Le Bonapartiste que je suis vient de terminer ses 100 jours, mais sans Waterloo .

Je tiens d'abord à remercier toutes les blogueuses et blogueurs qui m'ont encouragé et soutenu dans les moments difficiles comme dans les meilleurs.
                                                                                                                     GIBRALTAR

                       Du fond du coeur, merci à toutes et à tous. Vous avez été formidables. Mais tout à une fin. Terminé, le feuilleton de l'été. ça fait drôle de dormir dans un lit, sous un toit, et de manger dans une assiette. Ensuite, je remercie le ciel de m'avoir préservé. En effet, je n'ai à déplorer aucun incident technique, pas d'accident, un climat comme je les aime, et une santé intacte, voire renforcée.

                       Que demander de plus, en ces 8000 km de terrain assez difficile de par les dénivelés Ibères?

                       Enfin, merci à Régine ma fidèle compagne, ma pénélope et ambassadrice pour sa patience et sa sagesse, attendant tous les soirs des nouvelles du front. Merci également à Théo, le technicien du blog.

                       Je vous attends le Samedi 28 Septembre, où nous nous retrouverons autour d'un barbecue, à Maurenne. Donc, à bientôt, et encore un grand merci      JM

Il a plu toute la nuit; ça se calme un peu vers 6h30. Il faut de nouveau plier tout le matériel bien mouillé. Jean-Marie "décolle" à 7h30. Il fait frais; le temps a l'air de se mettre au beau ... tant mieux. Pour sortir de la cuvette de Signy-l'Abbaye, c'est, dès le départ une bonne montée que Jean-Marie "avale" vite. Suit une longue descente suivie de la côte du lieu-dit "Le Piquet".

Jean-Marie tombe ensuite sur un énorme chantier; il pense qu'on est en train de construire une nouvelle autoroute. Encore une petite montée et c'est l'arrivée dans la belle petite ville fortifiée de Rocroi. Il passe devant la mairie où il avait pris son déjeuner le premier juin, mais il ne s'arrête pas.
Le soleil est bien présent maintenant. Suit la longue ligne du plateau qui traverse la forêt ardennaise, avant d'entamer la descente vers Fumay où il retrouve la Voie Verte le long de la Meuse.

Jean-Marie croise quelques sportifs du dimanche matin. Peu avant Ham-sur-Meuse, il mange ses bananes. A l'entrée de Givet, je lui fais la surprise de l'attendre. Je suis venue à sa rencontre à pied. Superbes retrouvailles. Quelle émotion. Nous voilà au Quai de la Houille : Jean-Marie n'en revient toujours pas!  82 km pour cette ultime étape et une moyenne de 17.

Cent jours ...  non, ne croyez pas que je révise l'Histoire de France, dans notre histoire à nous, lorsque nous invoquerons "les cent jours", nous penserons à ce périple exceptionnel que Jean-Marie vient de boucler. Je n'ai pas de mots pour le féliciter tant, tout au long du parcours, on ne compte plus les performances qu'il a réalisées. Le physique a autant travaillé que le mental. Pour effectuer un tel voyage, seul, sans aucune assistance, il faut un corps sain, mais aussi un esprit sain!
L'homme a tenu bon envers et contre tout. La machine aussi : pas de crevaison, pas de réglage, juste la vérification régulière de la pression ...

Attention   Dans les prochains jours, lorsque Jean-Marie sera un peu reposé, il ajoutera ses impressions sur son long parcours. Soyez attentifs. ThéO aussi est encore au travail pour vous concocter d'autres albums.

Dernier rappel : N'oubliez-pas de m'annoncer votre présence au barbecue du samedi 28 septembre vers 12h/12h30 à Maurenne.

Avant de vous livrer ses impressions sur ce long périple, il se met à nu pour vous !

