à Jean-Marie : suivez-moi, je vous mets sur la route. Et Jean-Marie de le suivre : lui en voiture, ce qui était très embêtant pour les autres automobilistes!

Enfin, voilà Jean-Marie sur la route vers la source du Danube. Il a fait beau toute la journée, c'est sans doute pour cela que la pluie s'est rappelée à son bon souvenir!!!    A 16h30, c'est l'averse terrible!!! Et froide!!!!!  (la grosse drache comme on dit chez nous!)
Jean-Marie doit s'arrêter pour tout planquer dans les sacs étanches.

Arrivé à Donaueschingen il se renseigne de nouveau pour le camping. Il n'y a qu'un seul camping dans le secteur, et il est assez difficile à trouver; il se situe à quelques kilomètres de l'agglomération.

Il est 18h15 quand il arrive, avec 147 km au compteur. Il est content d'être enfin là, il est assez fatigué, car, quoiqu'on en pense, la route n'est pas toujours plate! il y a des dénivellations jusqu'à 15%!
Comme il fait relativement beau, le campement s'est transformé en séchoir : tout est étendu!
Heureusement, Jean-Marie a la possibilité d'écouter encore la radio en français. On n'est pas si loin de la frontière!

Demain, il s'achètera une nouvelle carte du secteur et, peut-être, des lunettes.
Nous espérons que sa nuit sera enfin bonne.

Camping : 10,50€

Pas de panique, tout va pour le mieux.
Après avoir bien inspecté son "territoire", Jean-Marie remarque que son "saule" est en fait un tilleul, dont les branches tombent jusque sur le sol. Il ne peut avoir meilleur camouflage.
La tranquillité du coin l'incite à monter sa tente, mais, pour ce faire, il attend la nuit noire. Il se couche donc assez tard, avec son taser à portée de main ... et se réveille au petit matin!

La nuit est restée sèche. Il plie et démarre à 7h40.
Après douze kilomètres, il retrouve le Neckar et le suit.
La route est difficile, en raison du passage dans les bleds. Mais il atteint Stuttgart sans encombre et traverse la ville en suivant le Neckar, quasi sans s'en apercevoir.
Vers neuf heures, la pluie se met à tomber et elle ne s'arrêtera que vers onze heures trente.

Souvent les pistes disparaissent et les routes deviennent autoroutes. Il faut alors crapahuter de droite et de gauche avec des montées à fort pourcentage. Ça crève énormément, mais il faut bien y passer.

Vers 15h30, il s'approche de Tübingen : gros problèmes pour atteindre cette agglomération à vélo : tout est fait pour les voitures. Il y arrive enfin en longeant l'autoroute, traverse la ville et trouve un camping à la sortie.
Compte tenu de son état de fatigue, il décide de rester là. Il a tout de même 114 km dans les jambes!
C'est un camping trois *, mais tant pis, il ne peut poursuivre. Il apprécie le repos, malgré les 14€ que lui coûte son emplacement!

Si ce n'est la pluie du matin, le reste de la journée  s'est bien passé. Ce soir, le ciel est de nouveau menaçant et la température baisse. 

Mais, tout va bien, il espère bien dormir cette nuit. Au téléphone, sa voix est claire et ferme : pas de tracas à se faire!
Demain, il espère atteindre la source du Danube; si c'est le cas, ce sera une grande étape!

Note de "service"

Grâce à ThéO, nous pouvons voir la vidéo du départ de Jean-Marie. Pour ce, il vous suffit de cliquer sur le lien, dans la colonne de droite, juste sous le lien de la carte.

Je me suis fait du soucis toute la journée, et c'est le cœur léger que j'achève de vous transcrire ces nouvelles.
Pourtant, avec Jean-Marie, nous avons convenu : pas de nouvelle, bonne nouvelle. Mais bon ....
Bonne soirée à vous tous qui lisez. Merci encore pour votre soutien à JM.           Régine.

Enfin une nuit sèche! Jean-Marie peut dormir dans le calme, donc son repos lui est plus profitable!
Quel pied, ce matin de sortir de sa tente sur un sol sec! Le bouclage des sacs est bien plus facile quand ils ne sont pas mouillés!

Jean-Marie se met en route tranquillement à 7h50. Le soleil n'est pas là, mais il fait bon. Quelques légères averses sans importance ponctueront cette matinée.
Le long du Neckar, les pistes cyclables sont très diversifiées et aléatoires. Jean-Marie arrive à Heilbronn, ville assez importante, qui demande du temps pour être traversée.

