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France et Europe à vélo

16 juillet 2017

46ème étape : Svcharfenberg - Rabenstein. 91km Total kms 4054

Heureusement que Jean-Marie a assez bien dormi parce que la journée commence mal! En effet, en voulant fermer son sac de guidon, la fermeture éclair rend l'âme. Prévoyant, il avait emporté deux tout petits tendeurs, "si en cas" m'avait-il dit. Eh bien, ils viennent bien à point, même si ce n'est pas l'idéal. Il faudra faire avec!
Puis, l'abondance de rosée l'oblige à plier mouillé. Du poids supplémentaire ...
C'est dans ces conditions qu'il prend le départ à 6h50 sous le soleil déjà présent et dans le vent contraire ...
Comme si tout cela n'est pas suffisant, à la sortie de Meißen, il arrive devant un tunnel ... interdit aux vélos! Une déviation? Que nenni! Le très peu de circulation l'incite à s'engager dans ce tunnel pour ne pas encore faire des kilomètres en contournant la ville. Un tunnel de un kilomètre, en côte ... Côte qui continue encore longtemps après la sortie. La région est difficile, et, avec le vent, c'est terrible. Ce sera une journée très dure et éprouvante.

Jean-Marie s'arrête à Krogis pour prendre un petit déjeuner rapide avant de "filer" sur Nossen, très belle petite ville fortifiée. Il vient de passer deux autoroutes. Le voilà dans la campagne. Une descente à 20% qu'il effectue avec prudence car très serpentante, précède une montée à 18% suivie d'une autre à 10% .... La région est dure!
Il prend la route de Chemnitz. Il mange peu avant Frankenberg sous un soleil ardent. Il fait l'appoint de ses courses pour ce soir dans une station service.

Il hésite toujours à traverser ces grandes villes, alors, il décide de contourner Chemnitz par le nord. C'est très long; le camping repéré est à la sortie ouest alors qu'il arrive de l'est. Il passe encore une autoroute et se trouve aux portes de Limbach-Oberfrohna. Il s'arrête dans une station et se renseigne sur sa situation exacte et sur la présence d'un camping auprès d'un couple de cyclistes très sympathique.
Le camping est à trois kilomètres de là, dans la bourgade de Rabenstein; encore une autoroute à traverser et il y arrive à 15h30.

Ouf! Quelle dure journée ... Toutes ces autoroutes à passer, des secteurs pavés, des montées et descentes à n'en plus finir ... C'est quasi à bout de forces qu'il s'installe, très content d'être enfin posé. Il m'a répété à plusieurs reprises qu'il est fatigué ... Pour me le dire, c'est qu'il l'est vraiment!

Quelques chiffres    9€    91km    6h41 de selle    Moyenne 13,7

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15 juillet 2017

45ème étape : Deutchbaselitz - Scharfenberg. 80km Total kms 3963

Jean-Marie a bien dormi, il plie sec et démarre à 7h10. Tout le camp roupille encore! C'est là qu'on fait la différence entre les vacanciers et ceux qui ne sont pas là pour s'amuser!
Il fait frais et le vent contraire accompagnera notre voyageur toute la journée. Il traverse Kamenz où il fait ses courses du matin. A savoir qu'en Allemagne, les magasins ouvrent leurs portes à sept heures! On est loin de chez nous!

Première déviation, Jean-Marie passe quand même, mais c'est très sportif. Il prend son petit déjeuner à Brauna puis continue vers Konigsbrück. Il traverse ensuite l'autoroute de Dresden. La vitesse des voitures est impressionnante. Jean-Marie fait un petit film. Il y a beaucoup de voitures avec des vélos ... Ça sent les vacances.
Après de nombreux passages de secteurs pavés, il arrive à Radeburg et continue vers Meißen  où il arrive vers midi . Il mange au bord du pont de l'Elbe, en face de la splendide abbatiale. Puis, il fait ses courses du soir en pensant que demain c'est dimanche.

