Bonsoir à tous,

Après une assez bonne nuit, Jean-Marie plie sec et quitte le camping à 6h35. Il fait frais. Il se dirige vers le nord, traverse As, puis Maaseik et se retrouve au Pays-Bas. Comme c'est propre et bien ordonné me dit-il.
Il avance assez vite; toutes les routes sont interdites aux vélos. Il faut prendre l'immense réseau de pistes dont aucune n'est parallèle à la route. Il se perd plusieurs fois, tourne en rond, s'énerve et démoralise un peu. Il faut être indigène pour s'y retrouver, d'autant plus qu'il n'y a aucune indication. Mais bon, il faut avancer! Il se renseigne à plusieurs reprises afin de pouvoir gagner l'Allemagne où, pense-t-il, ce sera mieux.

Il y arrive enfin, non sans mal. Il est déjà 10h30. Là aussi, beaucoup de routes sont interdites aux vélos. Malgré que tout soit bien pancarté, ce n'est pas évident de s'y retrouver. Jean-Marie ne compte plus les détours qu'il fait.
Il arrive à Ratheim où il fait ses courses pour la journée, dans l'éventualité où il ne trouve pas de camping. Il mange dans la foulée, dans un joli petit parc.  

Il continue courageusement, passe à Wasserberg puis file plein nord vers Niederkrüchten. Là, il voit un pancarte indiquant un camping. Il est déjà 15h30, il est temps de s'arrêter. Il s'engage donc à travers bois, parcourt plusieurs kilomètres et ne trouve rien! Il revient donc sur ses pas et retrouve la route. C'est certainement une vieille pancarte qu'on a omis d'enlever! Cela ne fait pas les affaires de Jean-Marie qui en a vraiment marre!

Il continue donc plein nord et se trouve maintenant à Brüggen. Puis, il pense qu'il trouvera certainement plus facilement un camping près de la Meuse. Il oblique donc vers l'ouest, retraverse la frontière et arrive à Zwalmen où, enfin, il peut poser son vélo.
Il est 17h30! C'est une vaste prairie sympathique. L'accueil est super, on l'installe dans un petit coin calme, près d'une espèce de garage à vélos. Il est à cent mètres de la frontière allemande.

Jean-Marie a peur de regarder son compteur. Il a beaucoup tourné en rond aujourd'hui, avec un vent tournant (lui aussi ...). Il est très fatigué et me dit qu'il n'aura pas besoin de berceuse ce soir!

Quelques chiffres : 8,50€    132km    8h20 de selle    moyenne 15,9

Bonne soirée et bon week-end à tous. Et merci pour les commentaires qui font toujours plaisir à Jean-Marie. Régine.

Excellente paella préparée par Théo, arrosée d'un Mercurey 2007 et, vu la douceur du temps, dégustée au jardin.
La nuit a été très moyenne; Petit déjeuner rapide et départ à 7h20.
Théo a pris un jour de congé pour accompagner Jean-Marie sur une partie du parcours. Ils roulent ainsi de concert sur 32km, essentiellement sur le Ravel qui est génial dit Jean-Marie. Ils se quittent et, tandis que Théo revient sur ses pas, Jean-Marie poursuit jusqu'à Landen.

A Landen, il quitte le Ravel pour prendre la route de Saint-Trond, puis continue dans la direction de Hasselt. Il parcourt ainsi 5km puis, la route devient autoroute et est interdite aux vélos! Le voilà obligé de passer par les petits villages. Il s'arrête à Zepperen pour manger et poursuit en passant par Wellen et Kortessem; il traverse l'autoroute à Diepenbeek et emprunte la N2 jusqu'à Bilzen où, par précaution, il fait ses courses du soir.
Le temps, déjà chaud le matin devient de plus en plus lourd. 