Jean-Marie se renseigne très souvent sur la route à suivre, tant le Neckar a d'affluents; on se perd (trop) facilement; de plus, la traversée des villages n'arrange rien, la piste est difficilement repérable. Une personne interrogée arrache une feuille d'un carnet et lui fait un petit plan!
Il poursuit sa route au hasard vers Stuttgart. De toute façon, après s'être renseigné à plusieurs reprises, il doit se faire une raison : il n'y a pas de camping dans le coin!
Il s'arrête à une station service pour acheter une carte détaillée de la région ainsi qu'un jus de pommes : les gourdes sont vides!

A 18h30, après 156 km, il s'arrête à Ludwigsburg et trouve un coin tranquille entre la gare, l'école et le stade. Il s'installe discrètement sous un saule pleureur qui le cache des regards. Heureusement, il ne pleut pas!
Il entre dans un bistrot pour faire le plein de ses gourdes, ce que la patronne fait très serviablement; il aura ainsi de l'eau pour se laver!
Plus de huit heures sur le vélo! Jean-Marie sent la fatigue.
Il n'a pas le choix, il veut s'arrêter avant d'arriver à Stuttgart, ville trop grande pour être encore traversée ce soir.
Il attend la nuit pour monter la tente ... s'il la monte!  Il est bien camouflé, mais ... sait-on jamais!
Une nuit de demi-veille s'annonce!

Si ce n'est cette histoire de camping sauvage, Jean-Marie a trouvé cette journée très agréable, il a bien roulé, sous un ciel favorable.
Pensons à lui cette nuit, il ne dormira pas beaucoup!

Jusqu'à minuit, Jean-Marie  peut se reposer un peu; après, cela lui devient impossible vu la fureur des éléments. Les orages éclatent, la pluie est très abondante et ne cesse pas un instant. Jean-Marie profite d'une très légère accalmie pour replier vite fait, tout trempé, et il se met en route à 6h50.
Il roule ainsi sous le déluge jusque vers dix heures. Phares oblige, car il n'a pas toujours l'occasion de rouler sur des pistes cyclables.

Imaginez comme c'est agréable de rouler à vélo le long d'une route à forte circulation : voitures mais aussi poids lourds, qui vous arrosent copieusement, comme si vous n'en aviez déjà pas assez de l'eau qui tombe!!!!!

Sur le Rhin, il y a un pont à environ tous les cinquante kilomètres. Jean-Marie traverse le Rhin à Worms puis file plein est pour butter sur la montagne qui lui sert dès lors de main courante jusqu'à Heidelberg.

Il s'arrête dans un village pour faire regonfler ses pneus. Sur les hauteurs, se dressent encore nombre de châteaux tous plus beaux les uns que les autres. Dommage que la pluie vienne gâcher un si beau paysage.
Vers midi, ça va mieux.  Jean-Marie fait une pause à Heidelberg puis poursuit son chemin et, lorsqu'il traverse le pont du Neckar, il est ébloui par la beauté du site. Il suit le cours du Neckar; la vallée est belle. Il s'arrête enfin dans un site exceptionnel qui affiche quatre châteaux sur deux kilomètres : Neckarsteinach.

Neckarsteinach par wikipédia.

Compte tenu de la matiné éprouvante, Jean-Marie décide de s'installer là et de profiter du soleil, enfin de retour, pour tout faire sécher. Il est 15h et le compteur affiche 102 km. Pas mal dans de telles conditions!!!!

Camping : 9,50€

La pluie ne cesse de tomber toute la nuit, ce qui empêche Jean-Marie de bien dormir. et, le rituel de chaque matin, il replie de nouveau humide!
A 6h, il est debout, sous une chaleur déjà écrasante.
Il démarre à 7h40, en vêtements courts.

La descente du Rhin sur les cinquante kilomètres qui séparent Boppard de Bingen, offre un spectacle exceptionnel. Une trentaine de châteaux et des villages fortifiés dans un site de réputation mondiale, voilà de quoi plaire à notre voyageur.
Le seul point noir sont les averses, venues gâcher cette "randonnée".

Une vue de Bingen tirée de Wikipédia.

La suite de cette journée est moins heureuse, le paysage le long du Rhin, sur les pistes cyclables, n'offre plus rien d'intéressant.

La vallée s'élargit démesurément. Jean-Marie arrive à Mayence, petite ville agréable et aérée qui s'étend sur environ quinze kilomètres. La traversée se passe à peu près bien. Jean-Marie consulte sa carte pour se repérer; il redémarre en oubliant ses lunettes de lecture sur le sac ..... perdues!  Heureusement, il a les lunettes "de campagne". Elles sont si petites qu'elles ne peuvent servir qu'en dépannage. Jean-Marie espère pouvoir s'en acheter une autre paire rapidement.
L'abscence temporaire de pistes cyclables fait qu'on se perd facilement. Jean-Marie grimpe quelques raidillons de 11% dans les vignes avant de rétablir son itinéraire en fin de journée sous un soleil de plomb.

