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France et Europe à vélo

30 juin 2013

28ème étape : Burgos - Carrión de los Condès. Total Km 2422

Sous un ciel étoilé, Jean-Marie a passé une très bonne nuit; il plie sec et démarre à huit heures.
Il traverse Burgos par la piste cyclable. En arrivant sur la place de la cathédrale visitée hier, il s' imagine que la fiesta a duré toute la nuit, car c'est un désordre d'immondices indescriptible. Des ouvriers de la ville sont déjà au travail pour nettoyer. Il y a des voitures de police partout.

Il traverse donc cette ville dévastée par les ripailleurs et, huit kilomètres plus loin, il en sort enfin. Il fait déjà chaud. Trois cyclistes espagnols avec des vélos légèrement chargés arrivent à sa hauteur. L'un d'eux parle français et converse un instant avec JM puis ils s'échappent. Pas pour longtemps! dans la montée suivante, Jean-Marie les rattrape! Cela veut dire qu'il tient la forme! Tout à coup, l'un d'eux lève un bras et pousse des hurlements! ... il vient de crever!  Notre bon samaritain donne un coup de main pour réparer puis continue son chemin avec les remerciements chaleureux des "naufragés" qui terminent la remise en ordre du vélo.

Il file sur Melgar de Fernamental où il s'arrête le long d'un ruisseau pour casser la croûte. Depuis ce matin, on n'entend aucun bruit de moteur. Les automobilistes préfèrent prendre l'autoroute gratuite. Jean-Marie ne s'en plaint pas, bien au contraire! Il traverse ensuite le Canal de Castille et arrive à Orsono. A sa droite, c'est à dire au nord, il aperçoit les sommets enneigés de la chaîne des Monts Cantabriques. A sa gauche (au sud), il a une vision sur 50 km à la ronde sur la Meseita (désert espagnol). Il n'y a rien que de pauvres cultures, pas un arbre, un village tous les trente kilomètres. Il fait très chaud sur cette route déserte et rectiligne. C'est pourquoi le camino des marcheurs se trouve un peu plus au sud.  Ce n'est pas l'endroit pour tomber en panne! Mais Jean-Marie s'y sent très bien, il savoure la tranquillité.

Le bitume se déroule au rythme des coups de pédales de JM. Ainsi, il arrive à Carrión de los Condès vers 15 heures. C'est une véritable oasis. Heureusement qu'il a tout prévu pour son repas du soir hier à Burgos, car, depuis ce matin, il n'a vu aucun commerce! Le camping se trouve à côté d'un cours d'eau. JM est bien installé et écoute France Inter, seul poste français qu'il capte encore, en se reposant sous un ciel bleu. Il peut se reposer après avoir roulé 95 km avec 17,6 de moyenne!

Chose qui m'étonne, il voit beaucoup de cigognes. Il y en a même une installée sur le clocher de l'église. Moi qui pensais que les cigognes étaient typiquement alsaciennes! ... Sur ce, je vous souhaite une bonne soirée. A demain. Régine.

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29 juin 2013

Journée de repos à Burgos. Total Km 2327

Avec plus de 2300 kilomètres dans les jambes, on peut prendre une journée de repos; c'est ce que Jean-Marie décide de faire aujourd'hui. La nuit est froide et quasi blanche ... le café d'hier? possible, mais la proximité d'une usine avec son bruit sourd et continu n'arrange rien.
Le ciel est bleu dès le matin et le restera toute la journée. Le soleil tape dur de 12 à 14 heures, mais un petit vent atténue l'impression de chaleur.

Vers 11 heures, Jean-Marie  part pour Burgos qu'il envisage de visiter. A son arrivée, il rencontre beaucoup de monde. Certains sont même déguisés. Il y a de la musique partout.  Que se passe-t-il? C'est la fête de la cathédrale, superbe édifice que l'on honore aujourd'hui dans une ambiance survoltée. JM y assiste avec bonheur.

