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France et Europe à vélo

29 juillet 2010

Quarantième étape : Schierke Km 4886

La nuit est sèche, mais ce n'est pas pour autant que Jean-Marie dort! Heureusement, il n'a pas besoin de beaucoup d'heures de sommeil. Mais lorsqu'il me dit qu'il dort très peu, je n'ai qu'une crainte, c'est qu'il s'endorme de nouveau sur son baudet! Car ce n'est pas ce baudet-là qui le conduira tout seul! il a besoin d'être guidé!
Soit, ce matin, Jean-Marie prend son temps. Il plie sec et se met seulement en route à 9h20.

Il ne fait pas chaud, mais ça va quand même. Jean-Marie attaque le massif du Harz par le col de Sonnenberg, assez dur, de 19 kilomètres, qui lui rappelle le Grand Ballon. Ça part doucement, 5 à 7 %, puis un passage à 10% et le reste 8 à 9%. Il monte avec le chargement bien sûr! Il est 12h15 quand il arrive au sommet.
Une voiture le dépasse; coups de klaxon : ce sont les deux jeunes (tiens, ils trichent ceux-là!) qui le reconnaissent grâce au drapeau français qui flotte derrière son vélo. Petit palabre et on repart!
Ensuite, c'est la flotte. Et c'est trempé qu'il traverse Braunlage, non sans avoir fait auparavant, une photo du passage de l'ancien rideau de fer.

Il file ensuite vers Schierke au pied du Brocken (point le plus haut du Harz) pour trouver le camping : surprise : 1500m à 12% pour y arriver. Il faut le gagner!
Il est sur place à 14h15. Il a juste le temps de monter la tente pour se mettre à l'abri lorsqu'une nouvelle averse s'abat. Il s'enferme donc et mange un bout.
Ce sera son camp de base pour un ou deux jours.

Il se renseigne ensuite pour faire l'ascension du Brocken. Elle peut se faire de quatre façons : à pied, en calèche, en train à vapeur ou ... à vélo.

_Brockenbahn


Le petit train à vapeur arrive au sommet du Brocken. Photo Wikipédia.











Jean-Marie enlève donc tous ses bagages de son vélo et c'est avec ce vélo allégé qu'il entreprend l'ascension du Brocken. Toujours dans ses souvenirs, c'est le Ventoux divisé en deux : une moyenne de 9 à 10% sur dix kilomètres avec deux passages à 16%!
Et de nouveau une averse pour arroser le tout! Ça gâche le paysage et surtout, le moral.

C'est trempé et gelé qu'il rentre au campement. Quelle journée! Et tout de même 77km au compteur.
Jean-Marie se plaint beaucoup du froid. Il parle d'acheter un polair, c'est dire! Mais malgré cela, c'est d'une voix enjouée qu'il m'a appelée. Il ne m'a pas parlé de son genou, c'est qu'il ne s'est pas manifesté ce jour. 

Ah oui : la patronne du camping est super sympa : ça aide de voir de telles personnes! Ça remonte le moral! Ainsi que vos commentaires bien sûr. Il est heureux que Jean-Noël et Ankie ont trouvé une maison.

Camping : ?


   

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28 juillet 2010

Trente neuvième étape : Osterode am Harz Km 4809

La nuit est sèche, mais le temps se couvre de plus en plus. Jean-Marie dort environ la moitié de la nuit.
Ce matin, il y a de la rosée, Il doit donc une fois de plus plier humide. Il démarre à 7h20.
Le genou va mieux. Il plie davantage, mais ça fait mal. Le démarrage est laborieux, mais au bout d'une dizaine de kilomètres, ça va mieux.
Jean-Marie termine la descente de la Weser à Bodenwerder. Il prend ensuite la direction de Escherhausen.
Il pleut depuis 8h30 et ça n'arrête pas jusqu'à midi et demi.

Jean-Marie continue vers Bad Gandersheim, puis plein sud vers Kalefeld et coupe en direction de Osterode am Harz par un petit col, celui de Nienstedt. Col qui lui rappelle celui de Peyresourde côté Luchon.
Dommage qu'il pleuve encore. A quatre reprises, il sera lavé puis séché!

Osterode harzpr.wordpress.com 
                         osterode

Arrivé à Osterode, il se met à la recherche du camping signalé sur la carte. Il tourne en ville sous un beau soleil (il croit rêver!).
Après plusieurs demandes infructueuses, il tombe sur un homme qui parle français. Après lui avoir indiqué la route à suivre pour arriver au camping, l'homme lui demande ce qu'il fait. Au récit de Jean-Marie, il reste pantois. Il n'a qu'un seul mot : "respekt".