Il a plu un peu cette nuit. Même si tout est encore un peu mouillé, Jean-Marie plie assez rapidement de crainte d'une averse. En effet, le temps est couvert et il fait froid. Et gris aussi, donc, les lumières sont de rigueur. C'est relativement plat et ça roule bien. A Berry-au-Bac, Jean-Marie visite le monument à l'artillerie d'assaut. Il traverse la A26 et passe peu après à Menneville, devant un abri-bus bien connu; en effet, nous y avions fait étape l'année passée et Jean-Marie lui-même s'y est arrêté en juin pour son casse-croûte.

A Neufchâtel-sur-Aisne, il entre dans le département des Ardennes. C'est maintenant beaucoup moins plat. A Château-Porcien, il s'arrête au shoppi local et décide d'y faire toutes ses courses. Il craint de ne pas trouver de magasin à Signy-l'Abbaye, ainsi, il est tranquille. Avec ce poids en plus, les collines du Porcien lui font faire un peu d'exercice. Vers 12h30, il est à Novion-Porcien où il s'arrête pour manger. La pluie menace et il tombe quelques gouttes.

Encore une ou deux bosses et c'est la grande descente vers Signy-l'Abbaye. Il est 13h30 lorsqu'il y arrive. Il s'installe au même endroit, sous un bouleau qui lui sert de séchoir. Après-midi, il prend le temps de visiter un peu cette petite ville. Une averse perturbe un peu le séchage du linge avec son vélo. Ce soir, il ne pleut pas, mais il fait frais. 88 km aujourd'hui et une moyenne de 17; pour son avant-dernière étape, Jean-Marie tient toujours la forme!

J'espère que vous serez nombreux demain pour le suivre dans son ultime étape. En attendant, vous pouvez visionner de nouvelles photos que ThéO a postées cet après-midi. Bonne soirée à tous. Régine.  

Est-ce la chaleur de cette nuit?  Quoi qu'il en soit, pour Jean-Marie, elle est quasi blanche. Il fait sec ce matin; le soleil se lève à peine et il fait déjà (ou encore) chaud à 7h20, lorsque Jean-Marie quitte le camping. Peu après la sortie de Montmirail, il passe dans le département de l'Aisne. C'est pratiquement de la descente jusqu'à Condé-en-Brie et son superbe château.

Jean-Marie repasse dans la Marne; Il traverse ensuite la A4 puis la ligne TGV Est. Une longue et dure côte l'amène enfin à Dormans ... Ouf! ... Enfin, c'est un souvenir de plus. Il fait ses courses du matin. Lorsqu'il traverse la A4, il entre de nouveau dans l'Aisne, mais pas pour longtemps. A Vezilly, c'est de nouveau la Marne et ce, jusque Fismes.

Il grimpe ensuite la terrible côte qui mène à Blanzy où il passe définitivement dans l'Aisne. Il mange non loin, le long de la route, sous un ciel bien couvert. Quelques gouttes sans conséquence font craindre un instant au pire, mais il n'en est rien. Suit la descente à 10% vers Longueval, la traversée de deux canaux et de la rivière Aisne avant d'entrer dans Bourg-et-Comin où il fait ses courses dans un petit commerce.

Il fait beau et chaud lorsque, vers 13 heures, il arrive au camping. Très peu de monde; JM se réinstalle sur le même emplacement; il reconnaît ses quartiers!.
Anecdote : incroyable, Jean-Marie remet en place les quatre pinces à linge "empruntées" lors de son passage il y a trois mois! ... Rigole ...
Partout, sur le sol, des pommes tombées dont personne ne se soucie. Quel gaspillage! Jean-Marie en ramasse une et la croque : elle est excellente! Donc, cet après-midi, cure de pommes! Après 85 km en tenant une moyenne de 17,2 en flirtant avec les départements, c'est un bon passement de temps!
Ce soir, il fait bon, même si le ciel est couvert.

Rappel : Le 28 septembre, nous organisons un barbecue pour fêter le retour de Jean-Marie. Si vous désirez y participer, contactez-moi via les commentaires ou par mail afin que je puisse organiser cette rencontre au mieux.
De même, si vous désirez un fascicule du blog, il vaut mieux s'inscrire pour que je puisse commander l'impression. Merci à vous.