Pas de banane ce midi : il achète trois chaussons au chorizo qu'il mange sur place. Un jour de repos, on peut se permettre ça! Il n'oublie pas de prendre des photos et même un petit film. Ensuite, il fait ses courses et prévoit celles de demain, car il ne sait pas s'il trouvera des commerces ouverts un dimanche.
Il se procure un plan détaillé de la ville qui lui permettra d'en sortir demain sans trop de difficultés, car Burgos est une ville énorme où il y a aussi un métro!

Après s'être procuré des cartes dans une boutique, il rentre au camping. Il consacre le reste de la journée à écrire ses cartes et à se reposer.  L'aller et retour vers Burgos et quelques pérégrinations en ville lui font tout de même 13 km ... pour une journée de repos, c'est bien!.

Soyons tous là demain, même si c'est dimanche, pour retrouver notre courageux voyageur ... où? Mystère...
Bon dimanche à tous, on nous annonce enfin du meilleur ... Régine.

28 juin 2013

27ème étape : Santo Domingo de la Calzada - Burgos. Total Km 2314

Après une nuit froide et un pliage sec, Jean-Marie démarre à huit heures. Il reprend la même route que hier jusqu'à Belorado accompagné d'un vent plutôt favorable. Il stoppe devant un bistrot pour se renseigner sur l'éventuelle présence d'un magasin d'alimentation.
Son fanion suscite la curiosité d'une dame d'un certain âge. "Vous êtes français?" demande-t-elle à JM. Après sa réponse affirmative , elle lui présente son fils : ensemble, il viennent du Puy-en-Velay à pied et se rendent ... à Saint-Jacques de Compostelle bien sûr! Ils invitent JM à boire un café. Il accepte volontiers, et le voilà engagé dans une discussion qui va durer au moins une heure; tout cela dans une franche rigolade. Le fils s'appelle Grégoire et est fort intéressé par le voyage de JM; Il lui pose plein de questions et lui demande l'adresse du blog. Sa maman a mal à un genou et ils attendent un bus qui les mènera jusqu'à Burgos où ils se reposeront une paire de jours avant de reprendre leur chemin. Ils comptent arriver à Saint-Jacques à pied!
Tout à coup, une tape sur l'épaule fait se retourner JM. Stupeur! C'est le hollandais rencontré quelques jours plus tôt dans le col de Roncevaux. Nouvelle rigolade...

Enfin, on se sépare, non sans avoir pris quelques photos. Jean-Marie va faire ses petites emplettes du matin avant de se lancer sur la route de Burgos. Arrivé à Villafranca, il avise un drôle d'équipage : un couple avec deux enfants en bas-âge et ... un âne. Ils sont en grande conversation avec un espagnol et JM se permet de les interrompre juste un instant pour leur demander s'il peut les prendre en photo. Résultat : clic ...,
Ensuite, ça roule bien, trop bien même, car une pancarte lui indique : "6% sur trois km" ... et juste après, "Travaux" ... Il fallait bien ça pour couper l'élan de notre courageux cyclo. Un ouvrier lui dit qu'il ne doit pas tenir compte des feux de signalisation. Il peut rouler à droite des balises lumineuses et passera sans aucun problème. C'est ce qu'il fait et tout s'est bien passé. Il n'a pas été gêné et n'a gêné personne.
C'est ainsi qu'il traverse le fameux col Pierto de la Pedraja et arrive au sommet, à 1150m d'altitude où il découvre une ancienne chapelle. Il est 12h30, il est temps de manger.

C'est le vent dans le dos et en légère descente qu'il arrive enfin à Burgos.  La quête du camping est engagée. Pas de pancarte; rien ne fait supposer la présence d'un camping dans les environs. Au hasard de ses recherches, il rencontre un homme dans une rue et se renseigne. L'homme trouve un bout de carton par terre, et se lance dans des explications tout en faisant un croquis. Avec ça, JM arrive sans encombre au camping situé à trois kilomètres de la ville, dans le lieu-dit Fuentes Blancas. Comme dit si bien ThéO, en Espagne, les campings, c'est la zone!

