Il a encore plu la première partie de la nuit, puis ça c'est calmé. Jean-Marie a pu dormir un peu. Ce matin, la tente est encore humide quand le moment de plier est venu.
Départ à sept heures vers l'isthme de Schaabe, par un petit matin très frileux. Mais, il ne pleut pas; c'est déjà ça.

Jean-Marie traverse Altenkirchen puis file vers le Cap Arkona où il arrive peu avant neuf heures. Il a juste le temps de faire quelques photos du secteur, et notamment des deux phares, avant 9h15, heure à laquelle la pluie s'invite de nouveau.
Il quitte le cap pour revenir à Altenkirchen où il fait ses courses dans le magasin local. Puis il prend plein sud, sous la flotte, en direction du bac qui, en fait, est un bateau à part entière. 2,40€ pour la traversée. Dommage qu'il pleuve, Jean-Marie ne peut profiter pleinement de cette balade en bateau. Beaucoup de voitures traversent aussi. Le bateau fait le plein des deux côtés.

Jean-Marie traverse Gingst puis Samtens et file ensuite vers Stralsund. Sur cette route, il y a une circulation infernale, et, malheureusement, pas de piste cyclable. Mais, il faut dire que les indigènes sont extrêmement prudents et respectent bien les cyclistes.

Ce soir, il reste sur l'île; il traversera le viaduc demain. Il trouve un camping pas très loin, à Altefähr où il arrive vers 15 heures. Il y a à peine une heure que la pluie s'est arrêtée, mais, il fait très froid, ce qui n'arrange rien. L'après-midi sera marqué par des averses ponctuelles. Tout au long de la journée, pendant 107 km, Jean-Marie s'est battu contre un vent de travers. Vraiment, tout pour le dégoûter!!!  Mais il a du répondant et ne se laisse pas abattre!

En chemin, Jean-Marie a vu des choses étranges, notamment des éoliennes qui tournent à une vitesse terrible; en y regardant bien, il remarque qu'elles n'ont que deux pales. C'est tellement peu courant qu'il prend des photos.
Plus loin, il passe devant un banc où sont assis deux hommes en pleine discussion très animée ... quelques coups de pédales et il fait demi-tour en songeant qu'il connaît ces deux zigotos ...
Effectivement : ce sont Laurel et Hardy!!!  Très bien imités!  Et clic de nouveau!

Le viaduc entre Altefähr et Stralsund
Photo Google Maps 







Un moins : Jean-Marie ne capte plus la radio française ... il a la radio locale, mais bon, ...
ll regagne le continent demain, peut-être retrouvera-t-il Europe I ou Inter .... J'espère pour lui, car c'est son seul lien avec la mère patrie.

Camping : 10,50€

Il a plu toute la nuit jusque six heures. Jean-Marie plie quand même sec et démarre à 7h45 après une nuit moyenne.
Dans le matin frileux, il prend la direction de Garz et rejoint la ville de Putbus.
Il lui faut ensuite passer une chaussée pavée, digne du Moyen-Age, sur deux kilomètres. Afin de ménager sa monture, il doit pousser. Il traverse Sellin puis arrive à Görhen vers 11h30.

C'est un endroit qui "pue le fric"! Des hôtels de luxe partout, des boutiques de souvenirs et de fringues; bref, tout ce qu'il faut pour atirer les touristes.
La Baltique est belle depuis cette station.
Il fait alors demi-tour pour aller plus au nord faire le tour de l'île.

Il traverse Binz puis il suit le littoral jusqu'à Sassnitz. La côte est très jolie. Il traverse ensuite le parc national de Jasmund pour se rendre à Nipmerow où se trouve le camping. Il y arrive vers 16h30 après 98 km sous un ciel clément, malgré quelques passages inquiétants. Beaucoup de vent, mais pas de pluie, c'est l'essentiel!

Le camping de Nipmerow









Il faut dire que l'île est grande, immense même! Il y a une circulation intense; heureusement, il y a de très bonnes pistes cyclables et énormément de vélos.
Il discute avec un couple de français qui vient de Strasbourg ... en auto! Ça fait du bien de parler avec des compatriotes!