Alors qu'il faisait froid ce matin, la journée est belle. Il fait bon rouler. Jean-Marie rejoint le camping signalé sur sa carte, le long de l'Elbe, à huit kilomètres  environ au sud-est de Meißen. L'endroit est superbe; il y arrive à 14h30. La vallée est magnifique. Il y a des pistes cyclables partout et des vignes sur les hauteurs. Il y a des bateaux de plaisance. C'est le calme d'un camping peu peuplé traversé par un torrent. Jean-Marie apprécie le soleil cet après midi. Hélas, au moment où il m'appelle, la pluie s'invite et il doit rentrer précipitamment dans sa tente. Espérons que ça ne va pas durer!

Quelques chiffres     11€    80km    5h18 de selle    Moyenne 15    Maximum 42,9

14 juillet 2017

44ème étape : Guttau - Deutschbaselitz. 67km Total kms 3883

Jean-Marie me dit : "Ce camping est comme l'autoroute, on ne paye qu'à la sortie!". En attendant neuf heures, il prend tranquillement son petit déjeuner après avoir plié humide. Il a assez bien dormi.
Il démarre donc à neuf heures alors que le soleil fait son apparition. C'est sans aucun regret qu'il file plein ouest; le vent n'est pas encore levé. Il traverse Klix et se dirige vers Konigswartha à travers quelques forêts et en slalomant entre les lacs.

Il est déjà 11h30 lorsqu'il y arrive; le ciel se noircit. Jean-Marie décide donc de stopper au prochain camping signalé.
Les dés sont jetés, ce soir, c'est à Deutschbaselitz qu'il dormira. A l'entrée de la ville, il s'arrête pour manger ses restes. Un allemand, sac au dos, lui demande sa route ... cela les fait bien rire tous les deux!
Il se dirige ensuite vers le camping et y arrive à environ 13 heures. Tout compte fait, il n'essuiera que quelques gouttes. Tant pis, la décision est prise, il restera là. Il profitera donc de cet après midi pour se reposer, lui qui n'a pas encore pris un seul jour de repos depuis son départ.

Il s'installe donc au bord de l'eau dans ce camping quasi désert, ce qui l'arrange bien. Il remonte sur son vélo pour aller à Kamenz faire ses courses. Ville presque déserte. Cet après-midi, cure de fruits et légumes (carotte, tomate, orange ...).
Un beau soleil pour cette soirée de repos et du linge enfin bien sec.

Je suis bien, tout va très bien me dit-il. Je transmets son bonjour à vous tous qui le suivez chaque jour.

Quelques chiffres    10€    67km    3h58 de selle    Moyenne 17    Maximum 44,3

13 juillet 2017

43ème étape : étape souvenir. 106km Total kms 3816

Gros orage le soir au camping, suivi d'un vent extrêmement violent. A une heure du matin, un fracas épouvantable met tout le camping en alerte; un arbre déraciné est tombé sur une caravane. Heureusement, pas de victime, uniquement des dégâts matériels. Inutile de dire que Jean-Marie n'a pas beaucoup dormi.
Ce matin, il allège le vélo au maximum; il n'emporte avec lui que le nécessaire et les choses de valeur. Le reste est enfermé dans la tente.

A 8h10, il se lance en direction générale de Görlitz. Il file littéralement, poussé par un vent très fort. A ce moment, Jean-Marie se dit que cà promet pour le retour. En cours de route, il prend un petit déjeuner rapide. Il n'a pas de temps à perdre car le trajet est long. Il arrive à Görlitz à 11 heures et fait ses courses pour midi puis se met à la recherche du pont-frontière sur la Neisse; il le trouve facilement. Ce pont traversé, le voilà en Pologne, à Zgorzelec.
Il se base sur les souvenirs qu'il a gardé des repérages faits sur internet avant son voyage pour s'orienter. Sur le terrain, c'est autre chose. Enfin, il reconnaît un rond point; un peu plus loin, un panneau  "Stalag VIIIA". Il va enfin y arriver! C'est vers midi qu'il atteint son but.

