Une nuit tropicale, quelques gouttes de pluie et un vent violent qui souffle durant plusieurs heures, le décor est planté pour une nuit passable. Consolation : ce matin, il plie sec. Le ciel est en partie couvert lorsque Jean-Marie démarre à 6h20.
Il prend la Voie Verte, traverse Chagny et passe de nouveau en Saône-et-Loire. Il continue le long du canal du Centre jusqu'à Fragnes puis Virey-le-Grand et Gercy où il achète le pain et les bananes. Il évite ainsi la traversée de Châlons-sur-Saône.

Il remonte le cours de la Saône. Peu avant Seurre, ville jumelée avec Beauraing en Belgique, et qui a vu naître la maman de JM en 1920, il repasse en Côte d'Or.
Un peu plus loin, il prend la Voie Bleue longeant la rivière; elle n'est pas très bonne, mais elle amène notre voyageur à Saint-Jean-de-Losne où se trouve le canal de Bourgogne.
Une bonne piste notée Euro6 longe la Saône jusqu'à Saint-Symphorien-sur-Saône où Jean-Marie s'arrête pour manger face à la rivière, comme pour lui dire au revoir, car il va la quitter.
Il observe le manège de nombreux vélos chargés qui roulent dans les deux sens, ainsi que le passage de bateaux de plaisance.

C'est avec ces images dans la tête qu'il remonte sur son vélo pour rouler jusqu'à Dole qu'il traverse presque sans s'en apercevoir. Il est passé dans le Jura.
A la sortie Nord de la ville, un camping est signalé. Il fait très chaud, il est déjà 14h30, il est temps de penser au repos. Ok, il s'arrête. 6,95€ au passage et il s'installe tout au fond du camping, sous les arbres, sur un emplacement muni d'une table ... le luxe!
Jean-Marie va ensuite en ville pour faire ses courses du soir. Il en profite pour visiter un peu. Il achète une carte régionale. De retour au camping, il note les chiffres donnés par son compteur : 108km, 6h46 de selle et 15,9 de moyenne ... là, on ne peut rien louper!!!!

Alors que les éléments se sont déchaînés au-dessus de ma tête de 22h30 à 02h00 du matin, sans discontinuer, Jean-Marie, lui, reposait tranquillement dans une nuit chaude et étoilée. Ne fussent les cauchemars qui le taraudent très souvent, et notamment cette nuit, il aurait pu dormir profondément. Ce matin, il plie humide, démarre à 6h20 et prend la direction de Diou puis Pierrefitte-sur-Loire. Il est sept heures. Il avise un magasin ouvert et s'arrête pour faire ses courses de la journée.

Il poursuit sur la Voie Verte jusqu'à Digoin où il tombe sur le pont-canal de 280m qui lui avait donné du fil à retordre l'an dernier. C'est la brocante dans le patelin, mais JM ne s'arrête pas. Il garde le canal jusqu'à Paray-le-Monial; C'est le point le plus au sud de son périple en France. Il y achète son pain. Ça roule d'enfer malgré un léger vent contraire. Il fait très chaud et la piste est super.

C'est toujours lorsque tout va pour le mieux qu'il arrive des impondérables ... Trop belle la piste ... alors, à hauteur de Palinges, elle se transforme en départementale ... Heureusement, il n'y a guère de circulation. Jean-Marie est en Saône-et-Loire. Il traverse très facilement Montceau-les-Mines. A la sortie de Blanzy, il s'arrête pour manger.

Jean-Marie garde le Canal du Centre comme main courante. De temps en temps, il s'arrête pour boire un coca glacé au hasard des points de ravitaillement. Il fait tellement chaud que, vers Montchanin, il voit une station service littéralement prise d'assaut. Jean-Marie roule tranquillement le long du canal lorsque son vélo s'arrête tout seul ... vers Saint-Léger-sur-Dheune, sous un cerisier!  Mmmm quels bons fruits, bien noirs et juteux ...

C'est avec 38° à l'ombre qu'à 15 heures, il arrive au camping de Santenay où l'accueil est chaleureux et le prix modéré : 5,5€. C'est encore un camping "accueil vélos". Dès l'installation terminée, Jean-Marie se permet une bière bien fraîche ... Ouf! Sacrée journée me dit-il. Actuellement, il est en Côte d'Or.
Ce soir, s'il fait encore chaud, le ciel s'obscurcit ... orage? nous le saurons demain ...
En relevant les chiffres de son compteur, Jean-Marie note une étape de 125km, avec une moyenne de 17,8 ...