A 17h, il arrive à Oppenheim. Après avoir vainement cherché le camping, il s'adresse à deux jeunes qui font aussi du vélo. Tant bien que mal, ils arrivent à s'entendre. Les jeunes lui disent de les suivre car la route n'est pas facile et ils le conduisent au camping, très difficile d'accès. (La barrière des langues n'empêche rien!)

C'est un camping privé; sans aide, Jean-Marie ne l'aurait pas trouvé!
Le patron lui octroie un petit coin de pelouse le long du Rhin. Jean-Marie pose son barda après 124 km, à 10m de la plage.
Il n'y a que des toilettes mais le Rhin est là, il sert de baignoire et de lessiveuse!

Le camping est gratuit, mais le garçon lui désigne une tirelire sur le comptoir!!!

Jean-Marie m'appelle de la plage où il se repose après une longue journée.
Il pense déjà à demain; il doit trouver l'embouchure du Neckar .... "surtout ne pas m'énerver" me dit-il .....

Voilà encore une belle étape de franchie, Jean-Marie a toujours bon moral et est heureux d'être là!
Continuons à le soutenir, il vous remercie tous.       A demain.                      Régine.

La nuit a été longue; impossible de bien dormir lorsque la pluie s'abat sur la tente. Le bruit est insupportable!
Le matin, il faut replier un matériel trempé! Ce n'est vraiment pas la joie, mais bon, c'est ainsi, on replie quand même si on veut progresser!

Lorsque Jean-Marie se lève, il se croit dans les Tropiques, tant il fait moite! la chaleur est déjà présente très tôt!
A 7h45, il quitte le camping de Pünderich et démarre en vêtements courts!

Par les pistes cyclables, il continue à suivre la Moselle vers Marienburg, Cochem, Coblence.
Cette ville n'a pas trop plu à Jean-Marie; en effet, la circulation y est infernale, les indications pas très claires, et il a galéré pour trouver le confluent  Moselle/Rhin. Enfin sur la bonne piste, il poursuit vaillamment sa route sous un soleil de plomb et une chaleur d'enfer. Il suit donc le Rhin et s'arrête dans un camping situé à cinq km de Boppard. Il est 15h et il a parcouru 120 km.

Sur son chemin, il croise énormément de vélos électriques, parfois bien chargés. Sur le coup de midi, des centaines de vélos stationnent devant les bistrots!
Il a pu aussi faire le plein de fruits et légumes frais.

Les châteaux sont très nombreux et très beaux; l'appareil photo n'a pas chômé!
Sur le Rhin, circulent de nombreuses péniches énormes! plus grandes encore que celles qu'on voit ici, sur la Meuse. Je n'ose imaginer .....

La journée a été excellente, le vélo roule bien, JM a la santé et le moral, il fait bon .... Que demander de plus!
Ce soir, à l'heure où il m'appelle, il me dit qu'il fait encore si chaud qu'il est torse nu! 
Je sens dans sa voix, le bonheur d'être là. Et cela me fait chaud au coeur.

Camping : 6,50€

La nuit a été calme, il n'a pas plu et Jean-Marie a dormi quelques heures.
Lorsqu'il se lève au matin, le sol est tout de même humide. Il lève le camp et quitte Rosport à 7h20.
Il prend la direction de Trêves, quitte la Sûre et rejoint la Moselle qu'il va suivre vers Trittenheim, Bernkastel-Kues (wittlich), Zeltingen, Trarbach, Enkirch et enfin Pünderich où il pose sa tente à 16h45.

Il a parcouru aujourd'hui 150 km à travers une très belle vallée sinueuse, dont les deux versants sont couverts de vignobles.  Il traverse nombre de villages et, la plupart du temps, il roule sur des pistes cyclables.

Le temps lui a été très favorable, il fait bien meilleur que hier. Juste une petite averse dans l'après-midi, mais à l'heure où il me parle, le soleil se montre de nouveau. Pour lui, c'est une très belle et agréable journée.

En cours de route, il a perdu un tendeur. Arrivé au camping, il a refait le chemin sur environ 8km mais en vain ....Le patron du camping lui en a filé un vieux, mais encore utilisable. C'est mieux que rien.  Merci beaucoup monsieur.

Voilà une journée bien remplie qui va se terminer par l'étude de l'itinéraire de demain et, j'espère par une bonne nuit.