L'essentiel est qu'il peux planter sa tente. Le soleil a été généreux toute la journée. Après son installation, JM se rend en ville en reconnaissance. Il voit un vélociste et en profite pour vérifier la pression de ses pneus. Il rentre au camping et note 84 km supplémentaires avec une moyenne de 16,1.

Voilà encore une belle journée pour Jean-Marie; demain, il pense prendre une journée de repos. Il l'a bien méritée. nous lui souhaitons bon délassement. Il remercie tous les commentateurs, vos petits mots lui font chaud au coeur. Bonne soirée et à demain. Régine.

 

27 juin 2013

26ème étape Navarrete - Santo Domingo de la Calzada. Total Km 2230

Jean-Marie passe une bonne nuit malgré le vent. Nouvelle chance ce matin, tout est sec au moment du pliage. Après avoir pris son petit déjeuner composé comme chaque matin, de flocons d'avoine à l'eau, sans sucre, il monte en selle et démarre à 8h30. Le ciel est bleu, il fait un peu frais et un vent de travers souffle modérément.
Après quelques kilomètres, c'est soit l'autoroute soit un grand détour par le sud. Jean-Marie emprunte le chemin des pèlerins qui ne tarde pas à être caillassé. Plusieurs vélos chargés font comme lui. Mais voilà, si JM a une très bonne randonneuse, avec de solides pneus, ce n'est pas un vtt, donc, il est obligé de mettre pied à terre à de nombreuses reprises.

Il arrive enfin à Ventosa avec son église perchée. Sur la place, beaucoup de pèlerins se reposent. Un couple de jeunes à vélo propose une barre de céréales à JM; ce n'est pas de refus compte tenu du crapahut qu'il vient de faire.
Ensuite, il file par la N120 jusqu'à Najera où il se met à la recherche d'un magasin d'alimentation. Il ne trouve rien! Partout des fabriques de meubles! Jean-Marie découvre, par hasard, la capitale du meuble espagnol.
Sorti de ce patelin, une excellente route l'amène, peu avant midi, à Santo Domingo de la Calzada. Prévoyant, il fait ses courses pour la journée. Il trouve une table au bord du Rio Oja qui est presque à sec, et profite de ce confort pour manger.  

Le voilà de nouveau sur l'autoroute (oui, en Espagne c'est autorisé) qui se transforme en route. Vers 14 heures, il arrive à Belorado et se met à la recherche d'un camping. Après s'être renseigné auprès de plusieurs personnes, il s'avère qu'il n'y a pas de camping dans ce village. 
Là, c'est la tuile! Que faire? Trois solutions s'offrent à JM : 
- Continuer jusqu'à Burgos : 45 km sur des routes inconnues ...
- Faire du camping sauvage ... mais, d'après ce qu'il a lu sur internet, les espagnols n'apprécient pas ça.
- Retourner sur ses pas jusqu'à Santo Domingo où il sait trouver un camping. 23 km sur une route connue.

Après avoir pesé le pour et le contre, et vu l'heure, Jean-Marie opte pour la troisième solution. Il connaît la route qui n'est pas très méchante. Il y arrive à 15h45 avec 96 km.
Eh oui, c'est cela l'aventure .... rouler et revenir sur ses pas, tourner en rond parfois ... C'est le lot du baroudeur ....
Toute la journée, le soleil un peu voilé est présent, c'est agréable. Malgré un vent de travers, JM a roulé d'enfer. 
Le camping est un vrai village bâti en cahutes préfabriquées, Il est loti en résidences secondaires.  On a octroyé à JM, un coin de pelouse où il a pu planter sa tente. Il est le seul vélo et aussi la seule tente! Il peut donc se reposer en toute tranquillité.

Demain, il reprendra la route vers Belorado. Après ... à découvrir demain soir ... Bonne nuit à vous tous et à demain. Régine.