Jean-Marie arrive au camping à 16h45 après une étape de 105 kilomètres. Son genou a suivi le rythme sans trop de mal; la pluie étant bien plus gênante. Il est maintenant au pied du Harz, région qu'il compte visiter dans les prochains jours.

Il vous remercie pour vos encouragements. Pour son genou, l'immobilité n'est pas de rigueur; c'est le temps humide qui réveille de vieilles douleurs dues à l'éclatement d'une grenade, comme le dit Jean-Noël. Ça va se remettre avec le temps, des massages et des anti-douleurs. 

Camping : 12€


27 juillet 2010

Trente huitième étape : Polle Km 4704

Nuit blanche pour Jean-Marie. Son genou droit, qui le travaille depuis hier, lui fait très mal. Séance de massage en pleine nuit, anti-inflammatoire et Doliprane.
Ce matin, malgré tout, il décide de partir quand même. Le pliage est laborieux, c'est sec, heureusement. Il démarre à huit heures. Toujours plein nord en suivant le cours de la Weser.

La selle étant remontée un peu, il ne peut que poser le talon sur la pédale, côté inverse du cale-pied, car le pliage du genou est très douloureux. La jambe gauche fait le principal du travail. L'attelage avance quand même mais ce n'est pas l'idéal; aujourd'hui, Jean-Marie fera une petite étape.

Il traverse Holzminden où il fait ses courses. Il achète aussi un pneu de rechange, type pliable, au cas où; on n'en trouve pas partout et il préfère assurer, compte tenu des événements d'hier.
Au détour du radweg, nouvelle rencontre avec les deux jeunes cyclistes des jours derniers, ce qui donne encore une fois une franche rigolade. Mais compte tenu de son handicap, cette fois, ils le lâchent pour de bon.

A 14 heures, il arrive à Polle où il trouve un camping. Il s'arrête malgré les 62 petits kilomètres du compteur, mais vu les circonstances, c'est déjà très bien!

Polle_bergfried   
Polle. Photo wikipédia.

Sitôt installé, il pratique un cataplasme d'eau hyper salée sur son genou pour le faire dégonfler. Il fera cela au moins trois fois avant la nuit. C'est quelque chose qui marche très bien; je l'ai vu faire cela plusieurs fois ici et c'est radical.

Après-midi, il ne reste pas sans rien faire, il visite un beau château ancien dans le bled.
La journée n'a pas été très chaude, mais il n'a pas plu. Fin d'après-midi, le soleil se montre timidement.
J'espère que son genou le laissera tranquille et qu'il pourra enfin dormir un peu. Il n'y a guère de monde dans cet immense camping. Au moins, il a la tranquillité.

A tous ceux qui aiment regarder les photos : un nouvel album a été publié.

Camping : 6€


 

26 juillet 2010

Trente septième étape : Bad Karlshafen Km 4642

La nuit est tempérée, le ciel reste couvert mais sans précipitation. Jean-Marie dort tout de même un peu. Ce matin, il plie enfin du matériel sec et prend le départ à 7h40.
Il fait bon, sans plus. Jean-Marie remonte le cours de la Werra jusqu'à Hedemünden par un radweg assez varié. En entrant dans le village, crevaison de la roue arrière. Il répare sans s'énerver (!) Cela lui prend une quarantaine de minutes. Ensuite, il se renseigne afin de trouver un vélociste pour parfaire la pression des pneus. Grande chance : il y en a un dans le village. Il achète aussi une chambre à air. Il est 10h30 lorsqu'il quitte enfin ce bled.

Il arrive à Hannoversch-Münden, confluent de la Werra et de la Fulda. La réunion de ces deux rivières donnent naissance à la Weser, fleuve qui se jette dans la Mer du Nord. Jean-Marie poursuit son voyage en suivant la Weser, plein nord.

Weser_bei_Polle
La Weser en aval d'Holzminden Photo Wikipédia

A 13h30, une averse persistante l'oblige à trouver un abri de fortune.
Auparavant, à Bursfelde, deux vélos chargés que Jean-Marie connaît le croisent. Ce sont deux jeunes hommes qui ont campé près de lui à Heringen. Grands signes de reconnaissance et sonnettes!

Une heure après s'être mis à l'abri, la pluie ayant diminué, Jean-Marie redémarre; Il arrive à Bad Karlshafen. En traversant le village, il surprend les deux compères blottis sous une porte cochère, à l'abri de la pluie. Retrouvailles et rigolades de rigueur!
Avec son drapeau français, on ne peut pas louper Jean-Marie!!!