Bonne soirée et à demain. Régine.

Encore une nuit blanche de plus ... Pourquoi?
Ce matin, pliage sec et départ à 7h50; il fait déjà chaud, cela promet pour la suite! Tout de suite, une grande montée amène Jean-Marie sur le plateau qui traverse la ligne TGV Paris-Marseille et l'autoroute A6.
Il traverse la Seine à Bray-sur-Seine et rejoint la D403 un peu plus loin. Peu avant Provins, il fait ses courses du matin. Il se perd un peu dans cette petite ville, mais se rétablit très vite.

Comme il le laissait présager ce matin, le soleil tape dur. Jean-Marie roule vaillamment sur une route qui traverse les campagnes, jusqu'à Villiers-saint-Georges où il achète deux oranges. Il s'arrête un peu plus loin pour les manger et se retrouve sur un banc qu'il connaît bien pour s'y être déjà assis en 2008 ... Que de souvenirs ...
Plus loin, la D403 rejoint la N4 que JM doit impérativement prendre sur cinq kilomètres. Quelle circulation de poids-lourds! Il lui faut être d'une vigilance extrême.

Il prend ensuite la D375 et y trouve un vent favorable; il s'arrête à Neuvy pour casser la croûte. Puis, une succession de petites côtes l'amène, de plateau en plateau, dans une zone pleine de petits puits de pétrole. L'appareil photo et la caméra entrent en action ...
Après, c'est une descente, tremplin pour la montée finale qui l'amène à Montmirail. Il est 13h30 lorsqu'il entre dans le camping; il n'a pas chômé pour faire ses 90 km, en sachant que la chaleur insoutenable que nous avons eue ne l'a pas épargné.
Seul au camping, il s'installe non loin des sanitaires, à l'ombre des thuyas. Il se rend en ville qu'il visite un peu puis, les courses quotidiennes faites, il se permet un repos total, et certes bien mérité!

Bonsoir à tous, je reprends les commandes du billet pour un épisode supplémentaire de cette fichue photo que vous n'avez toujours pas vue: Casque et Chaussures. pas encore de nouvelles concernant la censure, mais, comme je vous l'avais promis, voici une version retouchée sur photoshop. En attendant, peut-être, la publication prochaine de l'original !  ThéO.

Jean-Marie n'a pas dormi beaucoup; cette nuit, un petit tour hors de la tente, un coup d'oeil sur le ciel et ... quelle beauté! Le ciel clair brille de toutes ses étoiles; même la Voie Lactée est visible. JM grave cette image dans sa mémoire tant elle et rare dans nos régions trop illuminées. Malgré ce ciel bien dégagé, la nuit est moins froide que les précédentes. C'est un matériel quasi sec qu'il replie ce matin avant de se mettre en route à 7h30, au moment où le soleil pointe à l'horizon.

Fort de la reconnaissance effectuée hier, il quitte Briare facilement et prend l'itinéraire étudié hier soir sur sa carte. Pas de chance, à peine trois kilomètres plus loin, la route est barrée ... La déviation ne lui dit rien qui vaille, mais c'est avec résignation qu'il la prend. Le voilà parti vers Gien, direction totalement opposée à celle prévue. Une pancarte signale le village de Arrabloy; JM n'hésite pas une seconde, il se lance sur cette petite route en sous-bois qui le conduit à La Bussière. Ouf, le voilà de nouveau sur le bon itinéraire.

Il arrive à Châtillon-Coligny; c'est le jour de marché. Des fruits, il y en a, de toutes les formes et de toutes les couleurs ... mais de bananes point! Ce sont les sacoches vides qu'il reprend la route pour atteindre Château-Renard. Il a beau sillonner le bled en tout sens, pas le petit bout de banane!!! Jour de diète??? La seule issue pour sortir de là est une terrible montée que Jean-Marie entame vaillamment; il prend quand même la peine de s'arrêter devant la mairie où il se prend en photo dans les fenêtres (souvenir, souvenir). Il poursuit la montée et arrive bientôt à Chuelles.  Ah! là, enfin, il trouve de quoi déjeuner!