 

26 juin 2013

25ème étape : Puenta la Reina - Navarrete. Total Km 2134

La nuit est très venteuse, ce qui n'empêche pas Jean-Marie de dormir un peu. Ce matin, il est frais et dispos lorsqu'il replie, oh bonheur!, une tente sèche.  Il monte en selle à 7h35.
Pour changer ... ça grimpe tout de suite; comme échauffement, ce n'est pas mal! Plein de choses rendent ce début de journée agréable : il fait bon, il n'y a pas de circulation car une autoroute non payante passe juste à côté, le pancartage est très bien et une bande blanche au sol délimite la partie réservée aux cyclistes. (cela sur toutes les routes espagnoles).

Il arrive à Estella, petite ville très jolie où, prévoyant, il fait ses courses pour toute la journée. Ensuite, c'est une succession de montées et de descentes, toujours sans circulation. Quand ça monte beaucoup et longtemps, il utilise son vieux truc déjà mis en pratique dans l'Aubisque et Peyresourdes : il rythme sa respiration avec son coup de pédales et laisse errer sa pensée ailleurs. Cela marche vraiment! 
Il passe à Los Arcos; il traverse de très beaux villages qui se laissent photographier. Vers 12h30, il s'arrête à Sansol pour manger. Que de pèlerins! il en compte environ une trentaine en une demi-heure! Il a même vu un couple de chinois!

Il reprend la route et entre dans la ville de Logroño. C'est grand; il roule au pif dans les rues piétonnes et découvre une très belle cathédrale qu'il ne manque pas de photographier. Il se met ensuite à la recherche d'une sortie. C'est assez compliqué. Il ne trouve qu'une seule issue : l'autoroute! Rassurez-vous, il n'est pas seul, un autre cycliste le précède. Apparemment, c'est la seule façon de quitter cette ville. Une bande est réservée aux cyclistes. Il l'emprunte sur environ trois kilomètres. 
Il quitte l'autoroute et la route qu'il suit se rétrécit rapidement puis devient empierrée et se transforme carrément en une piste dans les vignes; c'est très escarpé et raviné. Jean-Marie ne peut plus continuer ainsi, il descend de vélo et pousse. Si l'on sait que sa machine avec son chargement pèse une trentaine de kilos, on imagine la difficulté. Il croise un vététiste qui dégringole dans les cailloux. Un peu plus tard, il abouti à un chemin empierré puis recouvert d'un bitume grossier ... Son calvaire dure un kilomètre.

Il arrive enfin à Navarrete sur une très belle route. Le camping est bien signalé, il se trouve trois kilomètres plus loin. Il y arrive à 16 heures et 90 km au compteur.  Trop content d'être là, la première chose qu'il fait est de se payer un bock d'un demi litre de bière très fraîche! Comme il fait chaud et que l'étape a été dure, ça fait du bien.

Aujourd'hui, le vent s'est calmé et le soleil, assez fort est présent, même encore ce soir. Jean-Marie est en super-forme, pas trop fatigué malgré la difficulté de la route.. Pas de problème mécanique non plus. Que demander de plus?
Ce soir, souper puis étude de la carte pour définir l'itinéraire de demain. Les campings sont rares dans la région. Pour connaître sa prochaine destination, je vous donne rendez-vous demain soir. Bonne nuit à tous et à demain. Régine.

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25 juin 2013

24ème étape : Espinal - Puenta la Reina. Total Km 2044

La nuit est très froide, à la limite de la gelée! Ce matin, Jean-Marie plie quasi sec et enfile sa tenue longue tant le vent est glacial. Il démarre à 8 heures.
Le soleil est présent mais ne peut lutter contre le froid du vent du nord, heureusement favorable à notre voyageur.
Il descend dans une vallée très encaissée en flirtant avec une rivière qui prend sa source dans un lac, en empruntant la NA172 puis une autre, pour arriver à Ekay de Longuida. Il lui faut passer un petit col et un tunnel, heureusement pas trop long.