A 16h et 80 km au compteur, il stoppe au camping. Contrairement à hier, la patronne est super gentille.
Il y a beaucoup de monde au camping. Jean-Marie me dit que, si on veut de la place, mieux vaut ne pas arriver trop tard. Tous les campings qu'il a vu le long de sa route sont archi-bondés. Son emplacement se trouve à cinq mètres de la Weser, à côté de la plage.

Camping : 5€



25 juillet 2010

Trente sixième étape : Witzenhausen Km 4562

Bonjour à tous ceux qui suivent encore notre héros de l'été.
Pour Jean-Marie, la nuit est difficile. Le froid l'oblige à se rhabiller en long! Le vent n'a pas arrêté de souffler. Conditions difficiles pour bien dormir.
Ce matin, il plie humide et est sur la route à 8h15.
Quelques kilomètres et le voilà déjà arrêté par une déviation. Il faut consulter sa carte. Un cycliste arrive en face, s'arrête et propose à Jean-Marie de l'accompagner pour le mettre sur le bon chemin. Jean-Marie accepte; ils roulent ainsi une bonne dizaine de kilomètres. Ensuite, le bon samaritain fait demi-tour et reprend sa route! Merci à cet inconnu, il y a encore des gens aimables.

Jean-Marie passe à Gustungen, puis à Creuzburg.  Une deuxième déviation l'oblige à prendre encore une autre route : le col de Großburschla :trois kilomètres de montée à 12%! C'est dur, mais Jean-Marie a la forme!
Il poursuite par Wanfried, puis Eschwege, toujours en suivant la Werra.
Il arrive à Bad Sooden : il y a des flics partout, et des vélos dans tous les sens sur la route. Pas une seule voiture, ni autre moteur. Jean-Marie continue parmi les cyclistes et s'aperçoit que la route leur est réservée, ainsi q'aux rollers, et ce sur 25 kilomètres, jusqu'à Witzenhausen. Jean-Marie en profite pleinement; il n'a jamais vu un tel déchaînement de cyclistes : il y a toutes sortes de vélos, de toutes marques; des enfants aux plus âgés s'en donnent à coeur joie! Il y a des buvettes partout... Il y a à boire et à manger... C'est la fête locale du vélo.

Inutile de dire que le passage de Jean-Marie dans cette foule ne passe pas inaperçu, avec ses bagages et son fanion, il est remarqué et soulève l'hilarité. Un cycliste italien lui demande s'il parle français (rigole!), ils discutent un peu dans la cohue. On ne s'ennuie pas!
Plus loin, il achète un kilo de cerises pour trois euros!

Enfin, à 16h30, il arrive au camping. La patronne est une vraie porte de prison, mais il a son emplacement et le reste importe peu. C'est une grande prairie, il n'y a que six ou sept personnes. C'est tranquille : ça change des deux campings précédents. Espérons que ce calme l'aidera à dormir.  Car, après 132 kilomètres, et une mauvaise nuit, il doit en avoir besoin.

Camping : 10,50


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24 juillet 2010

Journée de repos Km 4430

Il a plu pratiquement toute la nuit. Jean-Marie a dormi, surtout en première partie de la nuit.
La tente fuit légèrement après un certain temps d'arrosage. Pourtant, à Füssen, Jean-Marie a remis de l'imperméabilisant dessus. Surtout sur les coutures. Enfin, c'est comme ça!
Jean-Marie avait étendu son linge à l'intérieur de la tente pour qu'il sèche. Il a dû sortir le linge et éponger le sol ...

Il fait quelques courses au Aldi local, et prévoit le ravitaillement pour deux jours (demain c'est dimanche).
Vers 11 heures, le soleil se montre timidement. Jean-Marie en profite car il n'a aucune prévision de la météo locale. Il se met au travail : le linge est sale et il est temps de le laver. A midi, le camping est un vrai séchoir. 

L'après-midi est consacré à la visite de Heringen. C'est un site de mine de potasse en activité, avec des terrils énormes. Jean-Marie ne trouve pas cela très beau. Il y a même un musée de la mine.
Ensuite, il se repose au camping où il y a beaucoup de monde, assez bruyant (enfants et ... chiens!), mais Jean-Marie me dit qu'il préfère cela au camping d'avant-hier!
Le linge est sec. Tant mieux, le voilà paré pour reprendre le volant ... heu ... le guidon!

Ce soir, sous un faible soleil, le vent se lève; il est fort et glacial.
Jean-Marie se sent en forme et a beaucoup apprécié cette journée de détente.

