Hier, nous avons reconditionné le plus gros de nos vélos. Levés à 06h, nous bouclons nos sacoches avant de prendre un copieux petit déjeuner préparé par Pierre. A 07h, après d'émouvants "au-revoir", nous quittons cette maison accueillante dans un matin frais; le soleil se lève à peine. Merci Pierre, pour ces quelques jours durant lesquels tu as si bien pris soin de nous.
Dans un premier temps, nous prenons la direction de Libourne, puis nous bifurquons vers Branne. Passé cette agglomération, nous devons pendre la D11. Et c'est là que la galère commence! Cette route est barrée ... déviation ... Nous devons couper par de très petites routes, dans les vignes, avec des montées pas possibles. Nous traversons plusieurs carrefours sans aucun pancartage! Comment se diriger dans de telles conditions? Jean-Marie se fie à son pif! il file plein sud, laissant le soleil à sa gauche. On se rétablit enfin vers Targon. Ouf!
Je roule à l'économie et JM prend donc un peu d'avance. A un carrefour, il voit une voiture s'arrêter et un homme en sortir en gesticulant. Ebahi, JM reconnaît Pierre! Avec son petit chien, ils sont venus nous faire un ultime au revoir. Quelle gentillesse. Lui aussi a été gêné par la déviation, et, parmi toutes ces routes, c'est bien un miracle s'il nous a retrouvés!
Nous faisons nos courses du matin à Béguey puis c'est l'arrivée à Cadillac. Nous prenons la direction de Landiras et traversons la Garonne. Les pins remplacent les vignes. A l'entrée de Guillos, un banc et une table nous invitent au repas de midi. Nous y rencontrons un couple de bordelais très sympas qui profitent de l'aire de détente assez vaste pour y éduquer leurs chiens. Après une petite conversation agréable, ils nous souhaitent bonne route.
La chaleur commence à se faire sentir! C'est par un faux plat assez dur et long que nous arrivons au camping de Hostens vers 14h et 86 km. Nous trouvons un emplacement assez ombragé, heureusement! Un voisin nous propose de recharger nos batteries avec le courant de son camping-car. Merci à vous monsieur. Nous nous installons et, pendant que je reste bien à l'ombre, Jean-Marie va faire les courses pour ce soir. De temps en temps, un petit vent nous donne un peu l'impression de fraîcheur.