Afin d'éviter les nationales et surtout la ville de Sens, Jean-Marie décide de prendre plein nord, donc, peu avant Courtenay, il traverse l'autoroute. Il traverse ainsi Saint-Hilaire-les-Andrésis, Chantecoq, Ervauville, Basoches-sur-le-Betz et arrive au lieu-dit Le Grand-Village, où un bel étang l'incite à s'arrêter pour manger. Il est tout juste en Bourgogne!

Il passe ensuite à Cheroy puis, prend plein est et se retrouve ainsi à rouler avec un vent de face. Il traverse quelques petits villages avant d'entamer la grande descente vers Pont-sur-Yonne. Depuis Cheroy, il roule à l'inverse de son itinéraire de 2008.
Il arrive au camping à 14h45, s'installe puis va faire ses courses pour ce soir. C'est la quatrième fois qu'il campe sur le même emplacement! Le patron le reconnaît, ils parlent du voyage de Jean-Marie. Quand celui-ci dit qu'il a fait le tour d'Espagne, l'autre lui dit qu'il est andalou. Jean-Marie est effectivement passé dans sa ville. La conversation devient intéressante ...

Jean-Marie est seul, la nature autour de lui, il rédige son journal dans la chaleur de cet après-midi. Quelle étape! 115 km et une moyenne de 17,1 !!!  Jean-Marie tient la forme!!!
Pendant ce temps, ThéO, lui, ne perd pas de temps; il visionne des centaines de photos afin d'en sélectionner quelques-unes. Ce soir, un troisième album est à votre disposition, à droite sur votre écran. Merci ThéO

Avis à tous.

C'est avec intérêt et admiration que nous avons suivi Jean-Marie dans son voyage, que nous l'avons encouragé souvent. Pour fêter son retour et célébrer dignement cette performance, nous vous invitons à un barbecue qui se tiendra dans le jardin de Maurenne le 28 septembre.
Rendez vous fin de matinée muni de vos grillades préférées ( l'apéro sera servis vers 12h - 12h30). Jean-Marie nous assure le liquide, je m'occuperai pour ma part des salades et accompagnements. Merci de me prévenir de votre présence, afin d'organiser au mieux cette petite fête. Notez qu'il y a quelques possibilités de logement, à réserver suffisamment tôt.

Ce jour-là, j'espère aussi pouvoir vous proposer, pour le prix de revient, le fascicule du blog. Si cela vous intéresse, prévenez-moi aussi, que j'en fasse imprimer en suffisance. Merci de votre compréhension.

Sur ce, je vous laisse regarder les photos et vous souhaite une bonne soirée. A demain. Régine.

Plein d'étoiles cette nuit! Il fait très froid! Après un pliage sec, le soleil se lève à peine et Jean-Marie prend le départ à 7h40. Il roule vers Salbris qu'il traverse sans problème, puis Souesmes. Il entre dans le département du Cher, arrive à Ménétréol-sur-Sauldre et continue vers Aubigny-sur-Nère où il fait ses courses du matin.
Il poursuit sur Blancafort où il découvre un mémorial sur l'Europe en 1999; il paraît qu'à cette époque c'était là le centre de l'Europe ...

Le vent se lève et est contraire. C'est dans ces conditions difficiles que Jean-Marie roule dans un magnifique sous-bois pour atteindre Autry-le-Châtel, non sans être passé dans le département du Loiret. Un beau château, malheureusement inaccessible, se laisse partiellement photographier. Jean-Marie profite de la beauté du lieu et surtout de l'ombre des marronniers pour s'arrêter et casser la croûte. Il prend aussi le temps de se reposer un peu avant de reprendre la route de Saint-Brisson-sur-Loire. Un autre beau château à la sortie du village orne le décor.