Il visite le site où se trouvent quelques vestiges et des tableaux explicatifs. Il fait le tour du camp à vélo; c'est très grand, l'appareil photo chauffe comme l'avait prévu Pierre.
"Dire que mon père était ici, prisonnier de guerre de 1940 à 1942" me dit-il. Il a été rapatrié sanitaire après s'être coupé le pouce avec une scie circulaire. Petit moment de nostalgie.

Jean-Marie mange sur place puis entame le retour qui s'avère laborieux avec le vent. En passant à Görlitz, il s'arrête de nouveau pour faire ses courses du soir, car, plus loin, il n'y a plus rien! Il rejoint le camping vers 16 heures. Mis à part le vent, la journée a été relativement bonne. Ce soir, le soleil est présent. Espérons pour lui une nuit moins mouvementée que la précédente.

Demain matin, il ne pourra quitter le camping que vers 9h, heure d'ouverture du bureau. Ceci uniquement parce qu'il doit régler sa note. Il a demandé avec insistance à payer ce soir, mais cela lui a été refusé! On ne paye que lors du départ! C'est vraiment du n'importe quoi! Mais bon, puisque c'est ainsi, il faut bien faire avec!

Quelques chiffres    106km    6h18 de selle    Moyenne 16,9    Maximum 44,9

12 juillet 2017

42ème étape : Niederau - Guttau. 104km Total kms 3710

Le soleil ne suffit pas pour sécher le linge. Jean-Marie profite du sèche-mains électrique des sanitaires pour achever le travail! Il a assez bien dormi et, ce matin, il plie quasi sec. 7h20 à la montre lorsqu'il quitte le camping sous un ciel bâché. Il prend la route de Rodeburg où il avale son petit déjeuner et fait ses courses pour midi. Il traverse l'autoroute de Dresden et plusieurs forêts assez grandes. Il y a encore des déviations, mais, avec son vélo, il arrive à passer, parfois en poussant; les ouvriers qu'il rencontre lui souhaitent une bonne journée. Et de nouveau une route bloquée à l'entrée de Komenz; il arrive à contourner sans problème et sans trop de détour. Il traverse la ville où il s'arrête tout de même un peu pour manger et faire ses courses du soir par prudence.

Ensuite, c'est une succession de petits villages; en fait, il contourne Bautzen par le nord, où il sait trouver des campings.
Bautzen a été une des dernières victoires de Napoléon 1er sur les troupes russo-prussiennes en 1813, lors de son repli vers la France. Une pensée pour l'Empereur et sa grande armée. 
Jean-Marie passe à Konigswartha, traverse encore une grande forêt et arrive dans la région des lacs. Après avoir traversé Klix, il arrive à Guttau où un camping est signalé. Il est temps qu'il arrive, car la pluie qui l'avait laissé tranquille jusque maintenant, attaque. Il est 15h15 lorsqu'il franchit l'entrée. Après avoir réservé deux nuits, il cherche une place pour pouvoir monter sa tente. En effet, il a tellement plu que le camping est transformé en véritable bourbier. Enfin, il trouve un coin herbu et s'installe. Il était temps!

Jean-Marie a réservé deux nuits, car demain, il partira avec un vélo allégé pour se rendre en Pologne visiter le camp où son père a été prisonnier. C'est de nouveau la grande flotte ce soir, et donc, vie en vase clos ... Mais Jean-Marie ne se plaint pas. En journée, il a bénéficié d'un vent faible, mais favorable. Il a eu la bonne idée de s'approvisionner en cours de route, car, dans le coin, c'est le désert!