Camping : 5€

La nuit est fraîche et humide, la pluie se fait entendre régulièrement sur la toile. Jean-Marie dort, comme bien souvent, en "pointillé" ....
Se lever, tout replier en l'état, c'est-à-dire trempé, n'est pas très encourageant. Mais Jean-Marie ne laisse pas tomber les bras pour si peu.
A 7h20, il quitte Neufchâteau sous un ciel brumeux et prend la direction de Martelange.
Il entre au Grand-Duché du Luxembourg et va suivre la vallée de la Sûre toute la journée.
C'est une très belle vallée; Jean-Marie se repaît du paysage. Il s'arrête à Esch-sur-Sûre pour prendre des photos du beau château.
Il continue le long de cette rivière vers Diekirch, Echternach, et enfin, Rosport . Il est 15h30 et il a parcouru 137 km. Il trouve un camping et pose sa tente.
Il est à cent mètres de la frontière allemande.
La première partie de la journée ressemble à celle de la veille : très vallonnée. L'après-midi, le long de la rivière, sera plus facile.
Jean-Marie me dit que les routes sont très belles et (surtout) bien renseignées.

Le ciel couvert du matin a incité Jean-Marie à s'habiller en long; heureusement, car, jusqu'à midi, il fait assez froid. Après 12h30, le soleil se montre timidement, et ce soir, c'est grand soleil. La lessive d'hier a séché en roulant, celle de ce soir est déjà sèche!

Maximum de vitesse aujourd'hui : 60 km/h en descendant sur la Sûre!!!!  (Le baudet est en forme! et son guide aussi!!)

Jean-Marie est content de sa journée, il va très bien et a le moral. Il a très bien roulé et a pu prendre beaucoup de belles photos, ainsi que des films. Mais pour les voir, il faut attendre!
Quand il m'appelle, je lui lis les commentaires; il vous remercie tous pour vos encouragements.

A demain pour la suite ......                                                                     Régine.

Bonsoir,

Le départ a été donné ce matin. Vers dix heures, les vélos sont prêts, les cyclistes aussi. Le ciel est bleu, il fait bon, tout va pour le mieux.
Dans la cour du 10 quai de la Houille, les voisins se sont rassemblés pour dire au revoir et souhaiter bon voyage à Jean-Marie.

Il y a là, Simone, Dominique, Danielle, Jean-Noël et Ankie, Nini, Simon, Coralie et ThéA et, bien sûr Sandra qui ne pouvait pas manquer le départ de son père!
Les appareils photos flashent de partout! Nous quittons Givet vers 10h15, direction Beauraing. Jean-Noël, Ankie et Sandra nous suivent en voiture jusque après Beauraing. (Photos obligent).

Nous poursuivons notre route vers Gedinne puis Bièvre. A peine avons nous quitté Bièvre qu'un violent orage éclate sur nos têtes. Rien pour se mettre à l'abri si ce n'est qu'un bois. Ce n'est guère prudent, mais c'est mieux que rien!
Les éclairs marquent le ciel et le tonnerre fait un bruit d'enfer; un vent violent se lève! c'est la totale.
Nous mettons rapidement nos tenues de pluie, et nous attendons environ trois quarts d'heure pour que ça se calme et c'est sous une fine pluie que nous repartons vaillament. Nous avons déjà fait 37 km.

Enfin, le soleil revient et tout sèche rapidement. Nous continuons vers Paliseul, Bertrix et enfin Neufchâteau, au camping du lac, où nous arrivons à 14h50.
Nous sommes fatigués, ces routes sont très vallonnées!

Coralie, Olivier et ThéA arrivent quasi en même temps que nous, suivis de très près de Jean-Noël et Ankie, et, bien sûr, Sandra.

Jean-Marie monte sa tente, va prendre sa douche, fait sa petite lessive et, nous prenons une petite collation tous ensemble.
L'athmosphère se veut détendue, mais au moment des adieux (il faut tout de même bien se quitter!), les larmes coulent.
Nous rentrons chacun chez nous et laissons Jean-Marie seul sous sa tente. Il va revoir son itinéraire de demain avant de prendre une bonne nuit de repos bien mérité.
Mais avant ça, il a pu vérifier que sa tente est bien étanche; en effet, il vient encore d'essuyer un gros orage.

Bonne route à toi Jean-Marie, nous sommes tous avec toi en pensée. Merci à vous tous qui lisez ce récit, d'encourager Jean-Marie. Les commentaires sont son seul soutien moral!

Bonne soirée à tous et à demain.  Régine.

Camping : 6€ et douche 1€

Pour ceux qui ne me connaissent pas encore, je suis Jean-Marie, ardennais depuis 12 ans. Vous retirez un chiffre au sigle des gothiques, et vous avez mon âge.  C'est mon 3° périple de ce genre (1998 et 2008).

                   Comme la dernière fois, Régine,ma compagne, la chef de la base arrière, alimentera le blog, feuilleton de l'été sur les nouvelles du front que je lui communiquerai tous les soirs!

                   Souhaitez moi seulement du beau temps, je m'occupe du reste!

                   Départ de Givet dimanche 6 Juin vers 10h.