19ème étape Saint-Sylvestre-sur-Lot - Réaup. Total Km 1688
Désolé pour le retard, mais une nouvelle photo, avouez que ça valait la peine de patienter !
Jean-Marie a passé une nuit quasi blanche; il a plu sans arrêt et ce matin, il doit de nouveau plier du matériel trempé.
Et pour n'épargner personne, même pas un pauvre voyageur, il fait froid. Mais les éléments, quels qu'ils soient, ne découragent pas Jean-Marie, à 7h30, il est déjà en route, sous un ciel toujours menaçant.
Quelle galère pour traverser Villeneuve-sur-Lot. Une circulation infernale; tout le monde est pressé et indiscipliné. Deux conductrices ratent JM de peu! ... il quitte cette ville avec un mauvais souvenir et un ouf de soulagement.
Un peu plus tard, aux abords de Granges-sur-Lot, un besoin naturel pressant l'oblige à s'arrêter. Une voiture stoppe juste derrière son vélo. Non! ... Pas possible! ... il voit Pierre tout souriant sortir de la voiture!
Quelle heureuse surprise! Après plus de quarante années, les retrouvailles sont émotionnelles et chaleureuses.
Les appareils photos sont en action. Un automobiliste se fait même réquisitionner pour prendre nos deux compères avec chacun des appareils! Complaisant le monsieur, merci à vous cher inconnu.
Ils discutent du "bon vieux temps", de leur famille, de souvenirs pendant une bonne demi-heure, puis, il faut malheureusement songer à se quitter. Suivant le conseil de Pierre, JM suit un itinéraire par des petites routes pour atteindre Aiguillon. Entre temps, il a acheté ... quoi?? ...quoi? mais des bananes, bien sûr!!! Et du pain aussi, les unes ne vont pas sans l'autre!
Jean-Marie traverse la Garonne à Saint-Léger. Le courant est fort et le fleuve déborde.
Ensuite, il traverse le vignoble de Buzet où il s'arrête pour casser la croûte. Il reprend courageusement la route et arrive à Lavardac. Il ne trouve pas de camping. Qu'à cela ne tienne, il file sur Nérac où il fait ses courses du soir. Quelle côte pour en sortir, courte, mais dure : 10% sur 800 mètres. Il reprend ensuite la D109 qui l'amène à Réaup où il trouve un camping à quelques kilomètres, le long d'un petit lac.
Durant tout l'après-midi, un vent contraire a soufflé très fortement et la pluie cinglait de face. Quelle énergie perdue! Enfin, comme dit JM, j'ai l'habitude! Cela ne l'a pas empêché de faire 100 km aujourd'hui avec une moyenne de 15,1. Le camping est agréable; JM est bien installé à l'abri du vent. Tout va bien, la santé, et surtout le moral, bien remonté, si besoin était, par la rencontre inattendue avec son vieux copain.
Quelques détails techniques : tout d'abord, en réponse à Denis. Oui, pas de tracas, Jean-Marie regonfle régulièrement les pneus de son vélo avec sa pompe, mais n'ayant pas de manomètre, lorsqu'il a l'occasion, il surveille la pression de plus près.
Et nos amis bretons qui pensent que JM a perdu une sacoche. Que nenni! JM, hanté par le poids, n'en n'a pris qu'une. Avant son départ, il a fait beaucoup d'essais : avec un sac supplémentaire sur le porte-bagages, avec deux sacoches sur la roue avant, avec une sacoche et son cadenas qui fait contrepoids sur la roue avant ... Enfin, tout ce à quoi il pensait y est passé ... Il a finalement opté pour une seule sacoche car il n'avait pas besoin de plus.
Enfin, un petit mot pour Sandra qui demandait où serait JM ce week-end. Eh bien, il pense qu'il sera peut-être déjà en Espagne ... ou, en tout cas pas loin. Si nous suivons bien le blog, nous le saurons!
Bonne soirée à tous, et merci encore à vous tous, connus ou inconnus, pour vos encouragements. A demain. Régine.