Il passe ensuite à Urroz par la NA150 et bifurque ensuite par la NA234 qui l'amène bien plus tard au pied de Tiébas. Il lui faut chercher un magasin d'alimentation; pour cela, il grimpe vers ce village perché, y passe et ne voit aucun commerce! Que faire d'autre que continuer?  Campanas est sur sa route. Il est midi quand il l'atteint, et encore rien à se mettre sous la dent! Il entre dans une station service et y trouve tout ce qu'il cherche. Il achète tout ce dont il a besoin pour toute la journée, car c'est désert dans la région.

En reprenant la route, il aperçoit Pampelune loin derrière lui; Il l'a évitée, comme il évite autant que possible toutes les grandes villes.
Un peu plus tard, il s'arrête à Enériz pour manger. Il prend son temps car ce matin, il a roulé d'enfer!
Il remonte en selle et arrive à Puente la Reina, petite ville médiévale avec de petites rues typiques. Il visite et n'oublie pas de prendre de nombreuses photos.

Çà et là, des pèlerins, reconnaissables à leur équipement, progressent sur le camino. Un panneau indique un camping. Une piste empierrée absolument infâme l'y conduit. Tout d'abord, il arrive sur un site principalement réservé aux pèlerins; il y en a déjà quelques-uns. On lui désigne le camping un peu à l'écart.

Ils sont deux au camping : un hollandais et notre compère. Bien installé, avec une table! Il est super-tranquille et pourra ainsi bien se reposer. Il regarde son compteur : 83 km et 17,2 de moyenne!
Le ciel est resté bleu  la journée, mais le vent froid du nord n'a pas arrêté de souffler. Afin de ne pas gaspiller cette énergie, de nombreuses éoliennes tournent inlassablement sur les hauteurs.

Demain, il continuera vers Saint-Jacques de Compostelle sur les routes espagnoles. Nous serons nombreux à le suivre! Bonne soirée à tous et à demain. Régine.

24 juin 2013

23ème étape : Saint-Jean-Pied-de-Port - Espinal. Total Km 1961

Quelques gouttes cette nuit et du brouillard ce matin, le matériel est de nouveau replié humide ...
Beaucoup de voyageurs interpellent Jean-Marie en lui demandant où il se rend et surtout, des détails sur son mode de vie durant ce voyage... Il a certainement dû en étonner plus d'un! Tout le monde lui souhaite bon voyage.

Il quitte le camping à neuf heures pour aller faire ses quelques petites emplettes. Il profite aussi de la présence d'un vélociste en ville pour faire vérifier la pression de ses pneus.
Vers dix heures, il quitte Saint-Jean-Pied-de-Port avec un petit pincement au coeur, tant cette jolie petite ville lui a plu. Il ne fait pas chaud mais le vent est légèrement favorable; c'est un plus.

La montée est assez facile jusqu'à Luzaide, à part une paire de S très durs. Puis une petite descente qui donne illusion pour ce qui suit! En effet, la fête est finie! ça se met à grimper assez durement sur les huit derniers kilomètres.
Jean-Marie s'arrête dans une boucle pour casser la croûte; il est midi. Il est rejoint par un cycliste hollandais qui s'arrête à sa hauteur : il n'en peut plus!
Jean-Marie reprend vaillamment la route et est dépassé un peu plus haut par un jeune qu'il a vu à Saint-Jean-Pied-de-Port. Il le retrouve un peu plus tard au sommet du col d'Ibañeta à 1057 mètres d'altitude. Il mange pendant que JM prend de belles photos. Il est 14 heures. Ce col est long de 18 km mais le pourcentage n'est pas excessif. Beaucoup de pèlerins le sillonnent à pied.

Jean-Marie quitte ce lieu pour descendre sur l'abbaye de Roncevaux, le temps d'une photo, il file vers Burguete puis Espinal, où il trouve un camping dans les environs. Il est 15 heures quand il s'installe. Plus tard, d'autres vélos chargés arrivent, ce sont des anglais.
Comme le camping se situe dans un endroit désert, Jean-Marie doit y faire le reste de ses courses.

