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France et Europe à vélo

20 juin 2011

31 mai et 1er juin : 309km au compteur

Mardi 31 mai 2011



Hier soir, des gens sont passés près de notre bivouac avec un chien en laisse et ... Fifi qui suivait bravement! Non, ce n'est pas Fifi, mais Titi! Il est venu chercher des caresses près de nous ...

L'orage a grondé sur nos têtes; le camping est bien arrosé. Heureusement, nous étions bien à l'abri sous une tente étanche! Jean-Marie est agréablement surpris! Malgré tout, nous avons passé une bonne nuit.

Au réveil, il pleut encore. Nous attendons une légère accalmie pour plier bagages. Nous avons juste le temps de tout ranger avant que la pluie reprenne de plus belle. Vers 8h30, nous prenons la route sous des rafales de vent et de pluie. Pourtant, il fait relativement doux.
La pluie nous quitte peu avant Verdun, ville que nous traversons assez facilement.

La Meuse à Verdun La Meuse à Verdun
Nous continuons vers Saint-Mihiel sous un vent favorable mais froid. Consolation : les routes sont bonnes. Nous arrivons au camping à 12h45. C'est un camping deux étoiles bien entretenu.

Jean-Marie va faire les courses au Lidl local. Aujourd'hui, nous ajoutons 80km au compteur.

 


Mercredi 1 juin 2011

Il a plu cette nuit et le matériel est humide. Nous quittons le camping à 9h30 sous un ciel mitigé. Nous nous équipons de nos tenues longues, car le froid est vif.
Nous nous arrêtons devant un magasin de bricolage où Jean-Marie se procure une prise européenne qui nous permettra de nous connecter sans problème à toutes les prises des campings. Cela nous coûte 5,55€. Certains campings nous la fournissent moyennant une caution de 20€! Mais parfois, il faut attendre jusque 20 heures, l'arrivée du responsable. Avec notre prise, la première chose que nous faisons en arrivant est de brancher la première batterie. En effet, sachant qu'il faut six heures pour recharger une batterie ...

La sortie de Saint-Mihiel est dure : quelques bonnes bosses.
Nous passons à Commercy où nous faisons nos courses.
Vient ensuite la terrible côte après Void-Vacon (2km à 9%). Pour la première fois, j'utilise ma seconde vitesse électrique; (il y en a trois). Normalement, je roule toujours en économique et je joue avec mes vitesses mécaniques. Cette fois, c'est trop dur, à 400m du sommet, j'enclenche ma seconde et tout de suite, je sens la différence.
J'ai une pensée pour Jean-Marie qui n'a que ses jambes! Mais il me suit de près! Le courageux : je l'admire!

 La Meuse à Void-Vacon

Avec un vent favorable et malgré les quelques bosses assez dures, nous avons très bien roulé : 19,1 de moyenne! Et, après 72km, nous ne nous sentons pas trop fatigués. La mécanique s'est bien comportée. Tout est ok.

 




 

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19 juin 2011

Du 28 au 30 mai : 157km au compteur

Ce samedi 28 mai 2011,

l'appartement du Quai de la Houille est de nouveau en effervescence.

En effet, Jean-Marie et moi préparons les bagages. Demain, nous partons pour une petite randonnée à vélo.

Cette année, j'ai suggéré à Jean-Marie de remonter la Meuse jusqu'à sa source. J'avais envie de vivre un peu à sa manière lors de ses périples. Il est d'accord et met au point un petit circuit.

Le grand jour est donc arrivé. Un grand sac qui sera transporté par la remorque, contient le couchage : la tente et sa bâche, les tapis de sol et les sacs de couchage, un sac à gravats.

Dans ses sacoches, Jean-Marie prend ses affaires personnelles, ses appareils (gsm, photo, radio) et leurs chargeurs respectifs. Petit outillage et pièces de rechange.

Dans les miennes, mes deux batteries et le chargeur, mes affaires personnelles (vêtements, médicaments, trousse de toilette, cape de pluie). Il reste une place pour le pain.

Un petit sac supplémentaire servira à transporter les victuailles et sera aussi transporté par la remorque.

Nous sommes prêts!

 

 

Dimanche 29 mai 2011.


Il est un peu plus de dix heures lorsque nous quittons l'appartement pour nous rendre au garage où les vélos nous attendent. Le sac de victuailles va rejoindre l'autre sac sur la remorque. Nous mettons nos casques et nous prenons bravement la route sous un ciel couvert et dans le froid.

On se lance courageusement sur la Voie Verte; le vent, assez fort est contraire. Mais nous roulons opiniâtrement vers le but de notre première journée : Charleville-Mézières.