A Saint-Firmin-sur-Loire débute le grand Pont-Canal de Briare que Jean-Marie emprunte pour traverser le fleuve. Se basant sur ses souvenirs, c'est sans trop de problème qu'il trouve le camping. Il s'y installe vers 14 heures; il fait très chaud. Le jeune de la réception porte la capuche ... Pauvre jeunesse!
Après-midi, Jean-Marie part en reconnaissance pour pouvoir sortir de la ville demain, sans trop devoir chercher sa route. Il fait ses courses pour ce soir. Il trouve que tout est hors de prix et dit que si on était encore en francs, on serait horrifié! (Je convertis encore souvent et arrive à la même conclusion!). Hier, Jean-Marie a perdu ses lunettes de lecture; heureusement, il a ses lunettes de combat! Et c'est avec ces petites lunettes-là qu'il a pu inscrire 85 km dans son journal de marche et une moyenne de 16,3.

Je vous souhaite à tous une bonne soirée et vous donne rendez-vous demain soir. Régine.

Nous sommes en septembre, et, même si nous avons encore de belles journées, les nuits sont froides. Dans le petit duvet d'été, Jean-Marie le sent! Consolation, ce matin pas de rosée, donc pliage sec. C'est à 7h50, lorsque le soleil se lève qu'il traverse la petite ville de Buzançais, aussi morte qu'hier. Aussitôt, c'est le désert : rien sur la route qui le conduit à Levroux; un paysage de cultures à perte de vue.
C'est sans problème qu'il arrive à Vatan où il fait ses courses du matin. Peu avant d'y arriver, un beau dolmen se laisse photographier au lieu-dit "La Pierre Levée". Jean-Marie aime particulièrement ce genre de site.

Puis, il traverse Graçay où il découvre une cathédrale et une église beaucoup plus ancienne avec une flèche torsadée. L'appareil photo entre encore en action. En remontant toujours vers le nord, c'est à Genouilly qu'il mange dans un coin tranquille. Il traverse ensuite le Cher à Thénioux. Tout de suite après, à Châtres-sur-Cher, il passe dans le département du Loir-et-Cher. Il traverse ensuite l'autoroute A85 et entre dans l'immense forêt de la Sologne, avec ses longues routes droites, qui l'amènent à La Ferté-Imbault.

Jean-Marie arrive au camping vers 14h30. L'an passé, nous avions disposé d'une caravane ... Ce soir, JM doit monter sa tente. Le gérant, désabusé, lui dit que l'an prochain, le camping sera certainement fermé. Il ne se trouve déjà plus sur internet et a été supprimé sur le livre des campings. Aujourd'hui, c'est quasi désert et le gérant explique que la saison n'a pas été bonne. Quelle misère! Pauvre France!

Jean-Marie s'installe donc puis se rend en ville qu'il visite un peu. Il a l'occasion d'entrer dans le parc du très beau château qu'il peut donc photographier de près. Une dame lui explique qu'il n'est plus habité depuis une dizaine d'années et que sa réhabilitation intérieure coûtera une fortune!
Avant de regagner le camping, JM fait ses courses pour ce soir. Très belle journée ensoleillée aujourd'hui. Malgré le vent, encore de la partie, JM a  progressé de 93km et tenu une moyenne de 15,3. Bravo!

Bonsoir à tous, et merci pour les commentaires sur les photos postées dans les albums. C'est une difficile sélection ( environ 1 photo sur 8 ) Mais tout montrer serait vraiment compliqué. Je choisis donc le plus souvent sur coup de coeur, parfois en espérant voir la vue de la même manière que Jean-Marie.

En parlant de photos, voici une version "floutée" de casque et chaussures (je n'ai toujours pas eu de nouvelles du comité de censure !). Je ne suis pas trop satisfait du résultat. En parlant avec un collègue, il m'a dit que Photoshop était extraordinaire pour les maquillages et retouche. Je lui donne la photo demain, il va essayer de me faire quelque chose. En attendant, il faudra vous contenter de ceci.