Quelques chiffres    18,40€    104km    6h10 de selle    Moyenne 16,9    Maximum 42,9

 

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11 juillet 2017

41ème étape : Mutzschen-Roda - Niederau. 74 km Total kms 3606

Jean-Marie a passé une très bonne nuit et est réveillé par le chant du coucou très tôt ce matin. Il plie mouillé. C'est avec un pincement au coeur qu'il quitte ce petit coin de paradis à 7h30. Le ciel est bâché, il y a de la brume et le vent est favorable.
Il installe son linge sur les tendeurs en espérant qu'il va sécher en roulant.
Il prend la route de Oschatz où il prend son petit déjeuner sous un ciel menaçant. Il y fait aussi ses courses pour midi.
Jean-Marie constate que beaucoup de routes ont été refaites récemment en Allemagne de l'Est, avec d'excellents revêtements. Beaucoup de travaux sont encore en cours, cela explique certainement les nombreuses déviations.

Jean-Marie renoue avec l'Elbe à hauteur de Zehren. Il continue sa route et arrive à Meißen, ville assez importante. Il traverse l'Elbe par le pont dans la ville. A la sortie, il trouve à faire ses courses du soir et s'arrête pour manger.
Il file ensuite vers Niederau où un camping est signalé. Il se trouve dans la forêt, après avoir traversé la voie ferrée. Il y arrive à 14h30; il fait chaud et le ciel est dégagé.

Petit camping, quasi pas peuplé, situé près d'un petit plan d'eau. Très agréable et tranquille. Hélas, la pluie arrive à 16 heures et tombe jusque environ 18h30. Jean-Marie étale son linge au soleil revenu, mais il est sceptique sur l'efficacité de celui-ci à cette heure tardive. Il faudra certainement encore rouler avec le linge sur les tendeurs demain.

Jean-Marie remercie tout le monde pour les commentaires qui lui font énormément plaisir.

Quelques chiffres    10€    74km    4h50 de selle Moyenne 15,3    Maximum 48,6

10 juillet 2017

40ème étape : Eschefeld - Mutzschen-Roda. 70km Total kms 3532

Bonsoir à tous,

A tous ceux qui ont l'habitude de suivre la carte, je signale que Théo sera indisponible pendant trois ou quatre jours et qu'il ne pourra pas assurer la mise à jour. Dès qu'il le pourra, il se remettra au travail! Ne lui en tenons pas rigueur.

Climat tropical pour cette nuit, sommeil difficile. L'orage éclate à six heures ce matin , juste pour bien mouiller la tente avant le pliage! Comme signalé hier, Jean-Marie rend la carte d'ouverture des sanitaires ce matin à huit heures puis il se met en route. Le temps n'est pas sûr. Il arrive à Frohburg où il fait ses courses du matin. La pluie se manifeste ...
Jean-Marie prend son petit déjeuner à Bad Lausik ... Il commence à sécher!

Il tombe sur un grand nombre de déviations qu'il ne prend que quand cela l'arrange. Au passage, il constate que la moisson de l'orge a commencé. Il me dit aussi : "c'est malheureux le nombre de fruits qui se perdent". C'est bien plus facile d'acheter au magasin que de ramasser. Surtout les cerises me dit-il, mais il ne se gène pas pour en manger tout son saoul!

A partir de Colditz, il suit le cours de la Mulde jusqu'à Grimma où il mange. Il fait très chaud et lourd. Au Aldi local, Jean-Marie se ravitaille pour ce soir. Une côte à 10% l'amène sur le plateau et il essuie encore quelques gouttes.
Il traverse l'autoroute de Dresden et arrive dans une région de petits lacs. A Mutzschen, un camping est signalé, reste à le trouver! Il est perdu dans la nature, au bord d'un petit lac, au lieu-dit Roda (qui fait partie de l'agglomération de Mutschen).

Il est 14h30 lorsqu'il y arrive. Il s'installe  et profite un peu de la nature. Il n'y a presque personne au camping, c'est génial me dit Jean-Marie. Il est entouré de cygnes, canards, oies d'Egypte et poules d'eau. Faune qu'il apprécie. Hélas, la récréation est terminée ... Premier orage à 16 heures, second à 17 heures et troisième à 19 heures, au moment où il m'appelle. Communication difficile ...