Peu après Revin, premier changement de batterie. Nous nous remettons en route lorsque nous sommes dépassés par un cycliste pressé qui, nous voyant chargés, nous lance un "bon courage" qui nous fait chaud au coeur.
Tout à coup, ce cycliste s'arrête et se retourne : stupeur! c'est ThéO!!!! Le roublard! Il y a seulement quelques heures, il nous souhaitait bon voyage sur internet!
Il a tenu à nous accompagner pour cette première étape jusqu'à notre point de chute. C'est vraiment gentil de sa part. Merci ThéO.
Il a rejoint Revin en voiture puis a emprunté la Voie Verte en espérant nous rattrapper! C'est chose faite.

A Monthermé, nous cassons gentiment la croûte : bananes et pain. Le soleil fait son apparition.

La boucle de la Meuse de Monthermé. La boucle de la Meuse à Monthermé

Nous arrivons au camping du Mont Olympe de Charleville vers 15h45 après 84km.
L'installation faite, ThéO nous quitte.
Nous nous organisons : le premier jour, nous devons prendre nos marques.
Nous allons bien, le matériel aussi.

 

 

Lundi 30 mai 2011.

 

Pour moi la nuit est bonne malgré mon mal de dos.
Pour Jean-Marie, c'est autre chose : sa sinusite l'empêche de dormir. Ce matin, il se décide à prendre sa cortisone.

Nous replions une tente sèche, c'est un bon début.
Il est environ 9h15 lorsque nous prenons le départ; il fait déjà chaud.
La traversée de la ville ne nous pose pas de problème.
Seul, un petit incident nous a fait perdre un peu de temps ... mais bon, le temps, nous l'avons, ne sommes-nous pas en vacances?
J'arrive à un carrefour lorsqu'un chauffeur de camionette s'arrête à ma hauteur et me dit : "Votre pompe va toucher les rayons" ... et le voilà parti. Je lui crie un merci alors qu'il est déjà loin. Je repère Jean-Marie à quelques centaines de mètres devant moi ... impossible de l'alerter ... en me dépêchant de replacer la pompe, je ne le perdrai peut-être pas de vue. Voilà qui est fait. Avec anxiété (je ne connais pas la ville), je cherche Jean-Marie ... ouf! il s'est arrêté et entame un demi-tour. Je lui fais signe que tout va bien et le rejoins. En passant à sa hauteur, le chauffeur lui a lancé : "votre femme a des problèmes!". Voilà un homme avisé! je remercie vivement cet inconnu.

Nous sortons de Charleville et roulons vers Sedan, ville très aérée que nous traversons sans problème.
A Balan, nous nous arrêtons devant un "Aldi". Jean-Marie fait les courses pendant que je surveille les vélos. Ce sera chaque fois comme ça. Heureusement, nous n'avons jamais été inquiétés.

Nous continuons notre route : Bazeilles, Mouzon. Nous passons dans le département de la Meuse. Les collines pré-ardenaises, succession de bosses courtes mais dures, et le vent fort et défavorable ne nous épargnent pas. Nous traversons Stenay et arrivons au camping de Dun-sur-Meuse vers 15h15, sous un soleil de plomb, avec 73km au compteur.

Stenay - Hôtel de Ville Hôtel de ville de Stenay

Le camping est un peu la "zone". L'essentiel est que nous y trouvions le nécessaire : douche, wc et surtout, électricité. Nous nous installons au bord d'un petit lac; c'est agréable. Une bière fraîche nous désaltère, ça fait du bien quand il fait si chaud! Je soigne quelques brûlures.
Tout va bien, le matériel est ok et nous aussi!

 

 



28 décembre 2010

Enfin le(s) best of

134 Vidéos, soit plus de 3h de films à visionner, revisionner, révisionner, triturer, découper, arranger, déranger, rerevisionner, supprimer, ajouter, redécouper, réarranger, .....

Tout celà pour me voir afficher sur mon écran: ERREUR, Impossible de créer le clip. Grrrrrrrrr....

Enfin, la thermos de café m'a bien aidé, et voici enfin une compilation qui résumera 7 mois d'efforts (3 sur le vélo, 4 devant l'écran)

A consommer sans modération,

ThéO.

3 septembre 2010

Merci

Merci à toutes et à tous, vous qui m'avez suivi et soutenu tout au long de ce périple un peu entaché par le mauvais temps et les incidents techniques de ma machine! Bien sûr, celle ci est comme moi, elle vieillit!

            Merci à la providence qui m'a maintenu en bonne santé, et sans accident!