Il a progressé de 38 kilomètres, mais, il ne démérite pas, car c'était dur. Ce soir, le ciel est bleu, mais, le vent qui souffle est froid.
Pour vous rassurer, Jean-Marie ne va pas au-delà de ses forces. Comme je vous l'ai déjà dit, il est à l'écoute de son corps et sentira bien venir le moment où il aura besoin de repos. Mais, sans atteindre ses limites, lorsqu'il trouvera de nouveau un site agréable, il s'arrêtera une journée.
Cependant, il vous remercie tous de vos conseils.
Bonne soirée à tous et à demain. Régine.

23 juin 2013

22ème étape : Orthez - Saint-Jean-Pied-de-Port. Total Km 1923

Le jour du Seigneur commence par une pluie vers 6h, histoire d'obliger Jean-Marie à plier humide! Mais, comme la pluie du matin n'arrête pas le pèlerin, à 7h50, notre cycliste est déjà en route. Si la pluie a cessé, le vent qui vient du sud, donc contraire, est bien présent. Tout cela n'est guère engageant.

Il quitte Orthez sans problème, traverse Salies-de-Béarn et arrive à Sauveterre-de-Béarn qu'il parcoure dans tous les sens, espérant trouver un commerce ouvert. Rien, tout est fermé!
La pluie vient de nouveau tenir compagnie à JM qui enfile son équipement spécial. Il le gardera toute la journée! Il poursuit sa route et, de bosse en bosse, encore plus dures qu'hier, il arrive à Saint-Palais vers 11h; il y trouve quand même un commerce ouvert. Il achète son pain et ses bananes qu'il déguste juste après cette petite ville. Il fait de plus en plus froid entre les averses.

Puis vient la montée très dure du Col de la Croix de Galzetaburu suivie d'une petite descente. Nous sommes sur le plateau. Le vent est toujours bien présent, et le froid également.
Il arrive finalement à Saint-Jean-Pied-de-Port, au camping municipal à 15 heures et 82 km. Douche et lessive qu'il étend avant de partir en ville pour une visite. Comme le lui a dit Sandra, c'est très joli et pittoresque; c'est une petite ville fortifiée typiquement basque avec une citadelle signée Vauban. Le tout émaillé de nombreuses boutiques style pompes à fric.

Retour au camping où il y a beaucoup de monde : marcheurs, vélos chargés, caravanes et camping-cars. Ce soir, maître soleil daigne se montrer un peu; même s'il ne réchauffe guère, ça fait du bien. Le linge est sec, c'est une bonne chose.

Demain, l'Espagne!

Entonces, hasta la vista! comme on dit par là. Régine

22 juin 2013

21ème étape : Saint-Justin - Orthez. Total Km 1841

Hier, je vous ai dit que ce mauvais temps pourrait saper le moral de Jean-Marie; J'entendais dans sa voix qu'il en avait marre. Mais c'était juste un coup de blues ... Il me certifie qu'il a le moral, et, ce soir, sa voix était bien plus claire et plus positive qu'hier ... Cela nous rassure.

La pluie a cessé de tomber vers 21 heures. Ce matin, la tente est encore humide; le plafond est bas et il fait froid. Il démarre à 7h30, passe à Villeneuve-de-Marsan puis Grenade-sur-Adour. Ce dernier est très large et de couleur terre, ce qui n'est pas étonnant vu la météo.
C'est le marché au village et Jean-Marie en profite pour faire le sien. Il continue par de petites routes jusque Hagetmau. Le pays est bosselé; c'est dur. JM a mal aux jambes.
Le soleil fait son apparition vers 11 heures. Inutile de dire que la lessive d'hier est déjà sur les tendeurs; ça commence à sécher.

Voilà Jean-Marie sur la D933 qui va le mener à Orthez. Cette route est aussi très bosselée : les Pyrénées ne sont pas loin!
A la sortie de Hagetmau, il avise une table de campagne le long d'un petit cours d'eau. Site bien agréable pour s'arrêter et manger son p... et ses b......!
Lorsqu'il reprend la route, il commence à faire un peu meilleur. Le soleil réchauffe!
Les bosses succèdent aux bosses et JM est content d'arriver enfin à Orthez car cette étape a été assez dure.