Camping : 10€

Dans la nuit calme, à demi-étoilée, Jean-Marie a dormi en pointillés.
Ce matin, à sept heures, il fait déjà 22°. Tout est bien sec pour le pliage. Il démarre à huit heures.
En traversant le village de Lassan, il s'aperçoit qu'un magasin est ouvert. Prudent, il fait donc ses courses immédiatement. Plus tard, il se rend compte que tout le monde travaille aujourd'hui.

Il traverse Wolgast et poursuit par le littoral. A Kröslin, il s'arrête pour assister à la mise à l'eau d'un yacht. Petit épisode intéressant. Il continue sa route et arrive à Greiswald où il repère un intersport. Espoir ...
Hélas! dans le magasin, ils ne disposent que d'un seul modèle de tente, intransportable à vélo!
Espoir déçu ... ce sera pour une autre fois ... peut-être ...

Il reprend donc la route, résigné. L'orage menace sérieusement, mais passe à côté.
A force de pousser sur le bouton de son appareil photo, la carte est pleine; il en change donc et entame sa septième (une petite pensée pour Théo; c'est lui qui gère les films et les photos ...)

Il arrive à Reinberg et décide alors de se rendre sur l'île de Rügen par le bateau (Ça change des ponts et Jean-Marie aime ça!). Quatre kilomètres, un quart d'heure, 2,40€ ... et le voilà sur l'île où il se met en quête d'un camping.
Ce sera celui de Zicker, dans une petite presqu'île, au sud.

Après 100 km, il s'installe vers 15h30 au milieu des pins, dans un camping très calme, à cent mètres de la mer Baltique. La visibilité est excellente et Jean-Marie se régale de la vue sur le grand large!

Demain, il compte attaquer le tour de l'île; elle est grande et pense y rester deux jours.

Camping : 8€

Comme prévu, la nuit a été agitée de par les sons de la sono de la fête. Ça se calme vers trois heures.
Ce matin, Jean-Marie plie enfin du matériel sec, après un peu de somnolence en fin de nuit. Il démarre à 8h30, alors que le reste du camp roupille encore!
Il file plein nord vers Pasewalk, Torgelow et Ueckermünde où il arrive vers midi. Il casse la croûte rapidement et reprend la route vers Anklam. Il fait beau, sans plus, une vingtaine de degrés, un soleil très pâle et du vent.
La circulation est d'enfer, des voitures chargées de vélos. Là aussi c'est le chassé-croisé du 15 août.
Beaucoup de voitures de police ...

Jean-Marie continue alors tranquillement sa route jusque Lassan où se trouve le camping. Il y arrive vers 15h30, après une "randonnée" de 115 km.
Le camping est tranquille, seulement une douzaine de personnes. C'est mieux pour pouvoir se reposer.
Tout au long de la route parcourue ce jour, il a encore vu de nombreux parcs d'éoliennes.
Demain, il se rendra dans la ville proche pour faire ses courses et, si possible, acheter cette nouvelle tente que tout le monde lui souhaite!  Mais, c'est jour férié ... enfin, on verra bien.
Ce soir, le temps n'est pas très sûr. Heureusement, ses sous-vêtement ont séché en roulant.

Lassan
Photo  www.denkmal-film.com

Petite anecdote :
A  Ueckermünde, une voiture allemande s'est arrêtée pour le prendre en photo, ou le filmer. Il a tout du routard au long cours.

Camping : 8€

Journée de fous!

Il a plu une grande partie de la nuit. Afin qu'il reste sec, Jean-Marie plie son duvet tout de suite! Ça se calme vers une heure. C'est donc après une nuit quasi blanche qu'il plie rapidement et prend le départ vers 7h45.