Bulletin de santé : les différentes blessures subies lors de sa chute sont choses oubliées... Son poignet et sa hanche ne lui posent plus aucun problème; une bonne croûte a envahi son coude, mais il n'en souffre pas. Le moral est à son zénith et la mécanique bien entretenue suit le rythme.

Sur ces bonnes nouvelles, je vous souhaite à tous une bonne semaine dans vos occupations habituelles, mais je vous donne rendez-vous chaque soir sur ce blog. Régine.  

Pas évident de dormir quand la nuit est tropicale et étoilée, mais JM dit qu'il s'est assez bien reposé. Ce matin, il démarre à 6h20 et passe le pont à Givry et se trouve ainsi dans l'Allier (03). Il continue vers Cuffy où il traverse l'Allier (rivière) par un pont-canal de 400m. Il garde ensuite la cyclable du canal et se retrouve aux portes de Nevers. Il se renseigne auprès d'un jeune, il lui faut faire demi-tour . Ce jeune peste contre le mauvais pancartage; tout le monde se perd au même endroit dit-il. Il promet d'y remédier.

Jean-Marie reprend donc la piste du canal ... Pas longtemps ... Ce ne sont plus que des caillasses. Rien d'autre à faire que de prendre le pont et la route. A dix heures, il doit s'arrêter : la chaleur est si forte qu'il se met en débardeur. Il continue et arrive à Decize vers onze heures. Il aperçoit un intermarché et va faire ses courses pour la journée.

Ensuite, il cherche un peu la D216 empruntée l'année dernière. Il mange à Gannay-sur-Loire. La chaleur est terrible. Heureusement, Jean-Marie aime ça! Il traverse Garnat-sur-Engièvre et Beaulon. Effet de la chaleur et de la digestion, Jean-Marie s'endort un instant sur son vélo ... Il s'en faut de peu qu'il quitte la route, mais non, un sursaut et il se dit qu'il doit s'arrêter. Deux bonnes baffes et le voilà bien réveillé! Il poursuit, avec vigilance jusqu'à Dompierre-sur-Bresbre où, avisant un bistrot, il décide de se payer un coca bien frais. La patronne est portugaise ...  La discussion s'engage donc sur le périple de l'an passé. Elle lui indique alors un camping à environ 400m.

Il est 15h lorsqu'il arrive au camping. L'accueil est chaleureux et le prix très abordable (5€). Tout va pour le mieux. Dans une jardinière, un thermomètre indique 41° ... Jean-Marie se rappelle l'Espagne. Il est heureux. A 18h40, il prend une deuxième douche.
Aujourd'hui, il est passé non loin de Jaligny où a été tourné le film "La soupe aux choux".

Bilan de la journée : 121km sous une chaleur terrible, 17 de moyenne.

Dans la nuit tropicale, Jean-Marie a assez bien dormi. Le temps est couvert lorsqu'il se met en route à 6h25. Il passe le Pont-Canal avec un pincement au coeur en pensant à notre escapade de 2012. Le vent est contraire et les routes sont désertes en ce samedi matin. Jean-Marie achète son pain et ses bananes dans un petit commerce de village. Il arrive à Léré, où il essuie quelques gouttes, vers dix heures.

Il retrouve la piste cyclable qui est très bien entretenue; il passe ainsi sans les voir, Cosne-Cours-sur-Loire et Sancerre. Il quitte la cyclable à La Charité-sur-Loire pour acheter une carte régionale. C'est difficile d'accès; il faut passer deux ponts eux-mêmes bloqués par des feux. C'est dire le bouchon créé. Enfin, il trouve ce qu'il lui faut , repasse les deux ponts un peu plus facilement, et rejoint la cyclable. Il s'arrête un peu plus loin, à Marseilles-lès-Aubigny pour manger. Il prend son temps et se met en débardeur tant le soleil est ardent.

Il reprend la piste quand, tout d'un coup, elle devient caillouteuse et herbeuse .... Pffffff......   Une inscription à la craie indique que cette situation ne dure qu'environ 500m. JM continue donc sur cette piste inconfortable et, effectivement, il retrouve le bitume à peu près à la distance indiquée. ouf! C'est mieux ainsi! En arrivant à Fourchambault, il aperçoit un camping. Un coup d'œil sur son compteur : 14 heures ... et 101km ... c'est bon pour aujourd'hui. Il est en Bourgogne, dans la Nièvre. 6,52€ pour le camping tenu par un breton.

