Trente septième étape : Bad Karlshafen Km 4642

La nuit est tempérée, le ciel reste couvert mais sans précipitation. Jean-Marie dort tout de même un peu. Ce matin, il plie enfin du matériel sec et prend le départ à 7h40.
Il fait bon, sans plus. Jean-Marie remonte le cours de la Werra jusqu'à Hedemünden par un radweg assez varié. En entrant dans le village, crevaison de la roue arrière. Il répare sans s'énerver (!) Cela lui prend une quarantaine de minutes. Ensuite, il se renseigne afin de trouver un vélociste pour parfaire la pression des pneus. Grande chance : il y en a un dans le village. Il achète aussi une chambre à air. Il est 10h30 lorsqu'il quitte enfin ce bled.

Il arrive à Hannoversch-Münden, confluent de la Werra et de la Fulda. La réunion de ces deux rivières donnent naissance à la Weser, fleuve qui se jette dans la Mer du Nord. Jean-Marie poursuit son voyage en suivant la Weser, plein nord.

La Weser en aval d'Holzminden Photo Wikipédia

A 13h30, une averse persistante l'oblige à trouver un abri de fortune.
Auparavant, à Bursfelde, deux vélos chargés que Jean-Marie connaît le croisent. Ce sont deux jeunes hommes qui ont campé près de lui à Heringen. Grands signes de reconnaissance et sonnettes!

Une heure après s'être mis à l'abri, la pluie ayant diminué, Jean-Marie redémarre; Il arrive à Bad Karlshafen. En traversant le village, il surprend les deux compères blottis sous une porte cochère, à l'abri de la pluie. Retrouvailles et rigolades de rigueur!
Avec son drapeau français, on ne peut pas louper Jean-Marie!!!

A 16h et 80 km au compteur, il stoppe au camping. Contrairement à hier, la patronne est super gentille.
Il y a beaucoup de monde au camping. Jean-Marie me dit que, si on veut de la place, mieux vaut ne pas arriver trop tard. Tous les campings qu'il a vu le long de sa route sont archi-bondés. Son emplacement se trouve à cinq mètres de la Weser, à côté de la plage.

Camping : 5€

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Comments

[Catetmo]

Miladiou comme le temps et les kms passent on te quitte aux azlentours de 4000 Km et on te retrouve à plus de 4600Km. Décidemment tu vis l'été des contrastes entre la canicule et le froid les patronnes portes de prisons et les sympas, mais qu'est-ce que c'est que ce pays ou les campings n'acceptent pas les campeurs ? je ne savais pas que la canadienne était une maladie contagieuse. Trève de plaisanterie nous admirons toujours ton courage et ton endurance malgré les petits ennuis qui traversent ta route, mais tu fais aussi de chouettes rencontres et c'est le principal. Gros bisous frais et humides de Tournai
Catherine et Monique

[Jean-Noël]

Tout commence par une crevaison réparée avec brio. Bravo à toi JM, j’aurai personnellement déjà jeté mon biclou dans la Meuse, heu non…, plutôt dans la Werra puisqu'elle est ta rivière locale. Le paysage de la photographie postée par Régine ressemble à s’y méprendre à celui de la Meuse à l’approche de Givet. Tu es bien sûr d'être chez les Teutons ? Lol.

Cela a vraiment dû être sympa de retrouver deux potes de vélo et de rire ensemble, cela grâce à ton fanion bleu blanc rouge. Cocorico et vive la France.

Sinon, la plage, le camping, la patronne sympa (pas touche hein !) et une petite femme qui s’occupe à merveille de ton blog et qui pense à toi tous les jours me laisse penser que tu vie une bonne dose de bonheur, serait-ce ainsi le début de la mer de la tranquillité ou celle de la sérénité ?

JN