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France et Europe à vélo
15 juin 2012

Dixième étape : Ruffec – Sireuil Total km 894

Après un pliage sec, nous quittons le camping vers 7h30. Nous prenons la direction de Aigre ; à l’entrée de cette ville, à La Chaussée, nous faisons les courses pour le déjeuner au Casino local.
Nous continuons vers Rouillac puis Châteauneuf sur Charente. Pour ne pas changer, une averse nous tombe dessus. Vers 11h, JM appelle sa maman pour lui donner des nouvelles : tout va bien.
Nous arrivons à Châteauneuf où nous prenons le déjeuner en face de la gare.
 
C’est sous le soleil que nous reprenons notre route vers Barbezieux saint Hilaire où nous avons repéré un camping. Une longue côte devant nous ; je double Jean-Marie. C’est alors que mon vélo émet un drôle de bruit. Je m’arrête et commence à pousser au grand étonnement de JM qui me suit.
Au sommet, j’explique à JM ce qui se passe. Il entend le bruit qu’émet mon vélo.

Que faire : continuer jusqu’à Barbezieux ou retourner à Châteauneuf?
Nous décidons de retourner sur nos pas, l’agglomération est nettement plus grosse et nous avons plus de chance d’y trouver un vélociste.
Il faut pousser dans les côtes ; nous le faisons chacun à notre tour ; il faut dire que le vélo plus la remorque font leur poids … 
Une longue galère commence …

A Châteauneuf, JM se renseigne : pas de camping et pas de vélociste ! On lui indique une réparateur de mobilettes que nous allons voir. Bien que cela ne soit pas de sa compétence, il accepte de démonter pour voir ce qui se passe. Il diagnostique un problème mécanique dans le moteur, sans pour autant pouvoir nous aider plus. Après quelques coups de téléphone, il nous indique un constructeur de vélos électriques à Sireuil, là où nous avons un camping.
Il nous faut encore pousser … Il fait chaud.

Dans un premier temps, nous nous installons au camping. Ensuite, JM part en reconnaissance pour trouver le vélociste en question. Celui-ci est absent ; juste au moment où JM décide de partir, il arrive. Il accepte de voir le vélo.
JM revient au camping me chercher. Nous décrochons la remorque et nous partons péniblement vers le village.
Alors que le vélociste examine mon vélo, JM va faire les courses pour ce soir. Lorsqu’il revient, c’est pour s’entendre dire que ce n’est pas un problème mécanique, mais électrique. Hélas, il n’y a pas de pièces de rechange sur place ; de plus, le vélociste ne connait pas trop bien ce modèle et n’ose pas s’engager à le démonter.
Nous voilà donc obligés de regagner le camping dans le même état et de chercher une autre solution.

Quelle que soit cette solution, notre aventure se termine hélas, dans ce bled de la Charente …

Que faire ?          - Retourner par le train ? la galère, surtout avec les vélos …
                          - Je prends le train et je reviens en voiture pour tout embarquer. Pas vraiment l’idéal.
                           -Nous pensons alors à louer un véhicule. Voilà, oui, nous optons pour cette solution.

JM va trouver le jeune du camping ; il est super et très désolé de nous voir dans ce désarroi. Il fera tout pour nous aider : recherches sur internet, coups de téléphone et même emmener JM à Angoulème chercher ce véhicule.

Il est possible de louer un véhicule à Angoulème et de le laisser dans une filiale à Givet : quelle aubaine ! Mais voilà, pas de véhicule disponible dans l’immédiat. Nous sommes dans l’attente …

Inutile de vous dire que, ce soir, le moral est au plus bas …

Mon rêve de découvrir les Pyrénées à vélo avec l’homme que j’aime se termine. Pendant un an, j’ai pensé à cette escapade. Grâce à mes enfants, à mes voisins si serviables, j’ai pu mettre ce projet à exécution. Et voilà qu’un bête problème de machine brise tous mes espoirs.

Jean-Marie aussi est très déçu ; lui qui étudie la carte, les itinéraires possibles, qui recherche les possibilités de camper, qui prépare le matériel, qui espérait tant partager avec moi le bonheur d’admirer la beauté majestueuse des Pyrénées qu’il affectionne particulièrement… sans compter l’ivresse qu’il éprouve à chaque fois dans ces aventures …

Et vous : vous voilà privés de votre feuilleton de l’été que vous suiviez avec assiduité … 

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