Le plafond est très bas : on ne voit pas le sommet des éoliennes. Il y a d'immenses parcs d'éoliennes, Jean-Marie en a compté jusqu'à cinquante dans le même endroit!
Il prend plein nord vers Angermünde ... et la flotte attaque! Ce sera d'abri-bus en abri-bus toute la journée! En plus, le vent est défavorable, et ça tombe sans discontinuer. C'est dur d'avancer dans de telles conditions! Ça lui rappelle la Tchèquie! Quelquefois, il se demande ce qu'il fait là. Le moral en prend un coup! mais, ça passe ... Et, comme il dit, tant qu'il a la santé, ça va.

Vers midi, il s'arrête dans un abri-bus afin de se restaurer un peu. Il mange ses restes. Un jeune, le voyant debout arrive en courant et lui apporte un siège pliable et ... une thermos de thé! Comme ça fait du bien d'avaler un peu de chaud! Merci, merci à vous, inconnu,  qui avez de si bonnes idées! Quel réconfort dans de tels moments!
Jean-Marie arrive très péniblement à Prenzlau où il fait ses courses pour deux jours dans une grande surface. Il n'a pas encore trouvé de tente ... et ... il pleut toujours!

A la sortie de Prenzlau, une déviation oblige Jean-Marie de changer de direction, le voilà reparti vers l'est. Il passe à Schöllm puis reprend plein nord. A 16h30, il s'arrête à Brüssow où il trouve un camping. Comme par enchantement, la pluie s'arrête aussi!  96 km ... et quels kilomètres!
Au montage, un arceau de la tente rend l'âme; il ne peut plus le rafistoler; il le change tout en espérant trouver rapidement une autre tente.

Au camping, il y a de l'animation. C'est très bien pour Jean-Marie, c'est mieux que de se retrouver seul à ruminer! Même si, comme il me dit : "Ça promet pour la nuit!" : c'est la fête de la Trabant; il y a plein d'anciens véhicules, et même des motos. 




Trabant P601L 600 cm³ de 1983
Photo Wikipédia


La Trabant fut construite de 1957 à 1991.







La seule chose que nous espérons, c'est du meilleur temps! Rien qu'un rayon de soleil fait tant de bien, tant au physique qu'au moral! ... Vivre d'espoir ...

Camping : 6€

Oh! Quelle nuit!
Hier soir, peu après 19 heures, un vent très violent se lève; il souffle durant une vingtaine de minutes : si Jean-Marie n'était pas dans sa tente, celle-ci se serait envolée! Suivent, 40 minutes de déluge. Puis, calme plat ... pas pour longtemps!
Vers 20h30 - 21 heures, l'orage éclate de nouveau juste au-dessus du camping. La foudre tombe par deux fois consécutives, à quelques mètres de la tente, sur un peuplier, dans la propriété des voisins, à côté d'une barrière métallique. Jean-Marie a cru sa dernière heure arriver! Mais, comme il dit, ce n'était pas son heure! N'empêche qu'il a eu la frayeur de sa vie!
Un troisième orage éclate encore vers 22h30, très court. Le reste de la nuit est calme.

Le sac à gravats, placé devant la tente a bien rempli son office. Mais la tente, ayant subi un arrosage, et pas des moindres, pendant des heures, a fui quand même pas mal, si bien que le duvet a servi d'éponge.
Au camping, ils vendent beaucoup de matériel, mais pas de tente! Jean-Marie pense en trouver une lorsqu'il sera sur la Baltique.
Fort de tout ceci, le duvet doit impérativement sécher avant ce soir; donc, il faut décoller assez tôt. C'est ainsi qu' après une nuit blanche, Jean-Marie prend un départ très humide, à 7h15.

Il passe à Wriezen puis à Bad Freienwalde, sous un soleil timide. Il casse la croûte à Odeberg et décide de s'arrêter assez tôt pour permettre le séchage de l'ensemble de son matériel. Les sous-vêtements sèchent en roulant, sur les tendeurs. Il ne fait pas très chaud, mais c'est supportable.
Vers 13h30, il arrive à Parstein où il trouve un camping. Il y est très bien accueilli. En deux temps, trois mouvements, le séchoir est en place! Il fait presque beau, il faut en profiter! A 17 heures, tout est sec.

