Quarante huitième étape Zittau Km 5768
Hier soir, Jean-Marie a pris ses hôtes en photo. Quel bonheur de rencontrer de tels personnes dans de tels moments.
Après avoir pris une bonne douche (payée par ses hôtes car c'est une douche à pièces ...), et dîné des victuailles qu'il avait encore dans ses sacoches, Jean-Marie a passé la soirée devant la télévision.
Ils ont regardé la chaîne météo locale qui diffusait des images des inondations, tant en Tchéquie qu'en Pologne et en Allemagne! C'était impressionnant!
Ensuite, il a dormi au sec, sous l'auvent. C'était super bien et il a bien dormi.
La pluie se calme vers 6h30. Jean-Marie plie son couchage et prend son petit déjeuner sans bruit. Ses hôtes ne se lèvent pas avant neuf heures. C'est avec le regret de ne pas avoir salué ces braves gens que Jean-Marie quitte le camping à 7h40.
Devant lui, des routes désolées, des dégâts inimaginables. Tout est désolation, le déluge a frappé fort! L'eau ne sait plus où aller. Les pompiers sont partout pour aider les habitants. Tout est mis à sécher dehors.
Jean-Marie passe à Jablonné v Podještědí et escalade les Sudètes. Il fait bon mais très humide. Le massif est sympa, mais ça grimpe! Ensuite, une petite frontière et ... quelle descente de sept kilomètres sur Zittau. Les allemands préparent là une course de côte pour cet après-midi. Ils mettent des bottes de paille partout ...
Jean-Marie visite ensuite le lieu dit des trois frontières (Allemagne-Pologne-République Tchèque) : c'est l'inondation totale : on ne passe plus! Impossible aussi de changer le restant de ses couronnes, le bureau est fermé car inaccessible.
Hôtel de ville de Zittau.
Photo Wikipédia.
C'est sous le soleil qu'il arrive au camping de Zittau à midi, après 63 kilomètres. Il met le séchoir en place.
Il consacre son après-midi à visiter l'arrière pays. Les inondations de cette nuit ont tout dévasté ici aussi. Que de routes coupées! difficile de rouler dans de telles conditions! Toute la région est sens dessus-dessous. Tout le monde travaille ce dimanche : à dégager, assécher les maisons et leur contenu, couper les arbres tombés, etc ...
Plus tard, Jean-Marie pourra dire : "j'y étais!".
Le patron du camping est très sympathique. Jean-Marie lui fait comprendre qu'il n'a pas d'euros, il paye donc avec le restant de ses couronnes!
Inquiète toute la journée, j'ai reçu un texto de Jean-Marie vers 17 heures : "tout va bien" me dit-il : quel soulagement!
Ce soir, tout son linge est enfin sec. Espérons que demain, la météo lui sera clémente pour qu'il puisse enfin profiter un peu de son voyage.
Camping : 10€