15 heures, à peine sur son emplacement, JM monte la tente et la fait sécher de tout côtés. Son linge est sec; il prend sa douche dans la foulée et pend son linge sur un fil bienvenu. Ce soir, tout est sec.
Ensuite, il se rend en ville pour y faire ses courses principales pour ce soir et pour demain, car c'est dimanche. Il espère quand même trouver un magasin ouvert demain matin pour le reste.

Ayant réquisitionné une chaise, il est bien installé et contemple les cimes bien enneigées des Pyrénées au loin. 
Pas une goutte aujourd'hui, on ne va certes pas s'en plaindre! Malgré un vent essentiellement contraire toute la journée, il a quand même parcouru 96 km; moyenne 14,7. Bravo l'artiste!

Le camping est calme, seulement cinq ou six âmes. Malgré quelques passages nuageux, le soleil est présent et il fait bon.
Si tout se passe bien, demain soir, Jean-Marie bivouaquera à la frontière espagnole.

Alors, à demain. Bonne soirée et bon dimanche à tous. Régine.

21 juin 2013

20ème étape : Réaup - Saint-Justin. Total Km 1745

Aujourd'hui, c'est l'été. Vous en êtes sûr? Triste début d'été!!!
Un petit crachin tombe, donc le pliage du matériel n'est pas encore une chose agréable à effectuer. Mais il faut le faire ... et vite ... une petite pluie commence à dégringoler et c'est sous une pluie battante que Jean-Marie démarre à 7h50. Tout de suite, il remonte vers Réaup où il achète son pain et ses bananes. Il fait très froid, si froid qu'il doit stopper régulièrement tant ses doigts engourdis ne peuvent même plus passer les vitesses.

Il traverse Sos puis arrive à Gabarret où il achète une carte régionale et retire de l'argent.
La pluie insiste de plus en plus et Jean-Marie se demande s'il n'aurait pas mieux fait de rester sur place ce matin. Maintenant, il est en route, il faut subir. On ne peut pas tout savoir; il nous reste à espérer que ça va s'arranger dans le courant de la journée.
Dans de telles conditions, il roule tête enfoncée dans sa capuche, seuls, les yeux sont fixés sur le bitume détrempé qui défile bêtement devant lui. Il avale des kilomètres sans en retirer aucune satisfaction. Or, il fait ce voyage pour voir du paysage et prendre de belles photos.

Vu les circonstance, il décide de s'arrêter à Saint-Justin où il arrive au camping vers midi, toujours sous l'eau. Il monte la tente en hâte et s'engouffre dedans où il vit en vase clos alors que la pluie ne cesse de tomber. Comme il a bien fait de s'arrêter.
Il mange et rédige son journal de marche.
A 17 heures, il va jusqu'au village pour y faire ses courses et revient trempé!!!
Au camping, quelques caravanes et camping-cars, mais un seul vélo ... devinette ... Non, je ne donne pas la réponse, c'est trop facile!    Rigole ...

Cette pluie continuelle, l'impossibilité de faire sécher son linge lui sape un peu le moral. Il ne sait pas encore s'il prendra la route demain ... C'est dire!
Heureusement que les commentaires sont là! Bien sûr qu'il se souvient de "Nounours"! De Ruffec en plus! (voir Givet-Angoulème). Ce soir, il va certainement se rappeler tout les bons moments passés au CIDB et autres endroits où on avait l'air de bien s'amuser ... (impression personnelle). Il lui faut bien ça pour se changer un peu les idées.

Espérons pour lui que le soleil va l'emporter dans sa guerre avec les nuages et l'eau. Pour nous aussi, car, d'après les informations, quelle que soit la région où nous sommes, peu sont épargnées.
Bonne soirée à tous, et rendez-vous demain afin de savoir si la météo est plus clémente et permettra à JM de faire une bonne étape. Régine.   

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