ThéO.

La rosée du matin oblige Jean-Marie à plier humide. Cela ne l'empêche pas d'être déjà en train de pédaler à 7h45. Il fait frais, voire froid. il prend la direction de La Trimouille; c'est presque plat, tout va donc bien.
C'est trop beau! Brusquement le vent se lève, vent du nord donc contraire ... JM passe le reste de sa journée à lutter contre ce p..... de vent!

Jean-Marie quitte le département de la Vienne pour entrer dans l'Indre. Il passe à Bélâbre puis Oulches. Il traverse la Creuse (la rivière) pour arriver à Scoury. Un automobiliste lui fait de grands signes pour qu'il s'arrête, ce que JM fait, se demandant ce qui se passe. Cet homme, 47 ans, n'en revient pas que JM arbore le drapeau français sur son vélo. Il dit que c'est très rare, que les français ont honte de leur drapeau. Lui, est cultivateur et il en a marre de travailler à cause des normes, quotas et autres contraintes qu'on leur impose. Ils discutent ainsi environ une demi-heure.

Jean-Marie reprend sa route et roule jusqu'à Migné où il casse la croûte devant sa belle église.
C'est toujours avec un vent contraire assez fort qu'il passe à Vendoeuvres et prend la direction de Buzançais. Il vient de traverser le parc naturel de la Brenne, une région de lacs et de pâturages sans aucune culture.
Il arrive au camping de Buzançais vers 14h30. C'est quasi vide, mais cela ne dérange pas JM, bien au contraire; il s'installe puis va faire un reconnaissance en ville. Tout est vide et complètement mort; même pas un bistrot d'ouvert! Heureusement, les courses ont été faites hier ...

C'est une dure journée à lutter contre le vent ce qui explique certainement la moyenne de 15,4 pour les 93km parcourus aujourd'hui.
ThéO, lui, a passé son dimanche à travailler pour vous. En effet, ce soir, vous pouvez regarder une quarantaine de photos en cliquant sur le lien à droite de votre écran : La France 2013 - 2 Vallée du Lot, vers la frontière espagnole.

Je vous souhaite une bonne soirée. Régine.

Pour que Jean-Marie me dise que la nuit est étoilée, c'est qu'il n'a pas dormi beaucoup. Pas de rosée ce matin, c'est bien plus agréable de replier sa tente quand elle est sèche. A 7h40, il grimpe déjà la longue côte qui permet de sortir du camping et de gagner Ruffec. C'est le marché; il en profite pour acheter son repas de midi. Une nouvelle côte pour sortir de Ruffec puis, c'est relativement plat jusqu'à Civray. Là, il doit se payer un raidillon, court, mais très dur. Encore une route quasi plate et JM traverse Usson-du-Poitou, Bouresse et Mazerolles. Là, une aire aménagée pour les pique-niques lui fait penser qu'il est grand temps de s'arrêter et de manger. Effectivement, il est déjà 12h45.

Il fait bon; chaud même et Jean-Marie, sachant que son étape ne sera pas trop longue, se repose un peu après son repas. Il traverse la Vienne au lieu-dit Le Pont et continue vers Lussac-les-Châteaux. Il y a beaucoup de circulation; cela sent la fin des vacances.
Il arrive enfin à Montmorillon où il trouve le camping municipal vers 14h15. Il n'y a personne à la réception; il s'installe donc tranquillement puis va en reconnaissance et profite pour visiter un peu la ville et faire ses courses pour deux jours.
En rédigeant son journal de marche, il note 92km et une moyenne de 16,8.

Sachant que le camping a trois étoiles, lorsqu'il se rend à la réception pour régler sa note, il pense encore débourser une belle somme. C'est un peu étonné qu'il entend qu'on lui réclame 2,71€ ... C'est plus que raisonnable.
Ce soir, il fait encore bon, mais le ciel se couvre ... Nous verrons ce qu'il en est demain.
Bonne soirée à tous et à demain. Régine.