En soirée, le ciel se couvre grave ....
Une petite étape aujourd'hui, vu les circonstances : 85 km. Mais au moins, Jean-Marie peut se glisser dans un duvet sec!

Camping : 6,50€

Toujours sous une nuit étoilée, Jean-Marie n'a dormi que pour faire des cauchemars! Enfin, comme il dit, il a l'habitude!
Il fait déjà chaud tout au matin. Pliage sec et départ à huit heures. Il prend la direction de Francfort-sur-l'Oder.
Quelques kilomètres plus loin, déjà une déviation! et ce sera ainsi tout au long de la journée.
Vers 13 heures, il est à Müllrose où il fait ses courses et en profite aussi pour manger. Il fait très chaud.

Il arrive à Francfort à 14 heures. En le voyant passer, beaucoup de monde lui fait signe et parle français. Dans le secteur, ils doivent se dire qu'il s'est paumé!
Il trouve enfin un pont praticable sur l'Oder. Il traverse et se retrouve en Pologne! Il n'y croyait plus! Mais bon, c'est juste pour dire qu'il y est allé!
Il visite ensuite cette ville de Francfort qui semble d'un autre âge du point de vue infrastructure. Tout y est vétuste.

Francfort-sur-l'Oder

Photo : http://fr.academic.ru/dic.nsf/frwiki

Jean-Marie quitte la ville par le nord et arrive à Lubus où la route est coupée par des travaux. Mais la piste cyclable reste praticable! Heureusement!
Il continue donc sa route et trouve un camping près d'un lac (tiens, encore!) quelques kilomètres plus loin, à Zeschdorf. Il est 16 heures.
Il fait tellement chaud qu'il s'offre une bière bien fraîche! Et bien méritée après 118 km!
Vers 18h15, ça y est, il fait nuit : les éléments se déchaînent; un orage violent éclate. A 19 heures, l'eau tombe encore en trombes! Ça promet une nuit blanche et humide à Jean-Marie!

Camping : 10€

La nuit est étoilée mais Jean-Marie dort peu. A sept heures, il fait déjà bon. Il plie sec et démarre à 7h45.
Etant donné qu'il est limité en carte, il décide de partir vers l'ouest en évitant Cottbus.
Il passe à Calau où il fait ses courses.
Il fait lourd, le temps est un peu à l'orage.
Il traverse l'autoroute à Boblitz pour arriver à Lübben où il casse la croûte et où il a enfin pu se procurer une carte détaillée de la région! C'est tout de même mieux!

Quelques gouttes et un vent violent signalent une queue d'orage dans le secteur. Ça et là, les moissonneuses-batteuses travaillent. Par les petites routes tranquilles de campagne, Jean-Marie poursuit jusqu'au lac de  Groß Leuthen où il trouve un camping. Il a fait aujourd'hui 107 km et dépasse le kilométrage réalisé en 2008! Bravo!

Groß Leuthen : encore un beau château pour Jean-Marie!
Photo : http://www.panoramio.com









Considérations de Jean-Marie :
L' Allemagne de l'est est calme par rapport à l'ouest. C'est un mélange des Landes et de la Champagne.  A l'ouest, seuls les massifs sont boisés, à l'est, la forêt est immense et la culture également. Il y a beaucoup moins de monde et donc, il est plus agréable d'y rouler à vélo.

Il n'est pas très loin de Berlin qu'il évite (une cinquantaine de kilomètres). Il connaît la ville et ne désire pas s'y aventurer à vélo. Demain, il se dirigera plutôt vers l'est.
Cet après-midi, le ciel est menaçant, mais il n'a pas plu.
Jean-Marie reçoit très bien France-Inter. C'est une bonne chose pour lui!