            Merci à ma fidèle et dévouée compagne Régine, la chef de la base arrière,
            qui diffusait les dernières nouvelles du front!!! 

            A toutes et à tous,vous avez contribué à l'adoucissement
            de mes moments difficiles.

            Venez nombreux demain samedi. Je sais que je peux compter sur vous.

                                                                   JM

2 septembre 2010

Dernière étape : (72ème) : Givet Km 8376

Pas facile de dormir dans un lit après trois mois passés sous tente. Pourtant, le matelas est très bon, mais voilà, l'environnement est tout autre ... Jean-Marie a quand même dormi un peu. Il faut dire qu'il est un grand insomniaque, vous l'aurez certainement remarqué au cours de ces trois mois.

Pour cette dernière étape, Jean-Marie attend neuf heures pour se mettre en route. Il fait frais, tenue longue obligatoire. Rien à plier ce matin, premier changement dans la routine ...
Pour le début de cette étape, Théo tient à accompagner notre héros pour un bout de chemin. Il aurait aimé le suivre jusqu'à Givet, mais boulot oblige .... Ils se séparent donc juste après Tamines.

Jean-Marie poursuit sa route vers Fosses-la-Ville. Il prend ensuite la direction de Saint-Gérard puis passe à Ermeton-sur-Biert.
Une longue montée l'amène devant le château d'eau devenu célèbre depuis quelques années .... Ceux qui savent comprendront!
De dos d'âne en dos d'âne, il arrive justement près d'une ferme où paissent des chevaux et des ... ânes ... Une belle photo pour se rappeler ce passage.

Une grande descente l'amène à Serville. Il remonte ensuite vers Anthée où il bifurque vers Hastière. Un arrêt pour me signaler qu'il est à Anthée et donc, qu'il sera bientôt là ....
Hi hi hi .... je me trouvais à 200 mètres devant lui ... il ne m'avait pas vue!!!
Quelle ne fut pas sa surprise, lorsqu'il se remet en route de me voir; il n'y croyait pas ....
Il fait beau, nous sommes heureux de nous retrouver.

Voilà, une étape commencée avec un compagnon de route et terminée à deux également .... C'est agréable.
Nous arrivons à Givet vers 13 heures. Jean-Marie a 65 km à son compteur et moi 33.
Il va pouvoir se reposer et ainsi, il sera en forme pour vous recevoir samedi. J'espère que vous viendrez nombreux pour le féliciter.

Un long périple s'achève ainsi. Long, oui, mais ce ne sont pas les kilomètres parcourus qui donnent la valeur à cette aventure. Ce sont aussi tous les à-côtés. A commencer par les campings sauvages, pas toujours rassurants. Les crevaisons aussi ... il en a eu pas mal! Ensuite, et surtout, la météo qui n'a pas du tout été clémente cette année, loin de là! Combien auraient laissé tout tomber. Mais Jean-Marie, malgré quelques moments de découragements bien compréhensibles, a toujours repris le dessus. Parce qu'il a du caractère, mais aussi parce qu'il vous savait derrière lui à l'encourager.
Ce périple, nous l'avons fait tous ensemble. Nous le garderons en souvenir dans un coin de notre tête. Un bon souvenir, une leçon de courage lorsque nous en aurons besoin. Merci Jean-Marie. Et bravo.

Venez voir de temps en temps le blog, nous, ... enfin Théo, mettra des photos lorsqu'il aura dépouillé toutes les cartes mémoires que Jean-Marie nous a rapportées.
A samedi donc. Merci de votre persévérance.

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2 septembre 2010

Soixante-douzième étape

Pour la première fois depuis 3 mois, Jean-Marie a dormi dans un lit, et comble de bonheur, s'est réveillé à l'odeur du café.

Après quelques préparatifs et du délestage (tout l'équipement de camping est bon pour la poubelle), j'accompagne J.M. sur les premiers kms pour le mettre sur la bonne route en évitant les grands axes (impossible de l'accompagner jusque Givet, je bosse cette après midi). Il fait encore frais ce matin, mais le soleil est prometteur.

Dans la côte de Tamines, un photographe nous "croque"

ThéO.

chat_veloGeluck_Embrun2008_1_

1 septembre 2010

Soixante et onzième étape Wagnelée Km 8311

En cette nuit sèche et étoilée, Jean-Marie a bien dormi dans son coin de forêt, seul et tranquille et ... gratuitement!.
Ce matin, il plie sec (enfin!) et se met en route à 7h30.