A Bilzen, il oblique plein nord vers Zutendaal où, normalement, il doit trouver un camping. Celui-ci n'est signalé nulle part. Jean-Marie doit donc se renseigner, ce qu'il fait au moins cinq fois si pas plus. Il faut dire que, dans ce pays-là, personne ne parle français.
Enfin, c'est sous un soleil de plomb qu'il le trouve, presque par hasard. Et pourtant, il est immense. 

Un coup d'oeil au compteur, il est 15h45. Il s'installe au milieu de bungalows vides à cette saison. Il y a très peu de monde, mais les quelques passants regardent Jean-Marie comme s'il était une bête curieuse. Un grillage autour de son emplacement et il se croirait au cirque, comme le Glaude et le Bombé dans la soupe aux choux!!!!
Bienheureux l'homme prévoyant, au camping, rien ne permet de s'approvisionner!

Ce soir, le temps est à l'orage, le vent est violent. A savoir que durant toute la journée, il lui a été favorable.

Quelques chiffres : 114km    7h15 de selle    moyenne 15,6

Nos amis bretons, Thierry et Gisèle remettent leur bonjour à tous les fans du blog. Merci à eux et bonnes vacances.  

Bonsoir à tous,

Je souhaite la bienvenue parmi les fans de Jean-Marie à Magali et à Isabelle. Votre message a fait plaisir à Jean-Marie car, me dit-il, je donne souvent l'adresse du blog, et c'est très rare lorsque quelqu'un se manifeste. Nous espérons que vous resterez avec nous jusqu'à la fin du voyage. Merci à vous.

Après une nuit très moyenne, Jean-Marie plie sec et quitte le ValJoly à 7h40. Il prend la direction de Solre-le-Château où il reste en admiration devant l'église qui, dit-il, est absolument superbe. Vient ensuite une succession de petits villages et il se retrouve à Cousolre et continue vers Bousignies-sur-Roc où il achète encore des anti-inflamatoires car c'est le dernier bled avant la Belgique. Il n'arrête pas de flirter avec la frontière.

Jean-Marie débarque presque par hasard à Montignies-Saint-Christophe, un tout petit bled, où il emprunte la grand'route sur un kilomètre avant de prendre celle de Thuin où il arrive à onze heures. Cette petite ville est magnifique. Il "tombe" sur la Sambre et il prend le Ravel (la voie verte en France) à Lobbes. Le décor est splendide. Seul bémol, les plaques bétonnées disjointes qui malmènent le pauvre postérieur de Jean-Marie. Quant il le peut, il se met debout sur les pédales pour se soulager un peu. Il fait chaud.

A environ dix kilomètres avant Charleroi, il s'arrête pour manger. Il est toujours sur le Ravel. Et ce sont les premiers faubourgs lorsque, tout à coup, la piste se termine brusquement. Voilà donc Jean-Marie plongé en plein centre de la ville, chose qu'il exècre royalement. mais bon, c'est ainsi, il faut bien avancer. Que de qualificatifs pour cette ville : elle est sale, avec des usines abandonnées où tout est tagué. C'est vraiment moche et ce n'est pas agréable de rouler dans un tel environnement. Et pour compléter, la route est vraiment mauvaise et le vent contraire se met de la partie.

A plusieurs reprises, Jean-Marie se renseigne. Chaque fois, on lui répond aimablement et on le guide bien. Enfin, dans une circulation infernale, il remarque une pancarte "Fleurus" ... ah! il connaît et s'engouffre dans cette direction.
La soif l'incite à s'arrêter dans un bistrot pour boire un coca frais ... que ça fait du bien!
Il traverse ensuite Fleurus, par la route de Gembloux. A la sortie, au rond-point, il prend la direction de Ligny, là, il est en terrain connu, il n'a plus qu'à se laisser glisser jusqu'à Wagnelée où il arrive à 15h30, avec la chaleur.
Théo est encore au travail, mais tout est prêt pour l'arrivée de Jean-Marie, de la salle de bains à la bière fraîche dans le frigo. C'est super me dit-il.

Quelques chiffres : 86km    6h08 de selle    moyenne 14,1

Bonne soirée à vous tous et à demain. Régine.