Au camping, il rencontre un ostendais avec qui il parle un peu ... Celui-ci est à moto et compte aller à Gibraltar ... JM rencontre aussi un cycliste de Tours qui veut aller à la source de la Loire avec une remorque d'au moins 40kg!!! JM lui montre son vélo et ses bagages et lui déconseille de continuer avec tant de poids.
Aujourd'hui, JM a traversé la Méridienne Verte, ligne imaginaire qui traverse la France de Dunkerque ( Nord Pas de Calais) à Prats-de-Mollo-la-Preste (Pyrénées orientales).

Jean-Marie vous rassure quant aux suites de sa chute : ça va beaucoup mieux, il fait des pompes, donc son poignet va bien; sa hanche lui rappelle de temps en temps qu'elle est là, sans plus. Bon moral, bonne mécanique. Il a eu très chaud aujourd'hui, mais n'est pas incommodé, il aime ça.
Bonne soirée et bon dimanche à tous. Régine.

Nuit froide et étoilée. Jean-Marie a assez bien dormi. Ce matin, il y a beaucoup de rosée et le pliage se fait mouillé. Jean-Marie démarre à 6h25 et décide de traverser la Sologne afin d'éviter la traversée d'Orléans. Il rejoint donc La-Ferté-Saint-Aubin où il fait ses courses du matin. Il retire aussi un peu d'argent. Ensuite il prend plein Est alors que le vent se lève, contraire malheureusement; il arrive à Sully-sur-Loire à midi, où il apprécie la splendeur du château. Il mange un peu plus loin, à Saint-Aignan-le-Jaillard, sous un soleil très dur. Il se met en débardeur.

Il retrouve la Loire qu'il avait quittée ce matin et arrive à Gien par une route bordée de platanes. Il passe sous l'immense pont de chemin de fer ( environ 2km) puis près du camping où il s'était arrêté en 2008. Se souvenant qu'on lui avait demandé 11€ à l'époque, il ne s'arrête pas.
Le vent d'Est s'intensifie avec la chaleur; une pharmacie indique 28°. Il poursuit sa route vers Briare où il atteint le camping à 15h15. Etant donné qu'il se trouve déjà encodé dans l'ordinateur, l'inscription se fait très vite. En effet, c'est la troisième fois qu'il campe à cet endroit lors de voyages à vélo. On lui demande 8€.

Après son installation, il va faire ses courses du soir. Il est bien installé, et rédige son carnet de bord sur une table bleue ... L'heure du bilan est arrivée : 109km avec une moyenne plus faible (15,6) à cause du vent contraire.
Jean-Marie me dit qu'à part son poignet et sa hanche un peu douloureux mais supportable, tout va bien : moral d'acier et mécanique au poil!

Bonne soirée à tous et à demain. Régine.

La nuit est étoilée et froide. Jean-Marie dort peu et plie mouillé ce matin. Il est 6h30 quand il prend la direction de Chenonceaux. Il fait frais, le soleil se lève.
Suite aux pluies récentes, la piste indiquée hier s'avère impraticable. Il faut faire demi-tour et prendre la route. Mais il ne lui faut pas rouler longtemps pour se retrouver dans des travaux. La route est barrée. A cette heure, personne en vue, alors, JM se faufile à pied, entre les machines, les matériaux et les trous ... Le voilà sorti de ce dédale. Il fonce sur Chenonceaux.

Arrivé devant le château, un vigile le stoppe : pas avant neuf heures!. Jean-Marie se rend au village, achète une carte et se renseigne; il passe un pont de pierre et prend le chemin de halage qui le mène pile sur le château. Il est bâti sur le Cher et est très beau. Satisfait, JM prend des photos avant de repartir vers Chenerny (Moulinsart pour les belges). En cours de route, il s'approvisionne en pain et bananes.

Le château est noyé dans la verdure. JM aimerait le photographier, pour cela il faut entrer dans le parc ... Mais on n'y entre pas ainsi! Il faut montrer patte blanche, ou plutôt, il faut ouvrir son portefeuille ... Combien? 9,50€? ben oui, rien que ça ... JM refuse, tant pis ... Il remonte sur son vélo et prend la direction de Chambord. Sur sa route, beaucoup d'autres châteaux entrent dans sa petite boîte.