Camping : 7€


23 juillet 2010

Trente cinquième étape : Heringen Km 4430

Bonsoir à tous,

Hier soir, quand j'ai quitté Jean-Marie, il pleuvait. La pluie n'a pas cessé de toute la nuit. Jean-Marie n'a pas beaucoup dormi malgré sa longue étape. Au petit matin, il semble que ça s'arrange. Mais c'est du matériel humide que Jean-Marie démonte et plie. Il quitte ce camping à 7h30.

Il reprend la route de Meiningen par la haute vallée de la Werra. Pourquoi retourner sur ses pas? eh bien, parce que Jean-Marie veut visiter la vallée de la Werra, comme il l'avait prévu. Il roule jusqu'à Bad Salzungen. Et là, pas de chance pour lui, une déviation le contraint de modifier son parcours et donc de quitter la vallée. Du coup, ça devient très bosselé. De plus, il rate une partie de la descente de la rivière! Voilà de quoi vous casser le moral.

Mais Jean-Marie ne se laisse pas abattre. Il récupère son itinéraire initial une septantaine (pour les français qui nous lisent, environ soixante dix) de kilomètres plus loin.
Entretemps, vers dix heures, une averse rafraîchit si bien l'atmosphère qu'il en fait même froid en cette fin de matinée. Certaines cheminées fument! (Jean-Marie a pris une photo comme preuve!). Quelle différence de température avec avant-hier! Certainement une vingtaine de degrés en moins!

Ayant retrouvé son cours d'eau, Jean-Marie poursuit sa route jusqu'à Heringen où il arrive vers 16 heures. Le camping est bien là et, cette fois, pas de problème, c'est un camping normal!
La pluie est toujours de la partie. L'installation est rapide. Rien ne sèche! Dur pour la lessive!

Heringen_avec_le_mont_Kila
Heringen avec le Salzberg, montagne de potasse.   www.heringen.de/

En plus de cette diabolique déviation, la fatigue de sa longue étape d'hier se fait sentir. Ayant pensé faire une courte étape, Jean-Marie regarde deux fois son compteur : eh oui, il a parcouru 126 km! Du kilométrage qu'il n'avait pas prévu!
Ce soir, malgré le mauvais temps, il a changé ses patins de freins avant. Il était temps! Mais, il ne tenait pas trop à rester dans le camping d'hier, ce matin, il était content de partir.

J'ai conseillé à Jean-Marie de prendre du repos demain. Le fera-t-il? Vous le saurez si vous restez fidèles au poste!
A demain donc, et bonne soirée à tous. Régine.

Camping : 7,50€


 

22 juillet 2010

Trente quatrième étape : Breitenbach Km 4304

Il est tard, mais tout va bien.
La nuit passée a été excessivement chaude : Jean-Marie ne dort quasi pas; il s'asperge régulièrement d'eau et la laisse s'évaporer : c'est vivifiant!  Cette chaleur explique que, à 6h50, Jean-Marie est déjà sur son vélo en train de pédaler vers la ville de Schweinfurt où il espère trouver un vélociste. Après s'être renseigné, il en trouve un et achète donc des patins de freins. Il ne répare pas sur place, et reprend la route vers Bad Königshofen.
Il poursuit ensuite plein nord vers Meiningen, but de l'étape d'aujourd'hui. Il y arrive à 16h30. Il trouve le camping.

C'est là que les ennuis (re)commencent : ce camping est (encore un de plus!) réservé aux seuls camping-cars!!!
Et personne n'a pitié de ce pauvre cycliste qui a déjà autant de kilomètres dans les jambes, sur des routes pas mal bosselées, sous un ciel nuageux, mais une chaleur étouffante. L'orage menace, mais, rien n'y fait. Jean-Marie est prié d'aller voir plus loin!

Plus loin, c'est à dire, une trentaine de kilomètres vers le nord-est. C'est le moral bien bas que Jean-Marie ré-enfourche sa monture pour continuer. Il est 19h30 quand il arrive enfin à Breitenbach. Hélas, il n'y arrive pas seul : la pluie commence à tomber; le temps de monter la tente et tout est trempé!

C'en est assez pour aujourd'hui : Jean-Marie est fatigué, il a faim, mais surtout, il a soif. Cette soif qui ne l'a pas quitté de la journée, malgré les nombreuses gourdes avalées.
De plus, le camping, c'est un peu la zone; il y a beaucoup de gitans. Il pensait se reposer demain, mais il fera quand même une petite étape à la recherche d'un peu de tranquillité.