Jean-Marie a passé une excellente soirée entouré des siens. Il a bien dormi chez Christophe. Ce matin, le petit déjeuner est servi à 7h30. J'ai été servi comme un prince me dit-il. Hélas, il faut bien se quitter pour continuer le voyage. C'est donc à 8h que la séparation a lieu, le voilà parti dans la fraîcheur du matin. Tout va bien jusqu'à la N2 qui est surchargée et très dangereuse. Il faut bien rouler ... surtout ne pas penser trop au danger ... arrivera ce qui doit arriver. C'est ainsi qu'il traverse Marle puis Vervins; il arrive à Hirson à 12h30. Il est trop tôt pour s'arrêter, donc, il décide de prendre la route de Anor. 

Jean-Marie s'arrête un peu plus loin de la sortie de Hirson pour manger, assis sur un talus. La route de Anor est incroyable, pleine de trous.
Le soleil chauffe. Jean-Marie se renseigne sur la présence d'un camping dans cette région qu'il ne connaît pas beaucoup. On lui en indique un près de Willies. Prudent, il fait ses courses du soir à Trelon; il achète aussi des anti-inflammatoires (il fait ses provisions car il ne sait pas s'il  en trouvera dans les autres pays). Arrivé aux environs du lieu-dit le ValJoly, c'est une succession de montées et de descentes ... il y a même du 13%! C'est dur cet après midi, ces montées avec le vélo chargé, c'est tuant!
Mais il aperçoit le camping ... Perché lui aussi! Il y arrive enfin, il est 16h15.

Heureusement qu'il a eu la bonne idée de faire ses courses avant car l'endroit est désertique. A part le camping, il n'y a rien, même pas un bistrot! rien de rien! Du haut de son perchoir, il voit le lac du ValJoly, c'est une belle vue.
Quelques camping car, mais très peu de monde quand même. La nuit sera calme.
Demain c'est la Belgique ...

Quelques chiffres : 95km   6h16 de selle    15,2 de moyenne.

Bonne soirée à tous et à demain. Régine.

Bonsoir à tous,

Jean-Marie a passé une bonne nuit bien calme. Il plie sec et quitte Montmirail à 7h20. Il se plante un peu quant à la direction à prendre et suit les pancartes "Dormans", car il sait qu'il doit y passer. Mal lui en prend car il doit suivre des routes touristiques qui le font passer par Baulne-en-Brie et La Chapelle-Monthodon. Des kilomètres de calvaire pur avec des passages à 17%.
Il arrive enfin à Dormans où il achète des anti-inflammatoires. Il prend ensuite la direction de Fère-en-Tardenois. Il fait beau, sans plus; le vent est contraire et assez fort. De plus, la route qui monte encore est exécrable, mauvais tarmac et beaucoup de trous. Décidément, rien ne lui sera épargné!

A Fère-en-Tardenois, il fait ses courses du matin et mange sur place à la sortie du bled. Il décide ensuite de passer par Braine; la route est meilleure. Passé Braine, il file vers Vailly-sur-Aisne puis continue dans la direction de Pinon. Il faut grimper le Chemin des Dames, et ça continue de grimper pour passer le col, toujours avec ce vent contraire qui ne le quitte pas. C'est ensuite la grande descente sur Pinon. Il traverse ensuite Anizy-le-Château et Cessières pour enfin arriver au terme de cette dure étape, Crépy. Il est 17h15!

Il rencontre Christophe par hasard qui lui dit : "va à la maison, pousse la porte, c'est ouvert". Ce que Jean-Marie fait, soulagé d'être enfin arrivé. Quelle journée! Il est fourbu, mais bien dans sa peau.
Martine vient lui dire bonjour avec Alexia et Justine. Le voilà en famille, il est heureux.
Ce soir, barbecue avec un bon vin ... enfin, il espère! Mais je sais que la cave de Christophe renferme de bon crus!