A Chambord, pas de problème pour entrer dans l'immense parc (qui est en fait une Réserve Nationale de Chasse), où les animaux sont en liberté. Brusquement, il débouche sur le château; c'est à vous couper le souffle, de beauté et de démesure. On peut en faire le tour. Il est midi et JM profite de ce superbe site pour casser la croûte. Il est quasi 13 heures lorsqu'il termine de traverser le parc pour prendre la route de Muides-sur-Loire en espérant trouver un camping le long du fleuve. Il roule vers Saint-Laurent-Nouan puis Lailly-en-Val, et enfin, le lieu-dit "La Croix Blanche".

Un peu distrait et trahi par une haute bordure, Jean-Marie se ramasse une superbe gamelle devant un garage. Heureusement, il était presque à l'arrêt. Mais, avec le poids du vélo, ce n'est pas gratuit. Tout de suite, une femme se précipite pour l'aider. Il préfère se relever seul et y parvient péniblement. Il rassure cette charmante femme et se tâte : rien de cassé, c'est déjà ça. C'est le côté droit qui est atteint. Il a un peu mal à la main (heureusement qu'il a ses gants) , le coude arraché, quelques contusions au mollet et la hanche douloureuse. Mais, dit-il, à part ça, tout va bien!!!

Il est 14 heures. JM décide de s'arrêter. Il fait chaud. Il rejoint Meung-sur-Loire, espérant y trouver un camping. Hélas, il n'y a rien. Que des gens du voyage ... Il se renseigne et on lui indique un camping à Beaugency. Il y arrive péniblement par des pistes infâmes. Il lui faut grimper tout en haut du bled pour trouver un magasin afin d'y faire ses courses pour ce soir. Ensuite, il redescend vers le fleuve qu'il traverse sur un très joli pont romain. Il est 14h45 lorsqu'il arrive au camping sous un beau soleil.

Quelle journée! JM me dit que la beauté des châteaux gomme un peu tous les aléas de ce jour. Il rédige son carnet de route au bar du camping, sous le soleil et devant une bière bien fraîche.
Il me rassure sur son état, en tout cas, sa voix est bien claire; il me dit avoir fait des pompes pour tester son poignet, pas de problème. Il a bien désinfecté ses plaies au coude, rien de grave dit-il. Des égratignures ... Nous le croirons ...

Beaucoup de photos tout au long des 130km de cette longue étape. Et 6,50€ déboursés pour le camping (tiens c'est moins cher que l'entrée à Cheverny!).
Il fait chaud et son linge est déjà sec. Enfin une bonne chose!
Sur ce, je vous souhaite une bonne soirée et vous donne rendez-vous demain. Régine.

Comme annoncé, il a plu cette nuit, mais ce matin, le ciel est calme quand Jean-Marie plie son matériel mouillé. A 6h30, il démarre, en court, toutes lumières allumées. Il doit chercher un peu et, finalement, il retrouve la route de la digue. Il roule ainsi jusqu'à Langeais où il prend sa première ragasse de la journée et où il décide de traverser la Loire pour filer plein sud. Ben oui, en bon amateur de châteaux, Jean-Marie désire aller voir celui de Azay-le-Rideau. En cours de route, il subit sa deuxième ragasse ... et il a l'opportunité de photographier un ... lama ... 
Le château de Azay est un peu noyé dans la verdure, pas d'accès, JM prend des photos à travers la grille. Il se dirige encore vers le sud pour rejoindre le château de Saché. Là, il a plus de chance : il peut entrer sur le site sans problème et ne se prive pas de photos.

Il emprunte ensuite la D17 par laquelle il espère rejoindre Chenonceaux. Hélas, c'était sans compter sur deux déviations perfides. Il a beaucoup de mal pour trouver sa route et se retrouve bientôt à hauteur de Montbazon où il s'arrête pour manger. Il se renseigne auprès d'un automobiliste qui le guide sur la D45. Le vent très fort le pousse à travers une nouvelle averse et c'est tout trempé qu'il arrive à Athée-sur-Cher. Pris dans son élan, il pousse jusqu'à Bléré où il fait ses courses pour le soir. A l'entrée du magasin, une nouvelle et très sévère averse ne le rate pas; c'est tout ruisselant qu'il entre dans le magasin où il est le point de mire de toutes les personnes présentes.