Camping : 12€

Jean-Marie a dormi en pointillé sous un ciel étoilé. Ce matin, il plie quasi sec et démarre à huit heures. Il décide d'aller voir les inondations ...
Il traverse Niesky puis arrive à Rothenburg/Oberlausitz. La route est bien dégagée; il fait beau. Jean-Marie repère le prochain pont pour se rendre en Pologne, celui de Podrosche. Arrivé sur place, c'est un spectacle d'apocalypse. La Neisse déborde partout; le pont est interdit; la police est partout. Il essaye le radweg, lui aussi bientôt coupé. Il doit regagner la grand-route.
Et le pire est à venir.

Jean-Marie continue sa route vers le nord. Arrivé à Bad Muskau, on ne peut passer que par la piste cyclable qui est très surélevée. La route et les jardins sont sous l'eau. Les flics surveillent aussi. C'est le désastre total!
Il prend de nombreuses photos et quelques films.
Ensuite il prend la direction de Cottbus; il traverse Spremberg puis s'arrête près d'un immense lac : le Talsperre Spremberg où il trouve le camping à Bagenz. Il y arrive vers 15 heures avec 110 km au compteur.

L'immense lac de Talsperre Spremberg est un lac de retenue.
Il a été construit pour lutter contre les inondations, pour la production d'électricité, la production d'eau potable et aussi pour les loisirs.





photo :  www-public.tu-bs.de:8080/.../Spree98/spree3.html

Le soleil est présent, ça fait tant de bien. Jean-Marie a traversé une région de pins qui lui ont rappelé les Landes.
Il est bien installé, mais il y a beaucoup de bruit, des bagnoles qui roulent à fond dans le camping ... Heureusement, il n'est là que pour une nuit!

Camping : 8€

Relevé de la presse ce matin :

"La ville allemande de Görlitz, sur la rivière Neisse, était partiellement sous les eaux ce matin après qu'un barrage a lâché en amont, près de Radomierzyce, en Pologne, selon les autorités locales.
"Un raz-de-marée est arrivé en quelques heures sur la ville sans que nous puissions rien faire pour nous y préparer" et le niveau de la rivière est monté de sept mètres. A 40 kilomètres en amont, près de la frontière tchèque, une partie de la ville de Zittau était également sous les eaux ce matin."

Zittau? mais c'est là que Jean-Marie se trouve! Il doit prendre la direction de Görlitz .... Voyons ce qu'il nous dit.

Pour changer, il a encore plu une bonne partie de la nuit. Jean-Marie installe un système de protection devant sa tente avec son sac à gravats; il prend moins d'eau! tant mieux.
Il cesse de pleuvoir vers 6h30. Il plie sec et démarre à 8h30 après une nuit moyenne.
Il traverse Zittau, encore marqué par les inondations. Il prend la direction de Görlitz. Arrivé à Hirschfelde, où il y a la plus grosse centrale nucléaire d'Europe (il compte huit cheminées), une jeune femme le croise à vélo. Elle lui fait signe de s'arrêter. En s'appuyant de la carte, elle fait comprendre à Jean-Marie que la route de Görlitz est absolument impraticable et lui montre un itinéraire plus sûr par les collines de l'arrière pays.
Quelle bonne initiative a eu cette jeune femme!

Tout est sous eau à trente kilomètres en amont de Görlitz, pareil en aval. (Lorsque je l'appelle, Jean-Marie ne sait pas qu'un barrage a cédé; quand je le lui dis, il comprend!).
Il suit donc ce nouvel itinéraire. Les montées sont courtes mais dures. Ça fait mal aux jambes! Mais, il fait bon, c'est la campagne, Jean-Marie prend son temps.

Il passe à Reichenbach où il fait ses courses.
Il casse la croûte aux environs de Gebelzig et pousse jusqu'à un grand lac (le Talsperre Quitzendorf) et il arrive au camping de Kollm vers 15 heures et 90 km. Il reçoit un très bon accueil et est très bien installé.

Il a fait chaud aujourd'hui et Jean-Marie a très bien apprécié cette journée. Que de déviations aujourd'hui, et ça va encore durer des jours et des jours!
Jean-Marie devait passer en Pologne ... Va-t-il modifier son itinéraire? Nous verrons cela demain.

Camping : 8€