Croyez-le si vous voulez : après une nuit blanche, 9h32 sur des routes pas toujours faciles, une soif intarissable, Jean-Marie a battu tous ses records. Il a parcouru aujourd'hui, pas moins de 170 km. Oui, vous avez bien lu. Jamais dans ses précédents voyages, il n'a fait une si longue étape.

Alors, Jean-Marie, je te félicite pour ton endurance, ta ténacité et surtout, de garder le moral dans de telles conditions. Je ne t'en aime que davantage. Nous te soutenons tous, moi la première, mais que sont nos encouragements devant les difficultés que tu traverses?  Bravo Jean-Marie, bravo. Régine.

Camping : 6,50€


21 juillet 2010

Trente troisième étape : Schwarzenau Km 4134

Bonsoir à tous,

Jean-Marie a peu dormi malgré les étoiles qui étaient là pour veiller sur lui. Ce matin, il plie sec et quitte le camping à 7h50. A huit heure, il fait déjà chaud, et pas un souffle de vent pour rafraîchir un peu l'atmosphère.
Jean-Marie passe à Ansbach et continue sur la numéro treize; il passe à Uffenheim. Il préfère garder les petites routes pour éviter la circulation; il a déjà à supporter ce soleil qui tape dur! Il boit beaucoup et arrose généreusement sa nuque pour éviter l'insolation.
En longeant la voie ferrée, il arrive dans un splendide village typique moyennageux : Marktbreit. Il est alors au confluent du Main et de l'Aisch. Des vignes (décidément, elles ne veulent pas le quitter! ... ou c'est lui qui est accro!) apparaissent sur les pentes creusées par le Main.
Jean-Marie n'a plus qu'à suivre la vallée plein nord en gardant le fleuve comme main courante.

Markbreit_2
Marktbreit photo tripwolf.com

Jean-Marie passe à Kitzingen puis à Dettelbach. En poursuivant dans la boucle du Main, il trouve un camping tout à fait par hasard, à Schwarzenau, juste avant de traverser le pont. Comme il est déjà 16h30, il se dit que ça suffit pour aujourd'hui, surtout sous cette chaleur torride : 40° certainement! Et 132 km au compteur : ce n'est pas mal! De plus, les patins de frein sont morts : demain, il lui faut en trouver en urgence. Le premier vélociste qui se présente aura droit à sa visite!
Mais, les godasses aussi sont au bout du rouleau. Il faut dire que , il y a deux ans, elles ont déjà fait les 6.000 kilomètres du tour de France ... toujours aux pieds, par tous les temps! Mais, tant qu'il fait sec, elles seront encore de service!

Le patron du camping est très sympa. Pour converser avec Jean-Marie, il parle aussi l'anglais! Mais je pense que Jean-Marie est plus fort en allemand qu'en anglais ... ça doit être comique!

Jean-Marie est très touché par vos commentaires, il vous remercie beaucoup de penser ainsi à lui.

Camping : 7,50€


20 juillet 2010

Trente deuxième étape : Gunzenhausen Km 4002

Jean-Marie a assez bien dormi sous un ciel à damner un astronome. Ce matin, il n'y a pas de rosée, Jean-Marie replie enfin une tente sèche.
Il prend le départ à huit heure, plein nord, avec le soleil et ... un vent contraire assez gênant.
Il roule sur de petites routes de campagne, un peu bosselées, mais peu empruntées des voitures.

Il s'arrête à Möttingen pour acheter une carte détaillée de la région. Il continue son chemin plein nord vers Oettingen in Bayern . Quelques châteaux se laissent photographier ça et là. Les moissons commencent ; Jean-Marie voit une ou deux moissonneuses-batteuses dans les champs d'orge. Les blés doivent encore attendre...

C'est sous un soleil très fort qu'il arrive à Gunzenhausen où il fait ses courses pour ce soir. En effet, il a évité les grandes agglomérations et n'a donc pas trouvé de magasin plus tôt. Il a mangé ses restes ce midi, il est temps de refaire le plein!
Il quitte la ville et trouve un camping le long du lac Altmühlsee à 15h30, après 102 km. Il est très bien installé, dans un coin tranquille, assez loin de la plage. Il fait encore 32° à l'ombre.

altm_hlseeLe lac de Altmühlsee photo google

Plus il avance dans le pays, plus il y a de panneaux solaires. Déjà à Füssen nous avions remarqué que beaucoup de toitures étaient couvertes de ces panneaux. Jean-Marie en voit, non seulement sur les toits, mais aussi des champs entiers ...

Remarque : regardez à droite du blog, un nouvel album est visible, et ce, grâce au travail assidu de Théo que je remercie beaucoup.

Camping : 10,30€


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