Quelques chiffres : 109km   7h54 de selle   Moyenne 13,8

Bonsoir à tous,

Ah! Enfin, cette nuit, Jean-Marie a assez bien dormi. Ce matin, il plie humide et quitte le camping à 7h20 sous le soleil.
Il quitte la vallée de l'Yonne par les collines qui séparent l'Yonne et la vallée de la Seine. C'est dire comme c'est chahuté. Pas mal comme échauffement en début de journée! Il arrive à Bray-sur-Seine et continue vers Provins où il arrive vers 9h30. Et, comme c'est dimanche, il fait ses courses pour la journée au centre ville. Une galère avec la sciatique qui, décidément ne veut pas le quitter. Puis il entame la côte pour sortir de Provins. Elle est moins difficile que celle de Château-Renard, mais plus longue.

Ce sont ensuite vingt kilomètres de route désertique entre les cultures de blé; Pas un village. C'est la Beauce. A onze heures, Jean-Marie arrive à Villiers-Saint-Georges. Il fait si chaud qu'il achète un coca frais. Ouf! ça fait du bien, c'est mieux que l'eau tiède de la gourde.
Puis le terrain devient difficile pour arriver à la N4 surchargée qu'il prend sur cinq kilomètres. Heureusement qu'en ce dimanche, les poids lourds ne circulent pas. Je me souviens y être passée en 2012 et je sais que rouler le long de cette route est très stressant.
Il s'arrête à Courgivaux pour manger, dans un charmant petit coin bien aménagé et à l'ombre.

Jean-Marie continue plein nord sur une route de plus en plus bosselée, accompagné d'un petit vent ... contraire. La chaleur est terrible. C'est dur cet après-midi me dit-il. Puis, voilà la dure montée qui l'amène à Montmirail. Il arrive au camping à 14h30.
Il va faire un tour en ville où se tient un vide-grenier. C'est incroyable dit-il, il y a des flics partout qui patrouillent. D'énormes blocs de ciment bloquent toutes les issues! La sécurité est à son max.

Au camping, il est bien installé. Il dispose d'une table et d'un banc. Presque désert, on compte une caravane, deux camping-cars et une tente ... la sienne!

Quelques chiffres : 3,50€   88km   6h05 de selle  moyenne 14,4

Bonne soirée à tous et à demain pour de nouvelles aventures. Régine.

Bonsoir à tous,

Avant tout, je signale à toutes les personnes qui prennent le blog en cours, que Jean-Marie a bien détaillé son parcours juste avant son départ; Je signale aussi que Théo met à jour chaque soir, une carte sur laquelle il pose un vélo à chaque étape. Vous trouvez le lien de la carte à votre droite lorsque vous lisez le blog, sous la référence : 2017 le rideau de fer.
Cette mise au point étant faite, venons-en au sujet principal.

Cette nuit n'a pas été fameuse; Jean-Marie n'a pas beaucoup dormi. Ce matin, il plie humide et démarre à 7h20 sous un beau soleil. Il décide de passer par les petites routes. A 9h30, il est à Châtillon-Coligny. Il a pris la route des sept écluses.
A 10h30, il passe à Château-Renard et reconnaît l'endroit où, en 2012, nous nous étions arrêtés pour manger à midi. Mais, devant lui, c'est la terrible montée bien connue! Le compteur marque 4 à 5 km/h; il est en petite vitesse, il n'a plus de recours. En plein effort, les pulsations sont à 110/120, mais il se sent très bien. Il aperçoit le château d'eau, passe quelques secteurs pavés. Il ajoute une vitesse, puis deux ... ça sent bon ... un dernier effort et le voilà au château d'eau.

Il prend ensuite la direction de Chuelles, passe l'autoroute et arrive à Ervauville. Il est temps de manger, mais l'espoir de trouver un banc s'envole lorsqu'il arrive à la sortie du village. Il s'arrête tout de même et mange, assis dans l'herbe.
Il reprend la route avec courage, traverse de nouveau l'autoroute et arrive à Basoches-sur-le-Betz; il est en Bourgogne, dans le département de l'Yonne. C'est sous un soleil de plomb qu'il arrive à Chéroy. Encore quelques bleds et quelques bosses. Le vent se lève, contraire.