Las de cette météo pourrie, Jean-Marie fait halte à cet endroit. Il est déjà 15h30; c'est le bon moment pour s'arrêter. Une bonne douche chaude lui fera du bien. Un camping accueillant lui tend les bras sous le soleil... Mais ce n'est qu'un leurre, la pluie a vite repris ses droits! Malgré ce mauvais temps et les arrêts aux châteaux, JM a encore fait 119km aujourd'hui!
La tenancière lui demande 6,50€ et lui explique la route à suivre demain pour se rendre au château de Chenonceau.
Vous avez remarqué que JM a quitté un peu la Loire, c'est juste pour aller voir des châteaux dans les environs. Cet itinéraire lui a permis d'éviter la ville de Tours ...

Pour ceux qui ne comprennent pas trop le cheminement de Jean-Marie, je me dois d'expliquer de nouveau son défi. Certes, son but est de rejoindre le delta du Danube qui se jette dans la Mer Noire.
Mais voilà, lorsqu'il a préparé son voyage, Jean-Marie a constaté qu'il existe une piste reliant l'Atlantique à la Mer Noire ... Et pour JM, c'est tout ou rien. Donc, il a décidé de parcourir cette piste d'un bout à l'autre. C'est pourquoi il s'est d'abord dirigé vers l'ouest, afin de prendre la piste à son début, c'est à dire à Saint-Nazaire ...
La première étape de son voyage étant atteinte, il prend la direction de l'Est ... Suivons-le donc ...

Seul dans le camping, durant la nuit sèche et étoilée, Jean-Marie reste aux aguets, son shocker à portée de main. Comprenez qu'il dort très peu. Ce matin, il plie sec et démarre vers 6h30, en court. Il fait doux, le ciel est plombé et il n'y a pas de vent.
Il prend la route des digues, feux allumés; il suit la piste cyclable autant que possible, celle-ci lui fait traverser la Loire à plusieurs reprises puis le conduit vers la corniche angevine. Çà grimpe très dur mais Jean-Marie se sent bien. Il change encore de rive et tombe sur un cycliste qui va à Angers par la Voie Verte. Ils roulent donc de concert et se quittent au lieu-dit Les Ponts-de-Cé.

Jean-Marie garde, un peu malgré lui, la rive gauche et mange à midi au village de La Bohalle. C'est sous un déluge très intense qu'il reprend la route. Heureusement, cela ne dure pas, et grâce au vent, qui lui est favorable, il sèche très vite. Compte tenu de l'heure, il décide de continuer sur cette route. La Loire est continuellement à une dizaine de mètres, digue oblige ... Il passe à Rosiers-sur-Loire et, emporté par son élan, poussé par le vent, il ne s'arrête pas. Çà roule d'enfer!

C'est vers 15 heures qu'il arrive  à Saumur. Il se laisse guider par les pancartes; le camping signalé est un 4 étoiles! Il demande immédiatement le tarif, prêt à aller voir plus loin ... on lui demande 10,50€ ... c'est raisonnable, il prend.
Après son installation, il va faire ses courses du soir au centre Leclerc ... c'est une ville dans la ville ... Il doit chercher pour trouver le magasin d'alimentation! (j'imagine JM à ce moment!) ...

Ce soir, le temps est menaçant. Demain, on annonce une sale journée, JM espère seulement pouvoir plier avant le déluge.
Après avoir pris sa douche, JM découvre une tique sur l'autre jambe! Cette fois, il arrive à l'extraire du premier coup avec sa pince à tiques. Ouf!
Il rédige ensuite le compte rendu de sa journée et constate qu'il a encore avancé de 122km! Belle journée pour lui. Comme il me dit : il fait bon, je me sens bien, un petit vent me pousse, alors, je roule ...
Bonne soirée à tous et à demain. Régine.

Après une soirée fraîche, la nuit s'est avérée chaude. Jean-Marie a mal dormi, mais ce matin, pour la première fois depuis son départ, il peut replier sec. Il démarre à 6h30 en court tant il fait doux. Tout va pour le mieux jusqu'à ce que la quatre voies lui interdise de continuer. Il passe donc par Le Pellerin; ensuite, c'est assez difficile de se repérer. Heureusement, un ouvrier de la voirie le renseigne super bien.
Finalement, il est 9h30 quand il arrive à l'entrée de Nantes. Sa hantise des grandes villes se manifeste, mais tout de suite il repère une piste cyclable qui va lui sauver la vie!!! En la suivant, il se retrouve en bordure de la Loire. Il fait beau et la traversée est agréable.