A peine sorti du bois, pouf! crevaison de la roue avant. Réparation et, enfin, le "vrai" départ à huit heures. Tenue longue de rigueur par ce petit matin frisquet (matins d'automne ...).
Etant donné qu'il n'a pas eu la possibilité d'acheter une carte détaillée, il roule au pif, plein sud, par rapport au soleil.
Il arrive à Leopoldsburg. Ah! ce nom lui dit quelques chose ... il se situe.
Il stoppe dans une station. Miracle, ils vendent des cartes .... il trouve enfin ce qu'il cherche depuis plusieurs jours.

Il fonce ensuite sur Diest où il fait ses courses. Il arrive enfin à Tienen. Là, il envoie un sms (texto en français) à Théo.
Celui-ci l'appelle. Jean-Marie lui explique qu'il risque d'être chez lui dans la soirée.
Aie ... Théo travaille tard cette semaine .... Ils conviennent d'un endroit où Jean-Marie pourra trouver la clef de sa maison.
C'est ok, ce soir, Jean-Marie sait où il campera.

En attendant, il reste du chemin .... Il passe à Jodoigne et fonce ensuite sur Gembloux. Foncer, c'est beaucoup dire : certains tronçons de route sont si déplorables que la vitesse y est limitée pour les vélos dits "de route" .... au grand risque de crevaisons à répétition. Mais pour ça, Jean-Marie a assez donné, alors, la prudence est de mise.

Il fait bon cet après-midi. Rouler dans ces conditions est un vrai plaisir. Jean-Marie arrive à Wagnelée, chez Théo, vers 16h30. Il trouve la clef à l'endroit convenu. Le prix du camping étant plus que raisonnable, il s'installe tranquillement.
Mmmmm que c'est bon de pouvoir se reposer sous un vrai toit après une "randonnée" de 117 km.

wagnel_e_2






C'était la fête à Wagnelée le week-end passé!
Photo Facebook









Anecdote
: A Diest, Jean-Marie rencontre un homme d'environ la quarantaine. Il a lui aussi un vélo chargé. Il explique à Jean-Marie qu'il rentre chez lui, à Gibraltar, après avoir été au Cap Nord! Courageux aussi le mec! Bravo!

Camping : (hihi) : gratuit!


31 août 2010

Septantième étape : Lommel Km 8194

Cette nuit, le ciel est clair .. et il fait très froid. Jean-Marie dort peu. Ce matin, il y a de la rosée et, il replie de nouveau humide. Il prend le départ à 8h15.
Direction générale : Weert. Vingt-huit kilomètres : une bouchée de pain pour Jean-Marie! C'est sans compter sur les interdictions!
Eh oui, la route principale est interdite aux vélos. Il faut donc zigzaguer à mort dans la campagne, ce qui allonge énormément la distance : 50 km!
Peu importe, Il tarde à Jean-Marie de quitter ce pays; d'autant plus qu'il n'a pas trouvé de magasin d'alimentation. Les nerfs déjà malades sont à rude épreuve.

Il passe donc en Belgique par une petite route qui le mène à Bocholt puis à Bree où il trouve un GB. Consternation : lui qui pensait parler français, se trouve encore en pays étranger!!!! Il demande à la caissière s'il est bien en Belgique ... ben ... oui!!!
Ensuite, il se met à la recherche d'une carte du secteur. Rien! Le voilà dans une région inconnue, sans carte . Il roule au pif! Heureusement, sur sa dernière carte, il avait repéré des campings dans la région de Lommel. Et c'est après un très long parcours en forêt, sur un beau revêtement quand même, qu'il arrive au camping à 17 heures. On lui demande 23€ ce qu'il refuse de donner! Il en a marre de tout ça!

Heureusement, il fait beau. Il s'installe en camping sauvage, non loin du camping et pas très loin d'un très grand cimetière militaire. Tant pis! Il a déjà 116 km dans les jambes, et pour aller où?
Jean-Marie trouve que le "pancartage" en Belgique laisse beaucoup à désirer. Il est difficile de savoir où on est. Ça n'arrange rien!
Enfin, l'essentiel est que cette journée a été un peu ensoleillée même si elle est restée froide. Tout a pu sécher.

La suite de son itinéraire est vague. Il espère trouver une carte demain, sinon, il roulera certainement plein sud. Nous en saurons plus demain soir.


30 août 2010

Soixante neuvième étape : Maasbree Km 8078

Comme il a encore plu cette nuit, Jean-Marie n'a pas dormi beaucoup. Ce matin, c'est encore du matériel humide qu'il doit plier avant de prendre le départ à 7h45. Le ciel est clair et il fait froid : tenue longue obligatoire.