Enfin, le voilà dans la grande descente de quatre kilomètres qui l'amène à Pont-sur-Yonne. Là, il dépasse les 50 km/h! (avec la randonneuse, c'est chaud!)
Il arrive au camping à 14h45. Il y a beaucoup de monde dans les installations sportives autour du camping. Celui-ci est quasi désert. Il est très bien reçu par les gérants qui le reconnaissent. Il y a beaucoup de mobilhomes et d'autres constructions qui attendent certainement les juillettistes. En attendant, Jean-Marie est seul et il savoure le calme.
Il s'installe, prend sa douche et va faire ses courses à son aise. 
Je suis fatigué me dit-il mais tout va bien.

Quelques chiffres : 6,82€    106km    6h47 de selle    Moyenne 15,6    Maximum 51,3

Son et lumière au camping à partir de minuit. L'orage déverse des torrents de flotte et s'arrête enfin à 7h30. Il va sans dire que Jean-Marie n'a pratiquement pas dormi.
Premier boulot du matin, passer l'éponge pour enlever le plus possible d'eau de la tente qui sera tout de même repliée très mouillée.

Le responsable arrive (enfin!) et demande son dû. Il est 8h10 lorsque Jean-Marie démarre sous un ciel couvert. Il fait frais.
Il traverse Salbris et Souesmes; il quitte le Loir et Cher pour le Cher. Il passe à Ménétréol-sur-Sauldre et Aubigny-sur-Nère. Le ciel se nettoie enfin. Il arrive à Argent-sur-Sauldre où un parc sympa l'incite à s'arrêter pour manger. Il décide alors de se diriger vers Gien. La D940 est surchargée, la circulation est infernale. Heureusement, une large piste cyclable s'amorce et le conduit à Gien.

Le vent lui est favorable et il fonce! Il reste sur la rive gauche de la Loire qu'il longe jusqu'à Briare. A l'entrée du magnifique pont-canal, une pancarte indique que la route est fermée pour cause de travaux ...  Jean-Marie, sachant qu'il n'y a pas d'autre pont proche, s'engage tout de même. Il doit se faufiler un peu et ... ouf! ... c'est bon!

Il arrive au camping à 14h30; montage, douche, puis va faire ses courses tranquillement. Il est dans le Loiret.
Au camping, il y a beaucoup de camping-cars.
Espérons que cette nuit sera moins agitée que la précédente et que Jean-Marie pourra profiter d'un repos bien mérité.

Quelques chiffres : 3,32€    88km    5h28 de selle    moyenne 16,1 

Bonne soirée et bon week-end à tous. Rendez-vous demain soir. Régine.

Bonsoir à tous,

Une nuit froide pendant laquelle Jean-Marie a peu dormi. Ce matin, le soleil est présent mais il y a beaucoup de rosée; pliage humide. Jean-Marie quitte le camping à  7h50, dans la fraîcheur et prend la direction de Levroux. Son postérieur mis à rude épreuve ces derniers jours le fait souffrir.

C'est la France profonde; d'immenses champs de vigne et d'orge. Jean-Marie photographie au passage d'énormes hôtels à insectes de l'ordre de 2m sur 2m! (Rien à voir avec celui de mon jardin!) Puis c'est l'arrivée à Vatan où il achète une carte. La dame lui demande d'où il vient et où il va. Elle reste baba lorsqu'il lui explique son parcours et demande plein de renseignements. Jean-Marie lui donne donc une carte. Elle promet de venir lire le blog; s'il vous plaît, madame, si vous lisez ces lignes, mettez un petit commentaire pour notre pigeon voyageur, cela lui fera extrêmement plaisir.