Si ce n'était la pluie, l'étape a été assez facile, aidé d'un vent favorable la plupart du temps. Vie en vase clos ce soir, et linge difficile à sécher ...

Quelques chiffres    9,5€    70km    4h45 de selle    Moyenne 14,7    Maximum 45,2 

9 juillet 2017

39ème étape : Bad-Kösen - Eschefeld. 88km Total kms 3462

Il a plu un peu cette nuit et Jean-Marie a bien dormi; il plie humide ce matin et il fait déjà bon lorsqu'il quitte le camping à 7h15. Il prend la direction de Naumburg, ville assez importante qui roupille complètement en ce dimanche matin.
Jean-Marie prend son petit-déjeuner à Wethau à proximité d'un immense parc à éoliennes; il en a compté une cinquantaine. La chaleur arrive alors que Jean-Marie continue vers Zeitz qu'il traverse sans problème. Il s'égare un peu dans une zone industrielle mais se rétablit assez rapidement pour passer à Meuselwitz où il compte faire ses courses du soir dans une station service. Il faut dire qu'en Allemagne, tout est fermé le dimanche! Chez nous, certains magasins ouvrent le dimanche matin, mais pas en Allemagne, alors, il faut prendre ses précautions; c'est la galère lorsqu'on voyage à vélo.  

Mais voilà, la seule station existante est en réparation! Jean-Marie ne s'inquiète pas trop; il mange sur place et se dit que, pour ce soir, il a le solide, ayant acheté du rab hier, il ne lui manque que le liquide, rien de grave à ça.
Il décide de continuer jusqu'au seul camping du secteur, à Eschefeld, près d'un lac de barrage sur la Pleiße, au nord de Altenburg. Le camping est assez difficile d'accès, et, comme il a eu du vent contraire toute la journée, ça commence à être dur. Mais, il y arrive sous un soleil brûlant à 15 heures.

C'est immense! Une vraie ville me dit Jean-Marie. Il y a tout, plages, plusieurs bistrots et même une épicerie. Ce qui l'arrange bien, il y fait l'appoint pour ce soir. Il s'installe, douche et lessive qui sèche rapidement, et repos bien mérité, parce que, s'il n'en n'a rien dit, il a eu une étape difficile, beaucoup de grimpettes  au pourcentage élevé; avec le vent et la chaleur, il faut du courage.
Ayant reçu une carte pour ouvrir les sanitaires, qu'il doit rendre demain en partant, il a le temps car les bureaux n'ouvrent qu'à huit heures.

Quelques chiffres 12€    88km    6h de selle    Moyenne 14,8    Maximum 41,8

 

8 juillet 2017

38ème étape : Hohenfelden - Bad-Kösen. 92km Total kms 3374

Je vois que tout le monde suit bien! Naturellement, le seul vélo est celui de Jean-Marie!

Hier soir, l'orage n'a donné que quelques gouttes; Jean-Marie a très bien dormi, il plie sec et il fait beau. Tout est bien pour prendre le départ à 7h15. Les pistes sont pavées ou en plaques de béton, quasi impossible de rouler là-dessus. Jean-Marie prend donc la route qui, entre parenthèse, ne vaut pas beaucoup mieux. On est bien en Allemagne de l'Est!
Ce matin, direction Buchenwald; pour y accéder, il faut grimper 600m à 10% (d'après signalisation). Le plateau est entouré de cultures sur des kilomètres. C'est vraiment le désert total, pas une habitation, rien! L'endroit était vraiment bien choisi pour l'usage qu'on en a fait!