Il passe à Bocholt où il fait ses courses tout de suite. Il file ensuite vers Rees où il traverse le Rhin. Un fleuve très large et ... qui déborde ( ben voyons, avec tout ce qui tombe!).
Il continue vers Goch puis Kevelser et traverse la frontière des Pays-Bas à Well.
Il pleut depuis longtemps et trouve abri dans les abribus quand ça dégringole trop. Puis, le soleil se montre timidement.
Vers 13 heures, il traverse une Meuse assez large. Encore une averse, puis de nouveau le soleil. C'est un régime de giboulées.

Il traverse Venray puis Horst. Il fait beau et il a le vent dans le dos. Ça roule d'enfer!
Il remarque une pancarte signalant un camping. Il cherche et ne trouve rien : c'est un camping fantôme! Il continue donc, attentif aux signalisations.
Enfin, une nouvelle pancarte, là, il trouve le camping, mais il n'y restera pas, étant donné qu'on lui demande ... tenez-vous bien ... tous records battus ... 40,50€ ... oui, vous lisez bien!!!!

C'est en courant qu'il quitte ces lieux. C'est un peu le hasard qui le mène à Maasbree où une nouvelle pancarte lui indique un camping. Une seule indication, après, débrouilles-toi! Ce que fait Jean-Marie; après s'être renseigné, il arrive enfin au camping à 17h30.

maasbree








  Maasbree.
Photo : www.muldershof.nl/modules.php






C'est un camping super bien aménagé. Le patron est aussi super sympa. C'est exactement tout ce qu'il faut pour donner un peu de baume au coeur de notre voyageur.
Il fait beau ce soir, ça sèche enfin. Après 133 km dans des conditions pas encore trop belles, Jean-Marie peu savourer un peu de repos ... au sec.

Camping : 6,75€


29 août 2010

Soixante huitième étape : Borken Km 7945

Tout d'abord, un grand merci à tous ceux qui encouragent Jean-Marie. Il en a vraiment besoin; son moral est au plus bas. En lisant ce blog, vous comprendrez pourquoi.

Toujours la pluie cette nuit. Jean-Marie plie mouillé et prend le départ à huit heures, dans un froid glacial.
A peine sorti du camping, il tombe en plein dans les inondations, avec leurs contraintes : routes coupées, déviations, etc ...
Comme il ne lui est pas possible de suivre l'itinéraire si bien préparé la veille au soir, il bifurque vers la frontière allemande. Il traverse Oldenzaal puis Losser. Un gros village frontalier a été sinistré aussi. partout, les pompiers vident les caves, les rues sont encombrées de détritus ....

Il traverse la frontière et se retrouve donc en Allemagne, à Gronau.
13° à neuf heures, 16° à midi. De plus, le vent lui est défavorable.
Il prend la route de Borken sous la flotte qui dégringole encore. Quelle journée! Ce n'est que désolation partout où il se trouve! Il fait cette route d'abribus en abribus .... Ça devient malheureusement une habitude !
Il profite d'une halte pour manger un peu.

Toujours en luttant contre ce vent infernal, il traverse Borken et prend la direction de Rhede.
Peu après la sortie de la ville, il trouve, par hasard, un camping qui n'est pas renseigné sur sa carte. Il est 15h30 et déjà plus de 100 kilomètres parcourus (104 exactement!). Il se renseigne du prix; ça lui convient. Il décide de s'installer.
Une fois de plus, rien n'est sec. Impossible aussi de sécher sur les tendeurs en roulant puisque la pluie ne cesse pas! C'est dire combien ça complique la vie de Jean-Marie! C'est pire qu'en 1998 me dit-il, car il faisait chaud à l'époque. Maintenant, en plus de la pluie, il fait un froid glacial.

Il n'a plus qu'une idée en tête : rentrer. Peu importe l'itinéraire, il prendra au plus court possible.
Ce soir, la pluie tombe encore. Au camping, tout le monde est habillé chaudement. Pensons à Jean-Marie, avec ses vêtements d'été, humides, son duvet qui ne ferme plus, sa tente qui prend l'eau! Quelle galère! Et nous, nous sommes impuissants devant tout cela. Nous ne pouvons que lui souhaiter tout le courage possible. Il doit puiser au fond de lui toute la volonté nécessaire pour terminer ce périple si bien conçu, tant désiré, mais qui a tourné à la catastrophe!

Le 04 septembre, nous pourrons lui offrir une fête grandiose qui lui donnera chaud au cœur. Soyez nombreux à venir le réconforter. Il le mérite!

Camping : 7,50€


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