Il fait ses courses du matin au SuperU local et sort de la ville vers 11h30, toujours sur la cyclable. Il roule ensuite sur une route de digue surélevée puis tombe sur une déviation qui le fait passer par un vignoble où c'est très bosselé. Il prend son temps; il est dans le Muscadet et bientôt dans l'Anjou.

Il mange sur un point haut, au village de La Varenne. Il fait chaud et JM décide de se mettre en débardeur. Il poursuit ainsi sur cette jolie petite route jusqu'à Saint-Florent-le-Vieil, non sans avoir fait provision de photos; surtout des églises qui sont très belles.

Reste à trouver le camping de cette jolie petite ville. Après renseignement, il le trouve enfin, entre deux ponts et entre deux départements! C'est le désert! JM s'adresse à un employé municipal qui nettoie le camping. Celui-ci n'est ouvert que depuis samedi, JM peut s'installer où il veut, il est seul! Tous les locaux sont fermés sauf les sanitaires où il n'y a que de l'eau froide. Mais ça suffit à JM qui en a vu d'autres. Le seul ennui est qu'il ne peut pas recharger ses appareils.

JM appréhendait beaucoup la traversée de Nantes; finalement, il a très bien et agréablement roulé sur les 122km de cette étape, si on en juge sa moyenne de 17,3. Il est actuellement en Maine et Loire.

Anecdote : en 2008, lors de son tour de France, JM avait attrapé une tique et, lors de son retour, je lui avait conseillé de consulter son médecin. Heureusement! Celui-ci lui a donné un traitement d'antibiotiques de trois semaines. Depuis lors, JM se méfie beaucoup de ces petites bêtes.
Ce soir, il en repère une sur une jambe. Muni de sa pince spéciale, il s'évertue à la retirer. Zut, il n'a pas eu toute la bestiole. Impossible d'extraire le morceau qui reste! Que faire? Rien de plus simple : une incision à la lame ... c'est ce que fait bravement JM. Après vérification, il a bien eu tout! ouf!

Sur ce, je vous souhaite une bonne soirée et vous donne rendez-vous demain soir. Régine.

Jean-Marie a peu dormi par cette nuit froide et étoilée. Pliage mouillé. C'est sous un ciel légèrement voilé où le soleil se lève à peine que le départ est donné à 6h25. Il n'y a pas de vent.
Tout de suite, il prend la route de Héric qu'il passe très vite, puis, c'est une succession de petits villages typiques, avec le clocher des églises très hauts et très fins.

Vers 10 heures, le soleil est bien présent et JM se met en court. Il arrive à Campbon et bifurque plein sud sur Prinquiau. Jusqu'ici, tout va bien. JM emprunte alors la D100 qui doit théoriquement le mener au pied du pont de Saint-Nazaire.
Il arrive à Donges avec ses énormes réserves de gaz; il roule encore un peu puis se retrouve dans un cul de sac ...
Ne trouvant pas sa route, il se renseigne auprès d'un cycliste local et retrouve le bon itinéraire. Ce n'est pas très beau! C'est une succession de terminaux (un pour le charbon, un autre pour les céréales, le gaz, et ainsi de suite), il y en a bien une vingtaine! Il y a même un terrain d'aviation. Le port de Saint-Nazaire est énorme!

Finalement, il arrive au pied du pont qu'il avait emprunté en sens inverse en 1998. A cette époque, il était loin de penser qu'il le retraverserait dans l'autre sens 16 ans plus tard!
Après une dure montée sur le pont, l'estuaire de la Loire offre toute sa splendeur. L'appareil photo chauffe dur! Après avoir traversé cet ouvrage monumental de plus de trois kilomètres, il s'arrête pour manger, il est 12h30.
Il retrouve rapidement la route de Paimboeuf où il arrive vers 14 heures au camping. Il a avalé 100km aujourd'hui : encore une belle étape.

Ici, on le déleste de 10€ pour un camping beaucoup moins bien que celui d'hier. Pourtant, les tarifs sont biens différents : tard hier soir, la tenancière est venue trouver JM pour encaisser son dû : 5,60€. C'est à n'y rien comprendre!!!
Jean-Marie me répète à plusieurs reprises que tout va très très bien : le moral et la mécanique. Pour demain, la météo prévoit, dans cette région, une alternance d'éclaircies et d'averses et une légère baisse des températures ... Espérons qu'il ne soit pas trop arrosé!

Bonne nuit à tous, à demain. Régine.