Il reprend la route et arrive à Graçay; les souvenirs affluent; en effet, nous y sommes passés en 2012. Il reconnaît l'église de style gothique flamboyant. A la sortie du village, Jean-Marie photographie deux sculptures en bois, taillées à la tronçonneuse.Le voyage continue, le voilà à Genouilly où il mange. Plus tard, il traverse l'autoroute E604 et suit la direction de La Ferté-Imbaud. Il se trouve dans l'immense forêt de Sologne.

C'est avec appréhension qu'il arrive à La Ferté-Imbaud; en effet, en 2013, lorsqu'il s'y était arrêté, le camping était sur le point de fermer. Si c'est le cas, il devra prolonger son étape de plusieurs kilomètres. Il se renseigne donc et ... ouf! après avoir été fermé durant deux ans, le camping est ré-ouvert depuis l'an passé. Quel soulagement! Avant de s'y rendre, il veut faire ses courses ... hélas, le seul magasin d'alimentation du bled est fermé le jeudi .... quel hasard! Et les sacoches sont vides! Que fait-on dans ces cas-là? Eh bien, on se renseigne au resto local et on réserve pour le soir. Donc, ce soir, Jean-Marie mangera à "La Tête de Lard"!

Après toutes ces pérégrinations, il arrive enfin au camping à 15h. Il n'y a personne à l'accueil, Jean-Marie se choisit un emplacement et s'installe. La douche est opérationnelle et chaude, tout va bien.
Le responsable, paraît-il, passera dans la soirée. A cette heure, Jean-Marie est toujours seul. Il paraîtrait que le camping accueille surtout des campings-cars qui arrivent tard. Il verra bien; pour l'instant, il savoure la tranquillité.

Je remarque que Jean-Marie ne parle pas de la météo; il me dit qu'il a fait chaud, sans plus. Il supporte bien la chaleur, alors, c'est très bien pour lui.

Quelques chiffres : 95km    6h de selle    moyenne 15,1

Bonne soirée à tous et à demain. Régine.

Bonsoir à tous,

C'est un peu à l'avance que je rédige ce blog. En effet, non contente d'avoir roulé 50km lundi, Vanessa m'a demandé de remettre ça ce soir après son travail! quel courage! J'ai eu le temps de me reposer, mais elle, après son boulot, aller rouler et être en forme au boulot demain, je la félicite!

Bref, venons-en à notre voyageur; la nuit a été froide, il n'a dormi qu'une moitié de celle-ci. Il plie sec et démarre à 8h sous un soleil éclatant et prend la direction de Saint-Savin. Peu avant Tournon-saint-Martin, le ciel se bâche complètement.
Jean-Marie traverse ensuite un des plus beaux villages de France, Angles-sur-l'Anglin. L'énorme château médiéval qui domine le village est grandiose. L'envie de le visiter est grande, mais la sciatique lui rappelle qu'elle est toujours là. Il se contente donc de prendre des photos.

Jean-Marie arrive ensuite à Saint-Michel-en-Brenne, avec 4km de route toute neuve semée de gravillons tellement grossiers qu'il est impossible de rouler avec un vélo de course. Et même avec la randonneuse, c'est dangereux. Il fait ses achats de midi dans le bled et mange sur place.

Le soleil revient par intermittence; Jean-Marie enlève son coupe-vent. Il traverse Mézières-en-Brenne; la route est excellente et le vent favorable.
A 14h30, il arrive à Buzançais et fait tout de suite ses courses du soir chez Lidl; c'est une galère sans nom en attendant son tour dans la longue queue à la caisse.

Le camping est en face, c'est tout simple. Il donne son nom à la gérante en lui signalant qu'il vient souvent ... Mais ici aussi, les gérants ont changé ...
J'ai interrogé Jean-Marie sur le tarif du camping d'hier; il me dit que c'est normal car c'est un camping municipal.

Jean-Marie termine par : personnel et matériel ok.

Quelques chiffres : 13,50    87km    5,24h de selle     moyenne16,1