Jean-Marie y parvient à dix heures. Il y a du monde, de cars de touristes. Il passe une heure à visiter, tout est resté en l'état. Jean-Marie me dit : je passe sur les détails ... Il quitte ces lieux sinistres vers onze heures et prend la direction de Berlstedt où il fait ses courses du matin et où il se restaure.
Il serpente un peu pour trouver la route de Buttstadt où il fait ses courses du soir. Le vent est favorable, heureusement car arrive le village de Eckartsberga, bâti sur une côte; un kilomètre à 10%, ça tue! D'autant plus que la chaleur arrive!

Plus tard, on le retrouve à Taugwitz et, enfin, une grande descente l'amène à Bad-Kösen. Le camping est signalé, sans plus. On sait qu'il y en a un, mais où? il faut le chercher. Jean-Marie devient fou! 25 minutes pour le trouver! Il se renseigne à plusieurs reprises, mais, ou les gens ne savent pas eux-même ou ils s'en foutent et envoie Jean-Marie n'importe où. Enfin, il "tombe" dessus par hasard! Il est 16h10!
Heureusement qu'il fait bon, installation, douche et lessive qui sera vite sèche.

Beaucoup de bruit : circulation infernale sur la route, chemin de fer à proximité ... On verra comment se passera la nuit. Jean-Marie est installé près d'une rivière, la Saale, affluent de l'Elbe.

Quelques chiffres : 12€ + 1€ douche    92km    6h10 de selle    Moyenne 15    Maximum 54,6

7 juillet 2017

37ème étape : Georgenthal - Hohenfelden. 73 km Total kms 3282

La nuit est très chaude et il tombe quelques gouttes qui n'ont pas beaucoup dérangé Jean-Marie dans son sommeil. Ce matin, il plie sec et démarre à 7h25 alors qu'il fait déjà fort chaud.
A six heures du matin, sur la route, à l'entrée du village, choc frontal entre deux voitures. Beaucoup de casse, mais c'est évacué rapidement.
Une déviation oblige Jean-Marie à faire un détour pour se rendre à Ohrdruf où on lui a signalé un vélociste hier. Il y parvient assez bien. Il est bien accueilli par un jeune très sympa; en deux temps trois mouvements, il change la béquille. Jean-Marie profite de l'occasion pour acheter une bombe huileuse, celle qu'il avait emportée étant vide.
Et voilà, une nouvelle béquille pour la bécane du père Bonnard!

Il doit ensuite contourner un camp militaire. A Mülberg, un beau château médiéval bien rénové orne la ligne de crêtes; un peu plus loin, à Holzhausen, c'est une belle abbaye,  perchée elle aussi.
Une nouvelle déviation se présente ... Cette fois, Jean-Marie ne s'en préoccupe pas et il passe dans les travaux. C'est ainsi qu'il arrive à Arnstadt, ville assez importante où il fait ses courses du soir. Il s'arrête dans un abri bus pour manger. Au cours de ce repas, un chauffeur arrive, descend de son engin et s'approche de Jean-Marie pour manger une pomme dont il lui donne la moitié. Ils discutent un peu et ce monsieur est sidéré lorsqu'il voit le chiffre sur le compteur!

Il fait chaud; le temps est lourd et le ciel se charge. Cela n'empêche pas Jean-Marie de progresser. Il grimpe le col de Werningsleben, à 511m d'altitude. Ça monte bien, ce n'est pas trop dur, mais c'est long! Avec du coca comme carburant, ça va très bien! c'est alors la grande descente vers Hohenfelden. Jean-Marie cherche un peu le camping et finit par le trouver, bien caché dans une forêt. Il y arrive à 15 heures. Ce camping est immense, au point où les gens viennent aux sanitaires en bagnole!

Durant cette journée, le vent a été en majorité favorable; ce soir le temps est à l'orage. Effectivement, pendant notre conversation téléphonique, il se met à tonner et à pleuvoir, ce qui oblige Jean-Marie à se réfugier sous la tente.
Petite devinette : un seul vélo au camping ... c'est? c'est ?   ...

Quelques chiffres : 9,5€    73km    4h52 de selle    Moyenne 15    Maximum 54,5

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